Unconstat d’huissier amĂšne une preuve qui ne sert pas qu’à Ă©clairer les juges. Sa valeur est aussi dissuasive et aide Ă  mettre des adversaires d’accord en leur Ă©vitant le recours au tribunal. Une Ă©conomie de temps et d’argent pour tout le monde, qui amortit vite le coĂ»t de la dĂ©marche. Vote: 5.0 /5. Total de 1 vote.
Pendant combien de temps une dette est-elle due ?Vous recevez une demande de paiement d’un professionnel pour une facture. Aucune action en justice n’a Ă©tĂ© entreprise Ă  ce stade. Il s’agit d’un recouvrement amiable. Vous ne savez pas si cette somme est toujours due. Vous souhaitez connaĂźtre le dĂ©lai de prescription ou de forclusion applicable. Le crĂ©ancier, celui qui rĂ©clame de l’argent, est un professionnel. Il recouvre par ses propres moyens ou a mandatĂ© un professionnel sociĂ©tĂ© de recouvrement, huissier, avocat
. Domaine DĂ©lai entre un particulier et un professionnelFondement/point de dĂ©part TĂ©lĂ©phonie/Internet Paiement d’une facture 1 an À dĂ©faut de clause particuliĂšre, Ă  partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 34-2 du code des postes et des communications Ă©lectroniques Eau - SociĂ©tĂ© privĂ©e Paiement d’une facture 2 ans À dĂ©faut de clause particuliĂšre, Ă  partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Avocat Paiement des honoraires entre un avocat et un consommateur 2 ans À compter de la fin de sa mission Cour de cassation, 2e chambre civile, 4 octobre 2018, n° 17-20508 Article L. 218-2 du code de la consommation ÉlectricitĂ©/Gaz Paiement d’une facture 2 ans À dĂ©faut de clause particuliĂšre, Ă  partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Attention. Prescription de la consommation d’énergie aucune consommation d’électricitĂ© ou de gaz naturel antĂ©rieure de plus de 14 mois au dernier relevĂ© ou autorelevĂ© ne peut ĂȘtre facturĂ©e art. L. 224-11 du code de la consommation lire encadrĂ© CrĂ©dit Ă  la consommation Paiement de mensualitĂ©s 2 ans À compter de la date du premier incident de paiement non rĂ©gularisĂ© Article R. 312-35 du code de la consommation Attention. Il s’agit d’un dĂ©lai de forclusion. CrĂ©dit immobilier Paiement de mensualitĂ©s 2 ans À compter de leurs dates d’échĂ©ance successives Article L. 218-2 du code de la consommation – Cour de cassation, 1re chambre civile, 28 novembre 2012, n° 11-26508 Cour de cassation, 1re chambre civile, 20 mai 2020, n° 193266 Assurance Paiement des primes, hors assurance vie 2 ans À compter de l'Ă©chĂ©ance stipulĂ©e au contrat Article L. 114-1 du code des assurances Achat de marchandises Paiement d’une facture 2 ans À dĂ©faut de clause particuliĂšre, Ă  partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Prestation de service Paiement d’une facture 2 ans À dĂ©faut de clause particuliĂšre, Ă  partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation HĂŽpital privĂ© Paiement d’une facture 2 ans À dĂ©faut de clause particuliĂšre, Ă  partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Eau - Si l’eau est distribuĂ©e par la commune/groupe de communes Paiement d’une facture 4 ans À compter de la prise en charge du titre de recettes par le comptable public Article L. 1617-5 3° du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Dettes au profit d’une collectivitĂ© locale Sous rĂ©serve de la prescription d’assiette 4 ans À compter de la prise en charge du titre de recettes par le comptable public Article L. 1617-5 3° du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales HĂŽpital public Paiement d’une facture Sous rĂ©serve de la prescription d’assiette 4 ans À compter de la prise en charge du titre de recettes par le comptable public Art. L. 6145-9 du code de la santĂ© publique et art. L. 1617-5 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Notaire Frais dus aux notaires 5 ans À partir de la date des actes Article 1er de la loi du 24 dĂ©cembre 1897 Quelques rĂšgles Ă  connaĂźtre Pour ĂȘtre due, la somme crĂ©ance doit ĂȘtre certaine », liquide », exigible » et non prescrite » Certaine » la dette doit ĂȘtre fondĂ©e. Avez-vous signĂ© un contrat et omis de rĂ©gler une facture par exemple ? Liquide » le montant doit ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment dĂ©terminĂ©, Ă©valuĂ© et mentionnĂ© dans le courrier. Exigible » la facture est-elle bien Ă  rĂ©gler ? Existe-t-il une condition ex. condition suspensive ou un dĂ©lai pour son paiement ? Non prescrite » le dĂ©lai permettant au professionnel d’obtenir le paiement est-il dĂ©passĂ© ? Dans ce cas, la dette trop ancienne n’est peut-ĂȘtre plus due. La facture fait souvent foi jusqu’à preuve du contraire. Article 1353 du code civil. Interruption ou suspension du dĂ©lai Pour savoir si la dette est encore due, il faut rechercher si le dĂ©lai permettant au professionnel d’obtenir le paiement est dĂ©passĂ©. On parle alors de dĂ©lais de prescription ou de forclusion. Il n’existe pas un mais des dĂ©lais selon la nature de la dette. Un dĂ©lai de prescription peut aussi ĂȘtre interrompu ou suspendu. La suspension de la prescription en arrĂȘte temporairement le cours sans effacer le dĂ©lai qui a dĂ©jĂ  couru. Ainsi, par exemple, la prescription est suspendue lorsque les parties conviennent de recourir Ă  la mĂ©diation ou Ă  la conciliation. L’interruption fait quant Ă  elle courir un nouveau dĂ©lai de mĂȘme durĂ©e que le premier. La prescription est, par exemple, interrompue lorsqu’une personne reconnaĂźt devoir la somme reconnaissance de dette. Attention, une action en justice, mĂȘme en rĂ©fĂ©rĂ©, interrompt aussi le dĂ©lai de prescription. Le dĂ©lai de forclusion qui s’applique notamment en matiĂšre de crĂ©dit Ă  la consommation est encore plus rigoureux dans son application. Il ne peut ĂȘtre suspendu. Il peut ĂȘtre interrompu par une demande en justice, rĂ©fĂ©rĂ© compris, ou un acte d’exĂ©cution forcĂ©e – seuls cas expressĂ©ment prĂ©vus par la loi. → Le dĂ©lai de recouvrement d’une dette issue d’un crĂ©dit Articles 2230, 2231, 2238, 2240 Ă  2244 du code civil. Quand un crĂ©ancier a, en revanche, obtenu une dĂ©cision de justice Ă  votre encontre, il a alors, en principe, un dĂ©lai de 10 ans pour faire exĂ©cuter ce jugement procĂ©der Ă  une saisie par l’intermĂ©diaire d’un huissier par exemple. PassĂ© ce dĂ©lai, l'exĂ©cution forcĂ©e n'est plus possible. Ce dĂ©lai Ă©tait de 30 ans avant la rĂ©forme des procĂ©dures civiles en 2008. Article L. 111-4 al. 1 du code des procĂ©dures civiles d’exĂ©cution. Dans quel cas une facture d’électricitĂ© ou de gaz est-elle prescrite ? En matiĂšre de facturation, plusieurs dĂ©lais coexistent. Vous devez distinguer le dĂ©lai qui s’applique aux consommations que le fournisseur peut mettre Ă  votre charge ; le dĂ©lai de recouvrement d’une facture une fois celle-ci Ă©ditĂ©e avec les bonnes consommations. Les deux dĂ©lais sont diffĂ©rents. Votre fournisseur ne peut pas, en principe, vous facturer des consommations datant de plus de 14 mois depuis votre dernier relevĂ© rĂ©el. Une fois la facture Ă©ditĂ©e, le fournisseur a 2 ans pour en obtenir le paiement. Il faut tenir compte notamment de la date d’édition de la facture. Cas n° 1. La facture a Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e il y a plus de 2 ans. C’est prescrit dans ce cas. Cas n° 2. La facture date de moins de 2 ans. Si elle est basĂ©e sur un index rĂ©el, le paiement de la facture ne sera pas prescrit mais une partie des consommations peut l’ĂȘtre. En effet, votre fournisseur ne peut vous facturer des consommations antĂ©rieures de plus de 14 mois au dernier relevĂ© rĂ©el relevĂ© ou autorelevĂ©. Attention. Cela ne vaut pas si votre facture est basĂ©e sur un index estimĂ©. Pour rappel, votre fournisseur doit vous facturer au moins une fois par an sur votre consommation rĂ©elle. Le paiement de la facture n’est pas prescrit mais vous pouvez refuser de la rĂ©gler tant que vous ne serez pas facturĂ© sur votre consommation rĂ©elle. Une fois la nouvelle facture au rĂ©el Ă©ditĂ©e, aucune consommation antĂ©rieure de plus de 14 mois au dernier relevĂ© rĂ©el ne pourra vous ĂȘtre facturĂ©e. Pour savoir si la facture est prescrite, vous devez donc vĂ©rifier la date d’édition de la facture ; les dates des consommations mentionnĂ©es sur la facture et la date du dernier relevĂ© rĂ©el. Art. L. 224-11 du code de la consommation.
Ainsi dans l'hypothĂšse oĂč le locataire ne rĂ©ceptionne pas le courrier (en cas d'absence, d'oubli ou par malveillance), le propriĂ©taire conserve le temps de faire appel Ă  un huissier. Dans le cas du congĂ© par huissier, l'avis de passage suffit : mĂȘme si le locataire est absent, le dĂ©lai de prĂ©avis court et le congĂ© est valable.
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Que de pensĂ©es agrĂ©ables traversaient l’esprit de Lise alors que ladite journĂ©e se terminait ! Contrairement Ă  ce qu’elle avait voulu, la demoiselle n’avait pas pu rĂ©viser de la journĂ©e. Non, parce qu’il avait fallu que son pĂšre la traĂźne Ă  son travail pour une raison urgente, soit disant
PlutĂŽt l’obliger Ă  rester cloĂźtrĂ©e ce weekend Ă  l’appartement pour s’occuper de Kitty ! Lise adorait sa petite sƓur, mais elle avait du annuler l’une des meilleures soirĂ©es de l’annĂ©e, dans un bar hyper cĂŽtĂ©, Ă  cause de cet imprĂ©vu. Autrement dit, elle broyait du noir, allongĂ©e sur son lit, son iphone juste Ă  cĂŽtĂ©, au cas oĂč son meilleur ami dĂ©ciderait ce moment prĂ©cis pour lui remonter le moral. Mais tandis que les minutes filaient, aucune nouvelle de cet imbĂ©cile
Ni de personne d’autre, d’ailleurs. Enfin, jusqu’au moment oĂč son bien aimĂ© cellulaire se mit Ă  vibrer joyeusement, lui annonçant l’arrivĂ©e d’un texto, qu’elle lut sur le champ. Une connaissance Ă  elle lui proposait une fĂȘte dĂ©lire » selon ses termes, Ă  laquelle elle tenait absolument. Lise n’avait pas le choix, et pas spĂ©cialement envie de l’avoir Une bonne soirĂ©e ne pouvait pas mieux tomber. Pour sĂ»r, elle allait se mettre dans un Ă©tat minable, mais au moins, elle oublierait sa vie insignifiante pendant une minute. Elle se releva donc illico presto de son lit, partant directement dans l’espace douche ». Pour un soir, elle pouvait bien laisser sa petite sƓur Ă  son imbĂ©cile de voisine
Celle lĂ  ne servait Ă  rien d’autre qu’à Ă©pier tout un chacun, alors pour une fois, elle pouvait bien se rendre utile. Elle prit donc une douche expresse, s’habilla d’un dĂ©bardeur et d’une mini jupe en cuir sans mĂȘme prendre le temps de mettre de l’ordre dans le fouillis que formait sa belle chevelure chĂątain. Elle embrassa en vitesse Kitty avant d’aller sonner chez la voisine pour la prĂ©venir qu’elle avait une course urgente Ă  faire, et qu’elle devait garder sa petite sƓur pour quelques heures
Au besoin, Lise avait son iphone sur elle en cas d’urgence absolue. La voilĂ  donc partie
Descendant les escaliers quatre Ă  quatre, elle fut rapidement devant son bel immeuble de quartier richard, Ă  dĂ©crocher son fidĂšle vĂ©lo, prenant l’antivol dans son sac Ă  main pour le rattacher une fois arrivĂ©e. Les rues Ă©taient bondĂ©es Ă  cette heure
Il lui faudrait donc un moment d’arriver Ă  destination Mais Lise n’avait pas des cuisses en mousse, et elle avait tellement l’habitude de pĂ©daler qu’elle allait tout de mĂȘme relativement Ă©tait le mot, mais ce n’était pas Ă  cause de la force de ses cuisses PlutĂŽt Ă  cause de la circulation, qui lui fit mettre une heure avant d’arriver devant le bar branchĂ© oĂč elle avait rendez-vous. Lise s’apprĂȘtait Ă  entrer tandis qu’elle rattachait son antivol
Mais Ă  peine avait-elle terminĂ© qu’un abruti la saisit par le bras, la conduisant violemment jusqu’à la ruelle bordant le bar, aussi sinistre que possible. On se serait cru dans un vieux clichĂ© de film amĂ©ricain
Et la demoiselle n’était pas du tout d’humeur Ă  se laisser toucher par un gros tas qui ne lui faisait pas du tout envie. Il tenta de lui toucher le sein, mais Lise eut la rĂ©plique facile Son poing dans sa face fit un gros bong », jusqu’au moment oĂč elle vit cet abruti tourner son visage dans le sens opposĂ©. Lise fit de mĂȘme, par pure curiositĂ©, comme si elle aimait le danger plus qu’autre chose. Elle fit un homme relativement grand, affublĂ© d’une canne
Elle ne distinguait pas son visage, mais dans tous les cas, il fit fuir l’abruti qui avait tentĂ© d’abuser d’elle. Mais Lise, au lieu de le remercier tout de suite, ne se priva pas se gueuler un bon coup contre l’autre gars, qui fuyait comme une fillette C’est ça gros tas ! Va pleurer dans les jupes de maman, ça te rendra peut-ĂȘtre plus sympa Ă  regarder ! Vaut mieux faire envie que pitiĂ©, Abruti ! »Lise s’était presque Ă©gosillĂ©e, mais qu’est-ce que ça faisait du bien, fichtre ! En attendant, elle entendait sans peine l’autre individu se rapprocher, sa canne se cognant contre le sol. Elle se tourna dĂšs lors, le bruit de ses talons contrastant agrĂ©ablement avec le bruit de ladite canne. Mais elle ne s’approcha pas
Elle n’en avait que faire. D’oĂč le discours qu’elle tint avant de sortir de la ruelle Merci mon chou ! Allez, salut. »RĂ©action typique de Lise, qui n’a pas envie de sĂ©duire quelqu’un avant d’avoir bu quelques biĂšres. Ce qu’elle s’apprĂȘtait Ă  faire tandis qu’elle rentrait dans le bar et qu’elle Ă©tait accueillie comme le messie par l’organisatrice de la soirĂ©e. La demoiselle lui fit la bise, Ă©videmment, mais l’évita rapidement pour aller dans le camp des gros bras qui pensent qu’ils peuvent boire plus vite qu’elle
S’en suivit un long concours de beuverie, au cours duquel elle but par moins de trois pintes de biĂšre brune cul sec d’à filĂ©e. Lise aimait ça, les dĂ©fis
Ce n’était pas une surprise, mais elle flanquait une honte monumentale Ă  tous les mĂąles prĂ©sents aux soirĂ©es. Peu Ă©taient ceux qui osaient parier contre elle Lise battait tous ses adversaires Ă  ce jeu. Et pour cause, elle Ă©tait Ă  la limite de l’alcoolisme cette petite. EnchaĂźnant les soirĂ©es pour oublier sa minable existence, elle Ă©tait la meilleure amie des capitaines de soirĂ©es. Allez les gros nazes, une petite danse de minette pucelle, et on r’met ça ! Z’allez pas me laisser gagner si facilement non ? C’est pas du jeu, allez ! »Lise se mit Ă  se trĂ©mousser vigoureusement sur la piste, entourĂ©e par la gente masculine qui la collait de prĂšs. Mais la demoiselle aimait ça, ĂȘtre au centre de l’attention, voir des gens languir ses attentions alors qu’elle ne comptait pas du tout leur donner ce qu’ils veulent. Cela Ă©tant, aprĂšs trois biĂšres seulement », Lise dansait souplement et gracieusement. Elle Ă©tait magnifique, il fallait dire ce qui Ă©tait
ComplĂštement dĂ©lurĂ©e, pompette, mais magnifique ! C’était cela, le plus rageant, surtout pour les filles qui n’avaient aucune attention de la part de ces messieurs. Lise dansait en s’en foutant complĂštement du reste, jusqu’au moment oĂč elle fit une pause, s’attablant Ă  un endroit un peu plus isolĂ©. Elle reviendrait Ă  la fĂȘte aprĂšs
Pour l’instant, elle dĂ©gustait une nouvelle pinte de biĂšre, toujours brune, sa prĂ©fĂ©rĂ©e. Putain que c’est divin
 » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 1611 Marcher dans les rues est sans conteste possible quelque chose de fort agrĂ©able Ă  faire, mĂȘme quand la nuit est tombĂ©e, surtout quand on vient de passer une bonne partie de la soirĂ©e Ă  plancher sur des molĂ©cules aux noms aussi improbables qu'imprononçables. Bien que dans le cas qui nous intĂ©resse prĂ©sentement, le terme "clopiner" soit prĂ©fĂ©rable Ă  celui de marcher Matthew traĂźnait ainsi sa jambe droite Ă  travers les rues, sans trop savoir oĂč il allait, perdu dans ses pensĂ©es... Il aurait pu sans doute aller Ă  cette soirĂ©e, oĂč il avait Ă©tĂ© invitĂ©, mais passer des heures entourĂ© de personnes buvant Ă  en vomir par terre en rigolant, c'Ă©tait lĂ  le meilleur moyen de revivre son film de zombies prĂ©fĂ©rĂ©... Et il n'Ă©tait pas trop d'humeur Ă  vivre ce genre de situation. Sans quoi il serait restĂ© dans son appartement, devant un film. Ou une console. Quoi qu'on en dise, c'Ă©tait moins risquĂ© d'affronter une horde de crĂ©atures dĂ©cervelĂ©es par Ă©cran interposĂ© que dans la rue...En parlant d'humanoĂŻdes Ă  l'intellect aussi limitĂ© que leur foie, il croisa sur son chemin plusieurs spĂ©cimens qui auraient amplement mĂ©ritĂ© leur place dans le livre des records de la ville. Le corps humain Ă©tait impressionnant, certes. On sous-estimait bien souvent ses capacitĂ©s, mais en l'occurrence, ces gens Ă©taient bien loin de prendre au sĂ©rieux les consĂ©quences de leurs actes. L'alcool est composĂ© pour une forte par d'ethanol, qui une fois absorbĂ© par l'organisme conduit Ă  une disparition de la gĂȘne, une euphorie plus ou moins prononcĂ©e,... Mais surtout, une altĂ©ration du jugement pouvant aisĂ©ment porter prĂ©judice Ă  autrui...Un parfait exemple de cet effet se manifesta de l'autre cĂŽtĂ© de la rue, quand il vit un individu, que la pĂ©nombre rendait sĂ»rement plus massif qu'il ne l'Ă©tait rĂ©ellement, emmener dans une ruelle une jeune femme qui venait d'arriver. Il soupira, avant de se diriger clopin-clopant dans la mĂȘme direction. Quand il parvint, avec un peu de retard, sur les lieux de la scĂšne, il reçut la confirmation qu'il avait bien fait de venir de suite l'altercation devenait violente entre la supposĂ©e victime et le prĂ©sumĂ© arrivĂ©e suffit cependant Ă  faire prendre la poudre d'escampette Ă  celui que la jeune brune s'empressa de traiter de tous les noms, sans vraiment dĂ©clencher de rĂ©action chez Matthew autre qu'un haussement de sourcil amusĂ©, suivit bientĂŽt d'un court discours qui, une fois passĂ© les formulations d'usage dans ce genre de situation "Vous allez bien?", s'orienta vers une formule qui, bien que neutre, laissait assez facilement transparaĂźtre son aversion pour ces breuvages."Ça vous rendrai fou le plus sage des hommes, l'alcool..."La rĂ©action de la jeune femme qu'il venait aprĂšs tout de sauver, sĂ»rement d'un viol, si ce n'est de pire et non, pire n'avait pas pour Matthew le vol d'une sonnette de vĂ©lo ou du systĂšme d'alarme du lycĂ©e local, ou un renvoi....Et pourtant, sa seule rĂ©action fut de le gratifier d'un "Merci mon chou" aussi familier qu'impersonnel son physique n'avait probablement rien Ă  voir avec cette remarque. Il s'Ă©carta sur ces pensĂ©es pour laisser passer la jeune femme, qui n'avait visiblement pas remarquĂ© son handicap, avant de ressortir de la ruelle, juste Ă  temps pour la voir s'enfoncer dans ce bar bondĂ©... Il soupira. Au vu de la fĂȘte qui s'y dĂ©roulait, il y avait de fortes chances pour que cette jeune femme en ressorte avec les mĂȘmes capacitĂ©s de rĂ©flexion que son agresseur... À moins qu'elle ne soit venu y rechercher quelqu'un? Il s'accorda quelques instants de rĂ©flexion supplĂ©mentaires, avant de revenir sur ses pas, vers le dĂ©bit de boisson. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas passĂ© une soirĂ©e festive, aussi se dĂ©cida-t-il Ă  entrer...L'endroit Ă©tait bondĂ©, plusieurs groupes Ă©taient visiblement occupĂ©s Ă  faire des concours de beuverie. Boire Ă©tait dĂ©jĂ  triste, mais boire pour prouver qu'on pouvait boire Ă©tait encore plus malheureux. Pitoyable, mĂȘme. Comprenant bien que commander un jus de fruit risquait fort bien ne ne pas plaire au barman, Matthew se paya une biĂšre avant de s'installer sur un des rares tabourets encore libres, se faisant un instant dĂ©visager par ses voisins quand il accrocha sa canne au bar. Puis il se remit Ă  observer la salle, et plus particuliĂšrement l'inconnue qu'il venait d'aider. Celle ci prenait part avec entrain aux concours, Ă©crasant ses challengers masculins sans grande difficultĂ©. Elle avait une bonne descente, ce qui indiquait sans conteste une certaine habitude de la chose. Premier constat elle buvait consommation d'alcool atteignait des niveaux records. Il se demandait mĂȘme comment certains trouvaient encore le courage d'allumer leurs cigarettes dans cette ambiance... Bien Ă©videmment, jamais l'air ne pourrait devenir inflammable simplement Ă  cause de la prĂ©sence de boissons aussi alcoolisĂ©es que diverses dans la piĂšce, mais il y avait dĂ©jĂ  de quoi se sentir ivre rien qu'Ă  le respirer. Il Ă©tait bon pour laver ses vĂȘtements et prendre une douche prolongĂ©e en rentrant, s'il souhaitait se dĂ©barrasser de l'odeur de tabac mĂȘlĂ©e de senteurs d'alcool et de sueur qui rĂ©gnait dans l'endroit... En parlant de vĂȘtements, comment Ă©tait donc vĂȘtue son "sujet d'observation"? Mini-jupe, en cuir d'aprĂšs les reflets qui se lisaient dessus, et dĂ©bardeur. De quoi laisser aisĂ©ment deviner ses charmes, au passage loin d'ĂȘtre dĂ©plaisants. Ajouter Ă  cela un maquillage effectuĂ© avec goĂ»t, et les chaussures qu'elle portaient — chĂšres jusque dans leur apparence — et on avait une idĂ©e de sa classe sociale... DeuxiĂšme constat elle avait de l'argent, ou du moins sa famille en Lise, qui Ă©tait il faut bien l'avouer son principal centre d'attention, dĂ©laissa les concours de boisson pour aller se trĂ©mousser sur la piste, entourĂ©e par une faune de mĂąles qui n'avaient visiblement qu'une envie rĂ©ussir Ă  poser leurs mains sur ses fesses, ses seins, et passer une nuit avec elle. TroisiĂšme constat elle Ă©tait une des princesses de la nuit de la autant, celle-ci restait inaccessible Ă  leurs avances, jouant avec l'un, avec l'autre, faisant un instant miroiter Ă  un de ces pauvres diables des moments dont la tempĂ©rature pourrait faire exploser un honnĂȘte thermomĂštre, le faisant monter au ciel avant de le laisser retomber dans la boue... Ils pouvaient croire qu'ils Ă©taient dĂ©sirĂ©s, qu'ils menaient le jeu, mais cette jeune femme Ă©tait une chatte, et ils n'Ă©taient guĂšre plus que des souris qui pour l'instant l'amusaient. Combien de temps encore cela durerait-il? TroisiĂšme constat elle aimait jouer...DĂ©cidĂ©ment, cette jeune femme Ă©tait loin d'ĂȘtre intĂ©ressante. Encore une fille de bourgeois n'ayant fort probablement jamais eut de soucis plus important que remplir sa garde robe, puis rĂ©ussir ensuite Ă  y faire un choix. Peut-ĂȘtre un ongle cassĂ© de temps en temps? Il eut un sourire pour lui. Il venait probablement de la tirer du plus grave mauvais pas dans lequel elle se soit jamais fourrĂ©... Pourtant, elle n'avait pas hĂ©sitĂ© Ă  frapper son agresseur... QuatriĂšme constat elle avait du dĂ©cida donc de profiter de son retour Ă  une table isolĂ©e accompagnĂ©e pourtant d'une pinte de biĂšre pour aller Ă  sa rencontre. Traversant tant bien que mal la foule avec sa canne dans une main et sa propre biĂšre dans l'autre, il se prĂ©senta devant elle."Bonsoir, mademoiselle. Ou plutĂŽt devrais-je dire, quelle joie de voir que l'incident du dĂ©but de soirĂ©e ne vous a pas traumatisĂ©e..."L'ironie dans ses mots Ă©tait difficilement dĂ©celable dans son ton, surtout pour un esprit qui devait commencer Ă  ĂȘtre embrumĂ© par la boisson... Il reprit bien vite la parole."Les places au comptoir ne sont pas trĂšs confortables pour moi... Vous permettez que je m'asseye ici?"Tout en disant ces mots, il avait dĂ©posĂ© son verre sur la table, usant de sa main devenue libre pour tirer lĂ©gĂšrement la chaise jusqu'Ă  lui. Obtenir son identitĂ© en se prĂ©sentant, une bonne mĂ©thode... Enfin. Il s'en fichait, au final. Savoir son identitĂ© lui faciliterait juste la discussion, mais il Ă©tait fort capable de faire sans..."Matthew Wainwright, Ă  votre service. Vous avez une bonne descente, de ce que j'ai pu voir... Je ne bois pas beaucoup moi-mĂȘme, je n'aime pas ça, mais je ne vais pas vous emmerder avec un discours bien-pensant sur les dangers de l'alcool, dont visiblement vous n'avez rien Ă  foutre mĂȘme si ça peut doubler vos chances d'avoir un cancer du sein. Je passerai sur tous les effets nĂ©fastes que ça a sur la coagulation et sur le fait que je m'en serve rĂ©guliĂšrement en laboratoire pour provoquer la nĂ©crose de tissus... Je ne dis pas qu'une biĂšre de temps en temps soit dĂ©sagrĂ©able, mais je me demande bien ce qui peut pousser les gens Ă  payer pour s'empoisonner et augmenter les dangers qu'ils courent... Vous avez une rĂ©ponse Ă  cette question?"Quand il dĂ©cidait de ne pas jouer finement, Matthew pouvait ĂȘtre trĂšs fort. Il avait envie de s'amuser, et pour le moment, cette jeune femme ne lui avait pas rĂ©ellement fait une trĂšs bonne impression, passant pour trop sĂ»r d'elle-mĂȘme, gaspillant son argent dans la boisson, bref... Il ne savait pas quel Ă©tait son Ăąge, mais il ne lui donnait pas plus d'une vingtaine d'annĂ©es, et il se demandait bien comment son cerveau pouvait bien fonctionner avec tous les excĂšs qu'elle lui faisait subir, et surtout comment il pourrait bien fonctionner pour lui garantir un minimum de rĂ©ussite...Lui-mĂȘme savait fort bien que le travail n'Ă©tait pas suffisant dans ce monde, qu'il fallait aussi une forte dose de discipline, de savoir-vivre et, malheureusement, de chance. Pour Lise, ça n'Ă©tait pas forcĂ©ment une chance de l'avoir rencontrĂ©... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 1723 Ahhh qu’est-ce qu’elle Ă©tait bonne cette biĂšre ! Lise se serait damnĂ©e pour une bonne pinte de brune. Elle dĂ©gustait ça seule, loin de tous ces faux derches qui n’avaient envie que d’une chose, la mettre dans leur lit. Mais Lise n’était pas lĂ  pour coucher
Juste pour boire, embellir son quotidien si moche, si gris. Allez expliquer ça Ă  cette bande de soulard n’ayant pas plus de neurones qu’une mouche atteinte de strabisme ! De toute maniĂšre, personne n’oserait la rejoindre Ă  sa table isolĂ©e, puisqu’elle fusillait du regard, avec un dĂ©lice certain, tous ceux qui osaient s’approcher de sa divine table
Tous ? Non ! Un petit malin parvint Ă  se frayer un chemin jusqu’à une chaise, se mettant Ă  parler comme s’il jouait une piĂšce de théùtre
Mauvaise la piĂšce, en plus. Pour la peine, Lise se mit dans une position plus conventionnelle, c'est-Ă -dire qu’elle avait le visage braquĂ© sur lui, et le regard aussi froid qu’un glacier d’Islande. Elle ne gaspilla aucune salive Ă  lui rĂ©pondre pour l’instant, partant du principe que s’il aimait s’écouter parler, ça le regardait. Elle finit d’ailleurs par dĂ©tourner la tĂȘte, regardant les imbĂ©ciles qui se dĂ©hanchaient gentiment sur la piste
Certains lui faisaient mĂȘme signe de la rejoindre, ce Ă  quoi elle rĂ©pondit Ă©videmment par la nĂ©gative. Tant qu’elle ne se serait pas dĂ©barrassĂ©e de ce parasite, qui polluait complĂštement son air, elle n’irait pas danser. Et puis, laisser une pinte d’excellente biĂšre brune serait un sacrilĂšge ! Lise avait beau avoir une descente remarquable, plus consĂ©quente encore que celle de bien des invitĂ©s de cette soirĂ©e, elle avait du goĂ»t la demoiselle. Combien de fois avait-elle fait une remarquable descente dans la cave de son paternel ? Il achetait grand cru sur grand cru, et n’en buvait jamais un. PlutĂŽt que de les laisser perdre, Lise s’en sirotait quelques uns, de temps en temps. Toujours en solitaire, ou alors avec son meilleur pote, son confident, son bras droit et gauche en somme. Mais plutĂŽt crever que d’expliquer ça Ă  l’importun qui la saoulait de paroles, partant du principe qu’elle l’écoutait sans doute. Oh, une oreille restait tendue, mais celle-ci Ă©tait plus que distraite. Elle aurait pu entendre chacun des mots qu’il disait, mais il l’avait perdue en commençant Ă  dire qu’il n’aimait pas boire. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre, sa vie sexuelle avec les mouches ? Il pensait qu’elle avait trois secondes Ă  perdre pour savoir ça ?! Il vivait sur Pandora, ma parole, mais pas sur la planĂšte terre ! D’ailleurs, sa sentence fut aussi venimeuse que possible Pour l’instant, ce qui me saoule plus, c’est pas l’alcool, c’est ton dĂ©bit de conneries, Coco. »Lise et ses phrases qui tuent
Courtes, pensĂ©es, sans aucun Ă©tat d’ñme ! Pas le temps de faire dans la dentelle. S’il pensait qu’elle Ă©tait assez saoule pour ne pas comprendre un traĂźtre mot de ce qu’il lui balançait, espĂ©rant bien sĂ»r l’intĂ©resser, il se foutait le doigt dans l’Ɠil jusqu’à l’orteil droit. Pour Lise, elle n’avait rien bu pour l’instant. Son foie fatiguait avec ce qu’elle lui faisait subir tous les soirs, mais elle tenait l’alcool d’une maniĂšre impressionnante. RĂ©action typique de l’alcoolisme, d’aprĂšs le mĂ©decin familial. Mais Lise se fichait d’ĂȘtre alcoolique, pas frĂ©quentable, et autres conneries que pouvaient lui balancer les biens pensants et autres petits saints qui passent leur temps Ă  se mater le nombril. Lise aimait sa vie, et elle vivait en ayant particuliĂšrement rien Ă  foutre des Ă©tats d’ñme des autres
Surtout ceux de cet abruti de Wainwright. Elle tourna tout son corps vers lui, demeurant dĂ©sormais parfaitement en face de lui, lui accordant un regard visiblement amusĂ©. Lise se mit Ă  rire de maniĂšre franche, entiĂšre
Tout ce qu’elle Ă©tait de maniĂšre parfaitement habituelle. Ce gars la saoulait mais d’une puissance
Ca ne l’aurait pas Ă©tonnĂ© qu’il soit puceau, avec sa façon de parler aux filles. En tout cas, il ne fallait pas sortir de Harvard pour se rendre compte que les filles de la soirĂ©e Ă©taient avec ceux qui faisaient des concours de boisson. Ceux qui savaient s’amuser, qui savaient mettre le quotidien de cĂŽtĂ© pour se dĂ©coincer un poil, le temps d’une soirĂ©e. Lise Ă©tait au dessus d’eux
La soirĂ©e Ă©tait constante, dans sa vie. Mais sa capacitĂ© d’analyse n’en Ă©tait pas altĂ©rĂ©e pour autant. D’un simple coup d’Ɠil, il lui fut aisĂ© de deviner que celui lĂ  faisait des Ă©tudes scientifiques ; il devait avoir plus de vingt cinq ans, et venir d’une famille modeste, Ă  en croire sa façon de s’habiller. Il avait du faire les frais d’une soirĂ©e bien arrosĂ©e pour la faire chier avec les mĂ©faits de l’alcool
Et il devait ĂȘtre frustrĂ© pour s’en prendre Ă  une femme plutĂŽt qu’à un homme ; a moins que ce ne soit la peur de se prendre un pain en pleine poire qui le pousse Ă  s’attaquer Ă  elle. Manque de bol, Lise n’hĂ©siterait pas Ă  frapper, de maniĂšre purement physique, si jamais il poussait le bouchon trop loin. Il ne s’appelait pas Maurice, mais il pouvait bien dĂ©passer les bornes des limites non ? Dis donc, Coco le biologiste, pourquoi tu vas pas faire joujou avec ta mallette du parfait chimiste, plutĂŽt que de me faire chier avec ton dĂ©lire du type narcissique doublĂ© d’un psychorigide mĂ©galo maniaque ? Tu vois, moi aussi j’peux jouer avec les mots et faire de grandes phrases chiantes Ă  crever
Un p’tit conseil Sors toi les doigts du cul et trouve toi une nana pour te dĂ©coincer. Parce que lĂ , tu crains grave. Pourtant t’es pas mal, tu devrais plaire
Si t’arrĂȘtais de te prendre pour Einstein. »Le fait qu’elle sache qu’il venait de lui sortir un cours de chimie Ă©tait bien la preuve qu’elle avait l’habitude d’entendre son pĂšre parler de ce genre de choses. Lise se foutait de la chimie, elle prĂ©fĂ©rait la science de la terre, plus proche de son futur mĂ©tier d’archĂ©ologue. Mais ça, elle n’allait pas lui expliquer, ni mĂȘme commencer un brin de causette avec ce demeurĂ© total. Elle Ă©tait lĂ  pour s’amuser, aprĂšs une journĂ©e parfaitement merdique. Et puis, elle l’avait dĂ©jĂ  remerciĂ©, fallait quoi, qu’elle lui roule une pelle pour qu’il soit content ? MĂȘme pas en cauchemar elle le toucherait
Non, elle se contentait de le regarder, un sourire parfaitement goguenard sur les lĂšvres, s’amusant Ă  toucher sa jambe non handicapĂ©e juste pour le faire sortir de ses gongs. Il voulait jouer ? Ils allaient jouer. Mais pour sĂ»r, il avait eu tort de choisir Lise
Elle Ă©tait toujours considĂ©rĂ©e comme une chieuse finie quand elle s’y mettait Gavin Selleck en avait fait les frais, comme nombreux de ceux qu’elle Ă©tait parvenue Ă  mettre dans son lit Ă  grand coup de paris Ă  la con. Mais elle n’allait pas faire de mĂȘme avec monsieur propret premier du nom
Celui lĂ , rien que pour l’avoir emmerdĂ©e, elle allait l’oublier dĂšs la fin de la soirĂ©e ! Qui ne s’éterniserait pas s’il la gonflait trop. Au bout d’un moment, Lise rentrerait sĂ»rement chez elle et se viderait Ă  elle seule une bonne bouteille de Pessac LĂ©ognan classĂ©. AprĂšs, elle irait se coucher et ce serait bonne nuit les petits
 Dis Coco propret, si une biĂšre est pas dĂ©sagrĂ©able », arrĂȘter d’ĂȘtre une planche Ă  repasser inoxydable intouchable, j’te jure que c’est encore mieux. »DerniĂšre phrase de la part de la demoiselle avant qu’un fan ne vienne l’embrasser sur la joue en lui lĂąchant un Lise, Lisou, tu nous maaaaaanques, viens ma belle Ă©toile de minuit » complĂštement imbibĂ© d’alcool. Elle lui tapota l’épaule, pas encore saoule pour deux sous
Avant de lui dire d’attendre. Son prĂ©tendant venait de dire son prĂ©nom, aouchhh pour sĂ»r monsieur propret premier du nom n’en avait pas perdu une miette. Mais tant pis, qu’il l’appelle par son prĂ©nom ou qu’il l’appelle Georgette, il n’était pas plus intĂ©ressant qu’il y a cinq minutes. Lise attendit donc que le mec bourrĂ© s’en aille retrouver sa clique d’autres gars bourrĂ©s pour se retourner vers Matthew, accompagnant son regard d’un simple haussement de sourcils, presque dĂ©fiant. Savez-vous qu’outre le fait de boucher les artĂšres, provoquer comas Ă©thyliques, l’alcool peut rendre une personne joyeuse au point de lui faire perdre toute envie de suicide. Les molĂ©cules de l’alcool agissent alors sur certaines parties internes du cerveau, provoquant une joie proprement divine. Mais dans votre cas, je pencherais plutĂŽt sur le fait que mĂȘme une biĂšre vous fait voir le mal partout. »VoilĂ  bien la manie jongleuse de Lise TantĂŽt vulgaire, tantĂŽt polie Ă  l’extrĂȘme
TantĂŽt passant pour une alcolo finie, tantĂŽt cachant une culture relativement Ă©tendue sur Ă©normĂ©ment de sujets. Tout ça, c’était la demoiselle. Lise prit une gorgĂ©e de sa biĂšre divine avant de reprendre le discours, avec son habituelle finesse lĂ©gendaire Faut rester chez soi Ă  dĂ©gommer des zombies en bon geek si t’es pas capable de t’éclater en sociĂ©tĂ© mon gars. LĂ , tel que tu me voies, je vais continuer Ă  siroter ma biĂšre tranquille...Alors tu vas pas me gĂącher ça avec tes airs de bonne sƓur. Je prĂ©fĂšre veiller avec ma pinte plutĂŽt que veiller sur ton exceptionnel - ou pas - petit cul. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 2105 La premiĂšre phrase de Lise Ă©tĂ© passĂ©e sans laisser de marque sur Matthew, qui continuait de la regarder, un petit sourire en coin, qui bien souvent donnait aux gens l'impression qu'ils Ă©taient en train de raconter les conneries les plus monumentales au monde."Mon dĂ©bit de connerie fera toujours plus de bien Ă  tes neurones que ton dĂ©bit d'alcool, ma jolie..."Phase 1 approche rĂ©ussie. On pouvait passer aux choses sĂ©rieuses la dĂ©molition. Elle se croyait forte Ă  ce jeu, avec des phrases qu'elle pensait dĂ©stabilisantes. Certes, ça pouvait marcher. Mais pas avec quelqu'un qui se faisait un plaisir de la moindre joute verbale... Non, il lui faudrait dĂ©ployer bien plus d'astuce pour le mettre Ă  genoux, si du moins elle y parvenait. Il n'Ă©tait pas invincible, il Ă©tait juste trĂšs fort, aprĂšs tout, et c'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment pour ça qu'il Ă©tait fort, parce qu'il ne partait jamais gagnant..."Oui, tu peux faire des phrases chiante Ă  crever, mais elles ne veulent rien dire. Si t'appelles ça jouer avec les mots, content pour toi, mais faudrait Ă©viter de pĂ©ter par plus haut que son cul et ouvrir un dictionnaire. Ça te fera jamais de tort, tu sais?"La phrase suivante le laissa perplexe. Planche Ă  pain inoxydable et intouchable?"Hum, en matiĂšre de planche Ă  pain intouchable, vu la façon dont t'envoies bouler les mecs et ton physique, je pense que tu as du regarder un miroir au lieu de me regarder. Enfin, puisque tu sembles regarder le monde au travers d'un miroir, c'est pas vraiment Ă©tonnant..."Ils furent interrompus dans une conversation qui, bien que ne devenant pas Ă  proprement parler agrĂ©able, devenait Ă  tout le moins intĂ©ressante, par un des prĂ©tendants de la jeune femme, imbibĂ© au point de ne plus savoir trĂšs exactement ce qu'il disait, ou du moins comment le dire. Il eut malgrĂ© lui une moue qui en disait long sur la façon dont il considĂ©rait ledit reprit la parole, sur un ton tout Ă  fait diffĂ©rend. DĂšs qu'on touchait Ă  un aspect technique, il ne pouvait s'empĂȘcher de faire des phrases plus polies, mieux construites..."Ce que vous dites est vrai Ă  faible dose, les propriĂ©tĂ© vaso-dilatrices et cardio-vasculaires de l'alcool procurent une sensation de bien-ĂȘtre totalement illusoire, d'autant que, vu ce que vous ingurgitez, on ne parle plus de faibles doses, mais de doses fortes, qui altĂšrent votre capacitĂ© de jugement, et peuvent vous amener dans un Ă©tat dĂ©pressif propice au suicide. Revoyez vos cours, ou du moins, lisez-les en entier. D'ailleurs, le fait mĂȘme que vous Ă©voquiez le suicide m'apprend une chose sur vous... Lise. Vous n'aimez pas votre vie, je me trompe?"Il avait sur son visage une expression totalement neutre. Le fait qu'elle se prĂ©nomme Lise ne la lui faisait pas voir sous un meilleur jour, ce prĂ©nom Ă©tant fortement associĂ© Ă  une de ses premiĂšres expĂ©riences sentimentales et sexuelles, qui n'avait pas Ă©tĂ© rĂ©ellement concluante. Pourtant, il n'aurait pas frappĂ© moins fort ou sur autre chose si elle s'Ă©tait prĂ©nommĂ© autrement. Non... Il Ă©tait peut-ĂȘtre un vĂ©ritable salopard sur ce point, mais dire leurs quatre vĂ©ritĂ©s aux gens Ă©tait quelque chose de toujours amusant, du moins pour avait prĂ©sentement le sentiment d'avoir touchĂ© du doigt un sujet sensible... Elle devait certainement boire parce qu'elle trouvait son existence misĂ©rable, restait Ă  savoir pourquoi. "L'argent ne fait pas le bonheur", ah, qu'il avait pu entendre ce proverbe dans la bouche de gens qui n'avaient pas Ă  craindre de se retrouver sur la paille! L'argent ne fait pas tout le bonheur, il Ă©tait le premier Ă  le reconnaĂźtre, mais il pensait aussi que l'argent empĂȘchait de voir le bonheur, dĂšs qu'il devenait la principale prĂ©occupation. "Quand on a dĂ©jĂ  beaucoup, on veut toujours plus"... VoilĂ  qui pouvait peut-ĂȘtre rĂ©sumer la situation de cette Lise..."Ah, mais dĂ©trompes-toi, je m'Ă©clate! Tu es trĂšs marrante, avec tes airs de victime, et tes phrases que tu imagines blessante et dĂ©stabilisantes. Les gens suffisants et qui se croient les plus intelligents au monde parce qu'ils se dĂ©truisent les neurones, comme toi, sont de plus en plus courants, mais ça n'enlĂšve rien au fait que c'est toujours divertissant de les entendre s'Ă©couter!"Il se permit une petite pause, sirotant une gorgĂ©e de sa propre biĂšre, toujours aussi dĂ©tendu, comme si ce Ă  quoi il Ă©tait en train de se livrer ne mĂ©ritait mĂȘme pas d'ĂȘtre appelĂ© une joute verbale."Pourquoi dĂ©gommer des zombies chez soi quand on a qu'Ă  aller dans un bar pour en trouver? Je vois pas l'intĂ©rĂȘt, mais bon, puisque ta logique te pousse Ă  lire la moitiĂ© des informations, ou plutĂŽt seulement les informations qui te permettent de ne pas culpabiliser Ă  cause de ton alcoolisme prononcĂ©. J'espĂšre que tu comptes profiter de chaque personne que tu mettras dans ton lit, avant que ton dĂ©sir de boire ne devienne plus fort que ton dĂ©sir sexuel, et que tu souffres n'anorgasmie, de dyspareunie ou d'amĂ©norhĂ©e... Ah, et, j'oubliais, bonne insuffisance hĂ©patique!"Sur ces paroles, il se leva, ramassant sa canne, avant de se diriger tranquillement vers un groupe de nouveaux arrivants, avec lesquels une conversation s'engagea, conversation bientĂŽt mĂȘlĂ©e de termes techniques qui s'en allaient sans doute bien au delĂ  des connaissances de Lise. Il n'avait mĂȘme pas utilisĂ© son prĂ©nom, considĂ©rant qu'elle Ă©tait par trop imbue d'elle-mĂȘme pour mĂ©riter plus d'attention. D'ailleurs, il ne lui prĂȘta guĂšre plus d'attention pendant le reste de la soirĂ©e, ayant trouvĂ© dans ces Ă©tudiants de mĂ©decine et de chimie des gens qui comme lui apprĂ©ciaient de boire une voire deux biĂšres en bonne compagnie, tandis que de leur cĂŽtĂ© d'autres personnes continuaient Ă  se dĂ©truire les neurones au mĂȘme rythme qu'ils engloutissaient leurs fut la jeune femme qui revint vers lui, aprĂšs plusieurs heures. N'ayant guĂšre envie d'ĂȘtre dĂ©rangĂ© dans une conversation bien plus intĂ©ressante que celle de la jeune alcoolique, il se leva tant bien que mal, lui faisant face de toute sa hauteur."Bon, c'est le moment de faire mon numĂ©ro de mĂ©chant. Au vu de ce que tu avais bu et de ce que tu as continuĂ© de boire, tu es maintenant dans un Ă©tat dĂ©plorable. Je dirai que tu es prĂȘte Ă  me frapper, simplement parce que tu n'es plus capable de juger les consĂ©quences de tes actes, et que tu te sens Ă  la fois heureuse parce que dĂ©bridĂ©e, et malheureuse parce que tu es, au moins physiologiquement dĂ©pendante Ă  l'alcool. Je ne vais pas essayer de t'empĂȘcher de t'empoisonner, mais je te signale que si tu veux vraiment te dĂ©truire, tu en auras pour beaucoup moins cher en achetant une corde et un parpaing. Maintenant, retournes t'amuser avec tes amis, et Ă©vites de vomir devant l'entrĂ©e, je ne peux pas sauter, moi..."Sans doute prenait-il de gros risques, mais il n'en avait cure. En fait, il jubilerait si elle le faisait, car cela voudrait dire qu'elle lui attachait de l'importance alors qu'elle l'indiffĂ©rait profondĂ©ment, cette alcoolique de la haute sociĂ©tĂ©. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 2144 Pendant tout le temps oĂč il l’avait saoulĂ©e de paroles , Lise l’avait regardĂ© en se marrant largement de sa bĂȘtise profonde. C’était monumental comme il s’écoutait parler celui lĂ  ! Elle n’allait pas gĂącher de la salive pour lui rĂ©pondre, elle ne voyait juste pas l’intĂ©rĂȘt. Qu’il soit insultant, provoquant, elle n’avait aucune intention de lui rĂ©torquer quoi que ce soit. RĂȘver de l’étrangler, de le dĂ©pecer, sans doute, mais ne pas passer Ă  l’action surtout. AprĂšs tout, si elle avait besoin d’une bonne joute verbale, c’était pas lui qu’elle devait aller voir. Suffisait de passer un coup de fil Ă  son connard de pĂšre, et le tour Ă©tait jouĂ©. Mais pour l’instant, elle avait une envie folle de s’amuser pour oublier cet abruti qui pensait tellement tout savoir. D’ailleurs, quand il se leva, Lise Ă©clata de rire, enfin dĂ©barrassĂ©e de lui ! Elle finit de boire le contenu de sa pinte, du reste, avant de retourner sur la piste danse, oĂč elle Ă©tait hautement attendue. Elle n’y but que peu, finalement, se dĂ©hanchant plutĂŽt volontiers, plutĂŽt que de saouler trop vite. Elle avait toute la nuit pour ça
Ce qui faisait que mĂȘme deux heures plus tard, Lise avait toujours autant l’esprit claire. Typique de l’alcoolisme, c’est vrai, l’alcool finissait par ne plus lui faire assez d’effet, mĂȘme si elle buvait largement plus que de raison, chaque journĂ©e que Dieu » faisait. La danse lui fit de bien, car elle lui ĂŽta toute la rage provoquĂ©e par l’autre abruti. Se dĂ©fouler, il n’y avait que ça de vrai, finalement. Surtout qu’elle Ă©tait trĂšs entourĂ©e, autant par les nanas qui se trĂ©moussaient avec elle sur la piste, que les gars, imbibĂ©s d’alcool ou non. Il y avait de plus en plus de monde Ă  cette soirĂ©e. VoilĂ  de quoi ĂȘtre largement au centre de l’attention et ne surtout plus voir l’autre con dont elle avait dĂ©jĂ  zappĂ© le nom. Oh, Lise aimait son reflet dans la glace, on ne pouvait pas lui donner tort
Mais plutĂŽt crever que de l’avouer, non ? Ce n’était pas drĂŽle, sinon. Et puis, en soirĂ©e, ce n’était pas comme Ă  l’universitĂ© oĂč elle n’avait d’yeux que pour ses prĂ©cieux bouquins d’histoire ancienne, et principalement de mythologie. Malheureusement pour Lise, alors qu’elle commençait enfin Ă  oublier son altercation avec monsieur propret premier du nom, une demoiselle lui demanda de l’introduire. Elle semblait tellement Ă  fond sur ce con doublĂ© d’un abruti fini que Lise Ă©clata de rire, pensant que sa camarade se payait sa tĂȘte
Mais Ă  voir le regard de merlan fris qu’elle lui lançait alors qu’il semblait avoir une discussion proprement chiante Ă  mourir avec d’autres Ă©tudiants, apparemment, c’était plus de l’amour C’était de la rage ! Cette fille avait de la chance, elle Ă©tait bien lunĂ©e, et Ă©tait prĂȘte Ă  subir les foudres trĂšs probables de monsieur j’ai la mallette spĂ©ciale du petit chimiste et je me prends pour Einstein en personne. Sans attendre la fin du monde, Lise se dirigea d’un pas parfaitement fĂ©lin jusqu’à la personne concernĂ©e, qui se mit direct Ă  la saouler de paroles. Putain, il se taisait jamais lui ? Elle n’avait pas encore dit pourquoi elle Ă©tait lĂ  que dĂ©jĂ  il se permettait une analyse parfaitement fausse sur elle. Pour qui il la prenait ? S’il l’avait bien regardĂ©e, il aurait vu qu’elle Ă©tait parfaitement maĂźtresse d’elle-mĂȘme et sobre comme lors des grands jours. Il ne fallait pas rĂȘver, ce n’était pas deux pintes de biĂšre seulement qui allaient la mettre Ă  terre ! Alors, pour le faire taire, Lise lui colla une magnifique gifle, possĂ©dant un sourire narquois qui n’avait rien Ă  voir avec les rires dĂ©biles qu’ont les personnes imbibĂ©es d’alcool. Et, pour couronner le tout, elle prit la pinte de l’un de ses amis » chiants Ă  crever pour la lui balancer dans la face. AprĂšs tout, c’était amplement mĂ©ritĂ© ! Alors premiĂšrement propret premier, on attaque pas les gens sans savoir ce qu’ils te veulent. Et on vient pas jouer son gros mĂ©chant » alors que c’est toi qui cherche la merde coco
Je suis pas venu te trouver moi, j’aurais jamais eu envie, vu ta tronche d’aimable
Toi aussi, tu devrais aller trouver PsychĂ©s de temps en temps et lui faire un gros cĂąlin, ça te dĂ©constiperait peut-ĂȘtre ! Pour ta gouverne, je suis pas du tout bourrĂ©e, et je sais encore regarder assez attentivement les gens, MOI. Si tu analysais mieux au lieu de te plonger tout seul dans ton marasme d’inconnaissance, ce serait dĂ©jĂ  mieux. M’enfin, on s’en tape, JE m’en tape que tu saches pas compter au-delĂ  de deux, j’étais pas lĂ  spĂ©cifiquement pour toi mais parce qu’une amie Ă  moi semble vouloir bavasser avec toi. J’ai Ă©tĂ© tentĂ©e de lui dire qu’elle Ă©tait complĂštement bonne pour l’asile parce que vu ton niveau de connerie, mon dieu la pauvre
Mais c’est une grande fille, elle s’en rendra compte toute seule. Maintenant propret, tu m’excuses, mais j’ai Ă  faire avec des gens plus intĂ©ressants que toi
Et qui s’écoutent pas parler »Lise Ă©tait tentĂ©e de rajouter bon vent du con » mais elle se retint. Elle saisit sa camarade par le poignet, lui tapotant l’épaule au passage pour lui sauter bon courage. Ladite fille lui fit une bise trĂšs amicale et Lise tourna les talons, marchant de maniĂšre droite et sans aucune hĂ©sitation, preuve qu’elle n’était pas du tout imbibĂ©e
Ou en tout cas pas assez pour avoir le cerveau Ă  l’envers. Bon, elle n’allait pas avouer qu’elle avait frappĂ© l’autre con et qu’elle l’avait souillĂ© de biĂšre parce que l’une de ses phrases lui avait fait penser au suicide tragique de son frĂšre
Dont le nom peuplait la peau de son poignet intĂ©rieur gauche. Ca, c’était son petit secret et mĂȘme trĂšs trĂšs trĂšs bourrĂ©e, plutĂŽt crever que d’en discuter avec un gars qui semblait avoir la sensibilitĂ© d’une moule. A la place, elle se mit Ă  applaudir tandis qu’un concours de danse Ă©tait mis en place par l’organisatrice de la soirĂ©e
Au programme, tango sensual ! Évidemment, c’était dĂ©bile qu’elle Ă©chapperait Ă  la danse ! Pas moins de trois partenaires, qui avaient trĂšs peu bu, lui proposĂšrent de danser. Elle en choisit un, complĂštement incapable de refuser, et attendit sagement son tour en ne sirotant qu’un tout petit shooter de vodka, qu’elle but cul sec, comme le voulait la tradition. Quand vint son tour et que la musique commença, Lise avait relevĂ© ses cheveux en un chignon parfaitement improvisĂ©, et se laissa emporter par la musique et son partenaire. La camarade qu’elle avait menĂ©e Ă  l’abattoir en la conduisant chez propret premier s’avança vers la piste pour la contempler Lise Ă©tait excellente. On aurait presque dit que ce couple de danseurs lĂ  faisaient l’amour sur la piste. Les mouvements, difficiles, Ă©taient exĂ©cutĂ©s avec une souplesse parfaite, comme s’ils avaient rĂ©pĂ©tĂ© pendant des heures
Et quand la danse cessa, ce fut Ă  la fois un tonnerre d’applaudissement et beaucoup de dĂ©ceptions, puisque la danse Ă©tait si merveilleuse Ă  leurs yeux. Lise Ă©tait de nouveau souriante, acceptant un second shooter en compagnie de son partenaire, trinquant volontiers. Quant au rĂ©sultat, elle fut obligĂ©e de l’oublier quelques instants, car un camarade de son universitĂ© venait de la solliciter pour qu’ils parlent de l’examen de mythologie qu’il sentait trĂšs mal. Il l’emmena Ă  la mĂȘme table isolĂ©e sur laquelle elle Ă©tait quelques heures plus tĂŽt, et ils commandĂšrent deux biĂšres tandis que Lise commença Ă  lui faire un exposĂ© inspirĂ©. Mais Ă  part ça, elle Ă©tait saoule et prĂȘte Ă  vomir hein ? L’était vraiment con, l’autre ! La mythologie n’est pas une science exacte, commence par ça quelque soit le sujet. Elle est basĂ©e sur de nombreuses lĂ©gendes, qui se suivent dans le temps pour la plupart
Si c’est ce que je pense, on sera interrogĂ©s sur l’histoire de Troie ou sur celle de PersĂ©e. Si c’est la deuxiĂšme option, n’oublie pas les mots-clefs Io, Medusa et les frangins Castor et Pollux. Le reste, c’est bonnard
J’te conseille d’emprunter le bouquin sur les mythologies et de lire tout le passage sur la GrĂšce. AprĂšs, tu utilises les cours qu’on a en fait. Au besoin, tu m’sonnes, y’a aucun souci. Cette matiĂšre, je me marierais avec plus tard ! »Lise se mit Ă  rire doucement tandis que le gars lui serrait la main comme si elle venait de lui sauver la vie. Quant Ă  la demoiselle, elle continua Ă  lire le livre qu’il lui avait laissĂ©, sirotant sa biĂšre. Rien que mieux pour atteindre le rĂ©sultat du concours de danse, non ? Tant que l'autre con venait pas l'emmerder, ce serait le paradis! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 2357 Lise avait subi sa diatribe sans rĂ©agir, du moins, au dĂ©but. Elle ne tarda pas Ă  le gifler, avant de lui balancer le contenu d'une chope du comptoir dans la figure, et de s'Ă©loigner, aprĂšs lui avoir fait subir une loghorrĂ©e vomitoire qu'il n'Ă©couta mĂȘme pas dans sa totalitĂ©, se contentant de rĂ©gir Ă  la derniĂšre phrase."De toute façon, pour ce qu'ils parlent, vaut mieux pas trop faire attention Ă  ce qu'ils disent..."Il s'excusa auprĂšs des autres Ă©tudiants, repayant une biĂšre Ă  celui qui avait vu la sienne ĂȘtre renversĂ©e, avant de se diriger vers les toilettes pour au moins rincer son visage. Il fut suivit par la demoiselle dĂ©sireuse de lui parler, malgrĂ© le fait qu'il ne lui ait pas prĂȘtĂ© plus d'attention qu'Ă  un pilier de bar. DĂ©cidĂ©ment, quand certaines avaient une idĂ©e derriĂšre la tĂȘte... Il se retrouva donc avec elle devant la porte des toilettes des hommes, sans trop savoir pourquoi."Tu t'appelles Matthew, c'est ça?""Ouais... Pourquoi ça?""T'es toujours comme ça avec les gens?""Seulement quand on m'agresse. Ou si c'est explicitement une joute verbale.""MĂ©fies-toi de Lise... C'est la fille de James Hawkins, tu sais?""Je ne savais pas, mais ça ne change pas grand-chose... Merci quand mĂȘme pour le conseil...""De rien... Euh... Qu'est-ce que... Enfin, je sais pas si je peux te le demander...""Ma jambe? Un accident de voiture. J'aime pas trop en parler, tu peux imaginer...""Oui... Je t'attends lĂ ?""Pourquoi pas..."Il s'engouffra ensuite dans les toilettes, sa canne rĂ©sonnant sur le carrelage couvrant le sol, tandis qu'il se dirigeait vers un des lavabos. Retirant sa veste, puis sa chemise, il se rinça rapidement, avant de se sĂ©cher, se regardant dans le miroir, qui lui renvoyait l'image d'un jeune homme plus fatiguĂ© qu'il ne devrait l'ĂȘtre, au visage agrĂ©able et au corps bien bĂątit, mais qui pourtant ne s'acceptait pas tel qu'il Ă©tait. Il se secoua, se rhabillant rapidement avant de repartir dans le couloir, oĂč l'attendait toujours cette jeune fille dont il ignorait le nom. Ils repartirent ensemble vers la piĂšce information sur la parentĂ© de Lise, quoi qu'il puisse en dire, changeait lĂ©gĂšrement la donne. Il ne pouvait pas rĂ©ellement se permettre de faire partie de la liste noire d'une des personnalitĂ©s du milieu de la biologie... Il allait falloir jouer finement, pour ne pas donner l'impression de revenir sur ses pas... MĂ©nager la chĂšvre et le choux. Mais qui Ă©tait le chou, qui Ă©tait la chĂšvre dans l'affaire?"Encore lĂ ?""Ça te surprends? Je m'appelle Anne.""Proprement enchantĂ©...""C'est amusant... Tu as l'air aussi surpris que Lise que je m'intĂ©resse Ă  toi... Tu sais qu'elle pense que t'es puceau?""Disons qu'en gĂ©nĂ©ral je suscite plus de moqueries que d'intĂ©rĂȘt. Ceci dit, Lise peut penser ce qu'elle veut.""Elle aurait tort?""Ça t'intĂ©resse de le savoir?""Peut-ĂȘtre bien..."Leur discussion fut interrompue lĂ  par un groupe de m'as-tu-vus qui se dirigeaient vers les toilettes, bousculant les deux jeunes gens. Certainement sans le vouloir, l'un d'eux donna un coup dans la canne de Matthew qui, surpris, la vit s'Ă©chapper de ses mains. Presque instantanĂ©ment, son genou se dĂ©roba sous son poids, l'expĂ©diant au sol avec un hurlement de douleur, tandis que l'agitation que provoqua la perte de son appui envoya la canne ailleurs dans la salle au fil des coups de pieds qu'elle reçut... Pour finalement s'immobiliser sous la table de Lise."Tu veux un coup de main?""Pas de refus... Aide-moi Ă  me relever et Ă  trouver ma canne, s'il te plaĂźt..."S'appuyant aux murs et Ă  Anne, Matthew parvint Ă  se relever, maudissant entre ses dents sur plusieurs gĂ©nĂ©rations les responsables de sa chute. Il conversa avec la dĂ©nommĂ©e Anne durant ce temps, s'appuyant aux parois, aux tables, tandis qu'elle s'aventurait plus prĂšs du sol pour remettre la main sur l'objet sans lequel l'objet de sa convoitise n'avait que bien peu de chances de rester debout...Les deux n'avaient guĂšre prĂȘtĂ© attention Ă  la danse, au concours, ou Ă  quoi que ce soit. Lui Ă©tait dĂ©sireux de rentrer chez lui; elle de faire en sorte de rentrer avec lui... Et pour cela, bien que Matthew ne le sache pas, elle Ă©tait prĂȘt Ă  tout."J'aurais jamais pensĂ© qu'un truc pouvait voyager si loin grĂące Ă  des coups de pieds... Restes ici, je vais voir par lĂ ...""D'accord, je ne bouge pas..."Anne s'avança dans la piĂšce, cherchant par terre oĂč cette maudite canne de bois sombre avait bien pu se loger. Elle finit par la dĂ©nicher, toujours sous la table de l'Ă©tudiante en archĂ©ologie. Elle s'y dirigea lentement, continuant Ă  faire semblant de chercher, bien qu'un coup d'oeil en arriĂšre l'eut informĂ©e que Matthew Ă©tait en train de discuter, ne regardant pas dans sa direction. Une fois qu'elle fut Ă  la table de Lise, elle fit semblant d'Ă©changer quelques mots avec elle, comme si elle la remerciait de les avoir prĂ©sentĂ©s..."Lisou, rends-moi un Ă©nooorme service, s'il te plaĂźt... La canne de Matthew est sous ta table... Tu peux la cacher, pour que je puisse le raccompagner chez lui? S'il te plaĂźt! Je te revaudrai ça, tu sais..."Sans laisser rĂ©ellement le temps Ă  Lise de rĂ©pondre, elle s'Ă©loigna Ă  nouveau, retournant vers le jeune homme toujours appuyĂ© au mur."Pas moyen de remettre la main dessus... Je suis en voiture, et j'ai pas beaucoup bu, tu veux que je te raccompagne chez toi? On laissera ton numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone au barman, comme ça il te passera un coup de fil s'il la trouve...""J'y tiens, Ă  cette canne... Il ferme Ă  quelle heure, ce bar?""Si tu veux attendre la fermeture pour chercher toi-mĂȘme, tu vas rester Ă©veillĂ© une bonne partie de la nuit, et pas bien installĂ©, en plus... Je connais le patron, il est honnĂȘte, et puis, qui d'autre que toi ce soir a besoin d'une canne?""Mouais... Tu dois avoir raison... Je vous laisse... Anne, va falloir que tu m'aides jusqu'Ă  ta voiture..."Finalement, ce fut soutenu par deux des Ă©tudiants avec qui il discutait et sous la conduite d'une Anne peinant Ă  dissimuler sa joie qu'il rejoignit la voiture de cette ne s'Ă©changĂšrent pas beaucoup de mots sur le trajet, et une fois Ă  destination, la jeune femme insista pour monter avec lui jusqu'Ă  son appartement. Une fois la porte ouverte, elle continua Ă  l'aider jusqu'Ă  son lit, dans lequel elle le poussa gentiment, avant de s'avancer doucement sur lui, le chevauchant, embrassant enfin celui qu'elle avait reluquĂ© toute la soirĂ©e, dont la respiration s'accĂ©lĂ©ra au mĂȘme rythme que celle de sa dĂ©sormais partenaire... Leurs vĂȘtements commencĂšrent Ă  joncher le sol, avant qu'ils ne disparaissent sous les draps, qui furent bientĂŽt semblables Ă  une mer d'Ă©toffe agitĂ©e... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 034 Lise Ă©tait parfaitement concentrĂ©e sur le livre qu’elle avait entre les mains, n’essayant mĂȘme plus de faire part Ă  la fĂȘte. Elle n’était pas une fĂȘtarde sur la longue durĂ©e ou en tout cas, elle n’avait pas envie de cĂŽtoyer les mĂȘmes gens trop longtemps. Elle ne fut interrompue que deux fois, du reste La premiĂšre, par un jeune homme proprement charmant qui l’invitait Ă  danser
Invitation qu’elle dĂ©clina gentiment, parce qu’elle n’avait aucune envie de se trĂ©mousser encore sur la piste de danse. Non pas qu’elle soit spĂ©cifiquement fatiguĂ©e, mais bon
Elle n’avait pas encore assez bu pour danser avec le premier venu, non plus. Elle se replongea dans la lecture de son prĂ©cieux bouquin, jusqu’au moment oĂč Anne rĂ©apparut mystĂ©rieusement, poussant la plaisanterie assez loin pour lui demander de planquer littĂ©ralement la canne de celui qui n’avait pas arrĂȘtĂ© de la provoquer depuis le dĂ©but de la soirĂ©e. Sympa, tiens l’idĂ©e
Pourquoi ne pas lui donner envie de l’étrangler, Ă  ce sale con prĂ©tentieux ? Lise n’eut mĂȘme pas le temps de lui dire merde Ă  celle lĂ  qu’elle Ă©tait dĂ©jĂ  barrĂ©e, le petit chimiste propret Ă  son bras. La vache, ils n’allaient pas du tout ensemble, et Lise se permit d’éclater de rire toute seule, avant de se replonger dans son bouquin, oubliant la canne pendant une bonne demi heure. Ce ne fut que lorsqu’elle s’y cogna le pied par inadvertance qu’elle se souvint de la blague jouĂ©e par Anne Ni une ni deux, elle saisit la canne avant de demander Ă  un nombre incalculable d’étudiants s’ils connaissaient l’adresse de cet abruti de Wainwright. Elle ne serait pas dans la merde si aucun ne la connaissait ! Elle voyait dĂ©jĂ  la scĂšne L’autre abruti apprenant que c’était elle qui l’avait, la retrouvant au hasard, et la cassant Ă  grands coups de paroles chiantes au possible
Rha, plutĂŽt crever que de vivre ça ! Elle mit donc les bouchĂ©es doubles, demandant Ă  autant d’étudiants qu’elle pouvait, jusqu’au moment oĂč elle fut en mesure de trouver son partenaire de travaux dirigĂ©s Ă  l’universitĂ©. Il lui fallut juste jouer un peu du battement de cil et de la sĂ©duction pour qu’il lui Ă©crive ladite adresse, Ă  laquelle elle entreprit de se rendre Ă  toute vitesse. Elle sortit donc du bar, dĂ©crochant l’antivol de son vĂ©lo, encore largement capable de pĂ©daler
Seulement, la pluie s’en mĂȘla, la trempant littĂ©ralement en Ă  peine cinq minutes. C’était la meilleure de l’annĂ©e, celle lĂ  ! En plus du fait qu’elle possĂ©dait la canne de l’autre abruti de service, elle allait ressembler Ă  une serpillĂšre en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire
Et merde, c’était pas sa soirĂ©e dĂ©cidĂ©ment ! Manquait plus qu’elle se prenne un coup de foudre sur la face, et c’était le pompon. Lise pĂ©dala d’autant plus vite, la canne attachĂ©e soigneusement » dans son dos pour qu’elle ne puisse pas tomber. Manquerait plus qu’elle la perde, tiens ! Il fallut pratiquement une demi heure Ă  Lise pour parvenir jusqu’à la rĂ©sidence de Wainwright propret chimiste de mes deux. Pendant une seconde, elle hĂ©sita Ă  se rendre Ă  l’intĂ©rieur, Ă  monter les quelques Ă©tages Ă  pied aprĂšs ce qu’elle venait de pĂ©daler pour mieux lui rendre sa foutue canne
Ah, qu’elle n’aimait pas cette foutue situation ! Elle avait l’impression d’ĂȘtre dans un mauvais feuilleton bidon, d’en ĂȘtre l’hĂ©roine mĂȘme et de courir aprĂšs un prince pas charmant du tout ». M’enfin allez comprendre pourquoi elle pĂ©nĂ©tra quand mĂȘme Ă  l’intĂ©rieur de la rĂ©sidence, aprĂšs avoir attachĂ© comme il fallait son antivol. Elle avait la canne en main dĂ©sormais, dĂ©testant l’impression qu’elle avait de toucher la main de ce minable. D’autant plus qu’elle dĂ©goulinait d’eau, et que son maquillage avait lĂ©gĂšrement coulĂ©, donnant l’impression qu’elle avait pleurĂ© comme une madeleine. Si elle s’était vue dans une glace, Lise aurait Ă©tĂ© proprement horrifiĂ©e. Mais elle monta les Ă©tages jusqu’à parvenir dans le bon couloir, le morceau de papier contenant le numĂ©ro de l’appartement bien en main, malgrĂ© le fait qu’il soit complĂštement trempĂ© lui aussi. Entre trempĂ©s, on se comprend, un petit papier ? Bah, elle le rangea dans sa poche d’un geste vif, puisqu’elle Ă©tait arrivĂ©e Ă  bon port ». Maintenant, fallait frapper, politesse oblige
Et pour pousser la plaisanterie encore un peu plus, Lise frappa Ă  l’aide de la canne. Elle attendit, attendit, attendit encore, sans entendre ne serait-ce qu’un bruit. Bah alors, il Ă©tait mort ou quoi ? C’était pas du goĂ»t de Lise, d’ĂȘtre plantĂ©e comme ça, devant une porte, Ă  la limite d’attraper une crĂšve monumentale ! Alors, aidĂ©e par l’alcool qu’elle avait bu, la demoiselle se servit de la canne pour ouvrir la porte Ă  la volĂ©e. Ah pour s’ouvrir, elle s’ouvrit ! Elle fut mĂȘme un poil dĂ©foncĂ©e, mais bon, Lise s’en foutait comme de sa premiĂšre jupe. Elle pĂ©nĂ©tra d’un pas sĂ»r Ă  l’intĂ©rieur de l’appart, dĂ©couvrant avec horreur que le lit Ă©tait occupé Par Wainwright en personne, et par Anne par la mĂȘme occasion ! La demoiselle se tourna directement, avec un air parfaitement dĂ©goĂ»tĂ©, comme si elle venait de voir une scĂšne de film d’horreur parfaitement crade. Anne s’offusqua illico, sans laisser Ă  Lise le temps de s’expliquer. Bah, pas grave, c’était la soirĂ©e du punching ball, y parait. Pourquoi t’as pas attendu au bar ? BĂ©casse ! Tu m’as plantĂ© mon coup ! » NavrĂ©e cocotte, mais en l’occurrence, c’était plutĂŽt ce gars qui Ă©tait parti pour te planter », sans mauvais jeu de mot. M’enfin, ta vie sexuelle avec les mouches m’intĂ©resse pas, au risque de m’rĂ©pĂ©ter. » Sale soularde ! Toi t’as tous les mecs que tu veux, tout le fric que tu veux, des fringues sublimes
T’auras pu me le laisser, celui lĂ  ! » Parce que tu crois qu’il m’intĂ©resse ? Putain t’as fumĂ© du drap ma parole ! Si tu crois que ça m’excite un gars qui agresse plus vite que son ombre et qui aprĂšs se prĂ©tend agressé Change d’oeils ma petite, t’es aveugle GRAVE. » Tu peux pas te barrer, s’teuplaiiiiit ? »Lise, qui Ă©tait restĂ©e de dos, finit par se tourner, balançant la canne au pied du lit. Elle se mit Ă  soupirer, puis Ă  ricaner, n’en revenant pas de s’ĂȘtre dĂ©placer pour que dalle
C’était quand mĂȘme la meilleure de l’annĂ©e celle lĂ , non ? De quoi rester dans les annales pour un temps indĂ©terminĂ© ! Bon, pas que je m’ennuie, m’enfin pour la gouverne de propret premier et avant qu’il m’agresse Ă  nouveau avec ses conneries, cette chĂšre Anne m’a confiĂ© ta putain de canne pour te mettre dans son pieux. Moi, les trips zarbs, pas pour moi. Alors cocotte, t’assume tes actes, parce que c’est pas mon business. Bonne partie de jambes en l’air, les cocos. »Lise s’était retournĂ©e, prĂȘte Ă  partir, mais Anne s’était jetĂ©e littĂ©ralement sur elle, la plaquant contre le mur, le regard menaçant. Et aprĂšs, c’est elle qui se contrĂŽlait plus et qui avait bu
Elle se mit Ă  ricaner Ă  nouveau, ce qui ne plu Ă©videmment pas Ă  l’autre demoiselle. Mais qu’est-ce qu’elle y pouvait, si elle Ă©tait pas fichue de garder un gars dans son lit ? Être pas douĂ©e Ă  ce point lĂ , fallait le faire, quand mĂȘme ! ArrĂȘte tes conneries, parce que je te pĂšte le nez en moins de deux, bourrĂ©e ou pas. Et ça, tu sais trĂšs bien que j’en suis cap. Puis va mettre un string, c’est glauque ! » Dis moi, ton frĂšre, il Ă©tait pas bandant Ă  souhait ? AprĂšs tout, j’aurais peut-ĂȘtre du me le faire avant qu’il crĂšve ! »Bah, cette chĂšre Anne Ă©tait naĂŻve de penser que Lise n’avait pas la rĂ©torque suffisante pour lui coller son poing dans le nez. Pourtant, Lise la repoussa violemment et le lui colla, ce poing dans le nez ! Il ne fallait pas s’attendre Ă  moins, le sujet Sam » Ă©tant trop sensible pour qu’elle passe outre. Anne saignait violemment du nez, et maugrĂ©ait dans son coin sans pour autant se relever. Lise, quant Ă  elle, ne bougeait pas, la regardant de haut sans rien dire d’autre. Le plus glauque, c’était pas le sang, c’était le fait qu’elle soit nue. Ca, Lise pouvait juste pas le piffer, alors, elle se saisit de l’une des couvertures prĂ©sente sur un fauteuil avant de la couvrir avec. Elle s’agenouilla ensuite, penchant en arriĂšre le visage de la demoiselle qu’elle venait de frapper. Elle toucha lĂ©gĂšrement son nez avant de le lui remettre en place d’une main experte, lui tendant juste aprĂšs un mouchoir pour qu’elle s’essuie. Ca va, c’est pas cassĂ©. T’as qu’à pas boire, si tu tiens pas l’alcool. Faut savoir se contrĂŽler dans la vie, putain! Tu peux t’en prendre qu’à toi-mĂȘme, aprĂšs tout
Bref, pas tout ça, mais moi, j’ai autre chose Ă  foutre que me mĂȘler de vos histoires de cul. »Lise regarda avec un rire proprement narquois Anne retourner dans le lit de Wainwright, monsieur propret par excellence, avant de tourner les talons, prĂȘte Ă  partir. Elle allait pas rester tenir la jambe non plus ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 229 AprĂšs de nombreuses caresses, les deux amants d'un soir s'apprĂȘtaient Ă  s'unir, coupĂ©s du monde par leur dĂ©sir au point de n'avoir pas entendu les coups assĂ©nĂ©s contre la porte de l'appartement, avant que celle-ci ne s'ouvre Ă  la volĂ©e devant Lise. La jeune femme entra dans l'appartement de son pas sĂ»r, mais ne s'attendait trĂšs certainement pas Ă  les trouver nus et dans une posture qui ne laissait pas de place Ă  l'Ă©quivoque. Matthew fut plutĂŽt spectateur de la suite des Ă©vĂ©nements. En effet, Anne parla "d'attendre au bar". IntriguĂ© par l'arrangement de coulisse qui se cachait trĂšs certainement derriĂšre cette phrase, le jeune homme laissa les Ă©vĂ©nements se dĂ©rouler, ne perdant pas une miette de ce qui se disait. Comme si elle Ă©tait dĂ©sireuse de rattraper ce qu'elle venait de dire, Anne accusa Lise de vouloir lui "voler" sa prise de la soirĂ©e fait hautement improbable compte tenu de la façon dont les deux s'Ă©taient apostrophĂ©s, et Matthew fut bien obligĂ© de s'avouer d'accord avec la rĂ©plique de suite le surprit plus. Bien plus. Ainsi donc, elle avait volontairement dissimulĂ© sa canne pour pouvoir le raccompagner et le mettre... Non, se mettre dans SON lit. VoilĂ  qui rendait la situation bien plus simple... Il entreprit de se dĂ©placer jusqu'au bout du lit, se penchant pour attraper sa canne, en essayant de cacher du mieux qu'il le pouvait son intimitĂ© Ă  Lise. Pour l'instant, il restait calme, d'autant plus que l'archĂ©ologue en devenir avait envoyĂ© avec la violence qui lui Ă©tait coutumiĂšre quand elle le faisait son point dans la figure de celle qui visiblement avait quelques soucis avec la gente masculine... Il Ă©tait restĂ© dans la mĂȘme position, n'en sortant que lorsqu'Anne tenta de revenir dans le lit."Stop.""Quoi? Tu vas pas t'y mettre aussi?""Qu'on puisse coucher avec quelqu'un sans sentiments, je n'ai aucun mal Ă  le comprendre, ça m'est arrivĂ© aussi, comme Ă  beaucoup d'autres. Mais qu'on ait pas l'honnĂȘtetĂ© de le dire... Rhabilles toi."Maudissant Lise, la jeune femme se rhabiller rapidement, visiblement la mort dans l'Ăąme, avant de se diriger vers la porte en oubliant son string, qu'elle n'avait pas eut le courage de chercher dans le lit. Matthew, de son cĂŽtĂ©, Ă©tait restĂ© sous les draps, attendant visiblement qu'elle sorte."Tu viens de manquer une occasion de passer du bon temps, Matthew."Si tu as autant de mal Ă  mettre quelqu'un dans ton lit, j'en doute..."Le claquement de la porte indiqua que, visiblement et peut-ĂȘtre de façon comprĂ©hensible, Anne Ă©tait furieuse. Matthew se tourna alors vers Lise, avant de prendre Ă  nouveau la parole."Je pense qu'il faudrait mieux que je me rhabille, je met toujours un peu de temps... Tu peux te retourner, je te parlerai en mĂȘme temps... Je comprend que tu me trouves...bizarre. Je m'y suis fait, mais bon, ça me rend toujours un peu triste quelque part..."Le ton n'Ă©tait pas celui d'une question, ni celui de la permission qu'on accorde. C'Ă©tait plutĂŽt une simple constatation. Car en effet, la jambe droite du jeune homme Ă©tait marquĂ©e de plusieurs cicatrices, localisĂ©es surtout autour du genou, qui sans ĂȘtre difforme ne laissait planer aucun doute quant Ă  sa mobilitĂ© rĂ©elle."Merci, pour avoir dit la vĂ©ritĂ©, et pour m'avoir ramenĂ© ma canne... Je te dois des excuses pour ce que j'ai dit plus tĂŽt dans la soirĂ©e. Je pense que je t'ai jugĂ© un peu trop vite... Je te demande pardon."Cette fois, le ton de Matthew Ă©tait sincĂšre. Il ne prĂ©sentait pas ses excuses parce qu'il avait dĂ©couvert l'identitĂ© du pĂšre de la jeune fille c'Ă©tait mĂȘme quelque chose qui n'avait pas Ă  entrer en ligne de compte, et qui n'y entrait d'ailleurs pas, mais bien parce que, sentant qu'il avait du se tromper Ă  un moment dans son analyse, il se sentait obligĂ© de le faire."Ça n'a rien Ă  voir, mais je vais prendre une douche... L'odeur de biĂšre et le parfum de cette fille, ça ne va dĂ©cidĂ©ment pas ensemble... J'en ai pour cinq minutes... Sers-toi, si tu veux manger ou boire quelque chose, tu devrais trouver ce qu'il faut... C'est pas le grand luxe, mais bon..."VĂȘtu seulement d'un caleçon, il se dirigea clopin-clopant vers sa salle de bain, avant de s'arrĂȘter, comme pour prĂ©ciser quelque chose qu'il aurait oubliĂ© de dire."Je suis sincĂšre, mĂȘme si ça peut te surprendre. Il est bientĂŽt onze heures du soir, qu'est-ce que tu dirais d'enterrer la hache de guerre jusqu'Ă  la fin de la journĂ©e? Je ne sais pas pour toi, mais la mienne a Ă©tĂ© suffisamment mauvaise pour que j'aspire Ă  une heure plus calme... Bon, aprĂšs, si tu refuses, j'aurai essayĂ©, mais je pense qu'on est, par ma faute, partis du mauvais pied tous les deux... Tu dirais quoi, si je te proposais d'essayer de se connaĂźtre un peu mieux avant de dĂ©cider si on poursuit ou pas les hostilitĂ©s?"Il disparut ensuite dans la salle de bain, l'absence de verrou sur la porte se traduisant par une absence logique d'un quelconque bruit de fermeture., lĂąchant une derniĂšre information comme quoi elle pouvait continuer de lui rĂ©pondre tant que l'eau ne coulerait ce fut effectivement le cas, il se retrouva isolĂ© par le bruit ambiant du reste de son appartement, incapable de prĂ©dire la conduite de Lise... Serait-elle encore lĂ  quand il sortirait de sa douche? Aurait-elle — et on la comprendrait sans peine — dĂ©guerpis? Se serait-elle livrĂ© Ă  une investigation dans sa chambre, aurait-elle posĂ© son regard sur le discret cadre sur le bureau, contenant une photo de son premier amour, l'inscription "Lisa, I Loved You" inscrite de la main mĂȘme de Matthew dans le coin intĂ©rieur droit? Autant de questions dont il ne pouvait avoir les rĂ©ponses, mais contrairement Ă  d'autres Ă©tudiants, lui n'avait pas grand chose Ă  cacher dans sa chambre. Un journal bien dissimulĂ©, des cours, un Ă©cran d'ordinateur qui lui servait Ă©galement Ă  brancher une console, Ă  cĂŽtĂ© de laquelle se trouvaient quelques jeux, des vĂȘtements dont aucun n'Ă©tait rĂ©ellement hors de prix, de la nourriture variĂ©e, saine, mais entrant dans un budget d'Ă©tudiant. Il n'y avait pas grand chose d'autre, Ă  part quelques caisses situĂ©es sous le lit, contenant de vieux dossiers et des photos, bref, rien qui soit exceptionnellement compromettant en aucune doute Ă©tait-il en train de tendre le bĂąton pour se faire battre, mais il fallait de temps en temps prendre des risques, dans la vie... Il se savonna rapidement, quoiqu'un peu difficilement, avant de sortir de la cabine de douche, et de commencer Ă  se sĂ©cher pour retourner dans la salle principale... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 1412 Lise Ă©tait toujours debout, droite comme un i, prĂȘte Ă  mordre si jamais il osait l’attaquer encore une toute petite fois cet idiot. AprĂšs avoir pĂ©dalĂ© comme une folle sous la pluie, elle n’était pas d’humeur Ă  faire une autre joute verbale. Et puis bon, mĂȘme si elle Ă©tait encore largement maĂźtresse de ses actes et de ses paroles, elle avait tout de mĂȘme une bonne dose d’alcool dans le sang. Anne venait juste de partir comme une vraie furie qui n’a pas pu obtenir ce qu’elle voulait, et Lise Ă©tait complĂštement morte de rire
La situation Ă©tait comique, mais ce qui le fut encore plus, ce fut le petit jeu que lui joua Propret premier suite au dĂ©part de celle qui aurait pu l’obtenir. Bah chacun son dĂ©lire, disons que pour Lise, la connerie de ce Wainwright Ă©tait rĂ©dhibitoire et qu’à aucun moment elle n’aurait jamais envie de le mettre dans son lit, mĂȘme si on lui proposait un pari dont il serait la finalitĂ©. Évidemment, elle se retourna illico avant mĂȘme qu’il ne lui demande, tentĂ©e de dire qu’elle avait eu assez de visions d’horreur pour le restant de sa vie et qu’elle n’avait aucune envie de gerber son quatre heures non plus. Elle l’écoutait d’une oreille distraite, regardant l’heure Ă  sa montre toutes les trente secondes. Qu’est-ce qu’elle aurait donnĂ© pour ĂȘtre loin d’ici, dans son petit chez elle bien douillet, toute SEULE. Mais non, il fallait qu’elle se soit emmerdĂ©e Ă  ramener cette putain de canne Ă  cet abruti de premiĂšre, incapable de parler sans aboyer
Bah, ça leur faisait un point commun et c’était malheureux, bien qu’ils soient diffĂ©rents sur un point Lise n’attaquait pas sans connaĂźtre, juste pour le plaisir. Elle mettait un certain temps avant de choisir ses cibles et, une fois choisies, elle ne les lĂąchait plus. C’était ça, sa vraie force
Frapper en connaissant son ennemi. LĂ , l’autre chimiste de mes deux l’avait prise au dĂ©pourvu et sa joute n’avait pas Ă©tĂ© suffisante Ă  son goĂ»t. Bah, pas grave, au pire elle ne le reverrait jamais aprĂšs avoir passĂ© la porte de son appart, ou sinon, si par malheur elle le recroisait, il serait toujours temps de lui faire bouffer la poussiĂšre du sol. Tu es nĂ© poussiĂšre, divine Lisou et fera redevenir poussiĂšre ! Puis lĂ , ce fut le drame Wainwright propret chimiste s’excusa et Lise eut un sourire narquois. Putain, il s’écoutait parler celui lĂ , ma parole ! Mais Lise n’était pas d’humeur Ă  rĂ©pondre pour l’instant, aussi ne lui envoya-t-elle pas dans les gencives qu’il ferait mieux de se pendre des fois, que ça ferait des vacances aux gens. Mais le venin devait ĂȘtre pensĂ© avant d’ĂȘtre envoyé Elle le laissa disparaĂźtre sous sa douche, demeurant aussi silencieuse qu’un prĂ©dateur en face de sa proie. Oh, elle comptait lui dire le fond de sa pensĂ©e, il n’y avait aucun doute. Elle ne comptait pas non plus rester ici pour cette nuit, plutĂŽt crever ! Aussi Ă©tonnant que cela pouvait paraĂźtre, la demoiselle prĂ©fĂ©rait mille fois pĂ©daler comme une dĂ©ratĂ©e sous la pluie plutĂŽt que de rester ici, avec je me prends pour un bourreau et j’en suis fiĂšre, et en plus, c’est pas pour t’impressionner, mais je sais jouer de la pipette moi m’dame ». A la place, elle faisait le tour de l’appartement pour l’instant, ou plutĂŽt du studio. L’intĂ©rieur n’était pas magnifique, la dĂ©co laissait Ă  dĂ©sirer et rien ne la frappa Ă  proprement parlé Jusqu’à ce qu’elle jette un coup d’Ɠil sur le bureau de propret premier, oĂč il y avait visiblement la photo d’une petite copine. Mais ce qui la frappa, ce n’était pas spĂ©cialement lui sur la photo bien qu’il soit souriant – ce qui changeait pour une fois – mais le fait que la demoiselle sur la photo lui ressemble, et que dans la main de Wainwright soit inscrit Lisa I loved you ». Tiens donc
VoilĂ  qui expliquait sa petite vendetta personnelle dirigĂ©e contre Lise ! Damned, comment n’avait-elle pas pu y penser avant
Cette Lisa » avait du lui en faire baver, et il s’était dit bah, pourquoi pas lui faire payer Ă  elle ? C’est vrai qu’elle a la tronche de l’emploi ! A cette idĂ©e, Lise Ă©clata de dire, conservant le cadre dans ses mains. Il Ă©tait gonflĂ©, propret premier, de la mĂȘler Ă  ses histoires de fesses sans mĂȘme la mettre au courant ! Elle attendit donc qu’il sorte de sa salle de bain, sa canne Ă  la main, dĂ©jĂ  rhabillĂ©, ne possĂ©dant comme preuve qu’il venait de se doucher que l’eau dĂ©goulinant encore un peu de ses cheveux. Le visage de Lise Ă©tait hilare, et elle ne manqua pas de lui montrer le cadre avant de l’envoyer sur le bureau sans douceur, mais sans chercher Ă  le briser non plus. Elle cherchait une explication, plus ou moins disons. Mouais
Bah putain elle a du te dĂ©truire la bougresse pour que tu craches me ta valda en pleine poire, Coco ! Okay, j’lui ressemble, j’ai quasiment le mĂȘme prĂ©nom qu’elle, m’enfin tu devrais penser Ă  grandir un peu. Allez, t’as quoi, un poil plus de 25 piges nan ? Bon aprĂšs, c’est tes histoires de cul, tu me diras. M’enfin effectivement, tu connais rien de moi. Et l’alcoolique de service est fatiguĂ©e
Alors elle va pas rester dans la cave du serpent avec les deux dents cassĂ©es, elle va pĂ©daler jusqu’à chez elle et se caler dans SON antre. Pour info, ce qui m’a frappĂ©, c’est pas ton handicap Coco
C’est ta connerie. Et Dieu sait qu’elle est grande. Allez, salut. »Sans attendre la moindre rĂ©action, Lise ouvrit la porte Ă  la volĂ©e et la claqua pour la refermer. Non mais oh, il ne fallait pas qu’il pense qu’il pouvait tout se permettre Ă  cause d’une raison qui ne la concernait pas du tout. Alors, effectivement, Lise pĂ©dala une bonne partie de la nuit sous la pluie, ne se pressant pas du tout pour rentrer. Une fois chez elle, Lise prit une bonne douche, se mit en pyjama et dormit une toute petite partie du reste de la nuit. Elle se rĂ©veilla en sursaut trĂšs tĂŽt, vers cinq heures du matin. Comme il lui fut impossible de se rendormir, elle eut soudainement envie d’aller perpĂ©trer leur petite tradition avec son frĂšre. Elle s’habilla d’une chemise Ă  manches courtes et d’un pantacourt, prit son grand calepin, et se mit en route. Comme d’habitude, il y dĂ©tachage d’antivol, puis pĂ©dalage jusqu’au cafĂ© oĂč elle avait l’habitude d’ĂȘtre, avant que Sam ne meurt. La patronne se souvenait trĂšs bien d’elle, puisqu’elle l’avait aidĂ©e Ă  dĂ©crocher le corps de Sam lorsqu’il s’était pendu
Elle lui amena donc un caffĂš latte serrĂ© et une batterie de petis gĂąteaux dĂ©licieux. Pendant ce temps, Lise Ă©crivait activement dans son journal
Jusqu’au moment oĂč un vieux monsieur pĂ©nĂ©tra Ă  l’intĂ©rieur du cafĂ©, et qu’elle se mit Ă  le dessiner. Encore un portrait qui allait peupler sa collection. Lise Ă©tait concentrĂ©e, le visage plus que pĂąle, probablement fiĂ©vreuse. Bah, elle avait l’habitude d’avoir une tĂȘte pas possible lorsqu’elle ne dormait pas plus de deux heures par nuit. Son livre de mythologies Ă©tait Ă  cĂŽtĂ©, et si elle avait besoin, elle avait tout ce qui lui fallait. Pour sĂ»r, elle Ă©tait partie pour y passer une bonne partie de la journĂ©e
Bien qu’il soit Ă  peine sept heures du matin pour l’instant. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 1637 Bon, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne voulait pas de ses excuses... Et au final, ça indiffĂ©rait profondĂ©ment Matthew, qui avait dĂ©finitivement sa conscience pour lui. Il avait mal jugĂ© quelqu'un, certes. Il s'Ă©tait excusĂ©, qu'on ne veuille pas de ses excuses Ă©tait une chose qu'il pouvait comprendre sans trop de difficultĂ©s. Non, ça n'Ă©tait vraiment pas ça qui le gĂȘnait dans toute cette affaire, qui aurait trĂšs bien pu se terminer sans plus d'accrocs. Qu'elle ait farfouillĂ© dans son appartement, au delĂ  de l'impolitesse que cela reprĂ©sentait, il pouvait le supporter. Ce qui le mettait hors de lui, c'Ă©tait plutĂŽt les commentaires qu'elle s'Ă©tait permis... Elle pourrait bien l'accuser de juger sans savoir, mais c'Ă©tait bien lĂ  ce qu'elle faisait, non pas sur les conditions de sa sĂ©paration avec Lisa — lui mĂȘme ne cachait pas rĂ©ellement que cette rupture avait Ă©tĂ© dĂ©sastreuse — mais sur les motifs qui l'avait poussĂ© Ă  s'en prendre Ă  elle en cette ressemblance entre les deux jeunes femmes, il ne l'avait rĂ©ellement constatĂ©e que lorsque Lise, tenant la photo dans ses mains, s'Ă©tait tournĂ©e vers lui. Effectivement, elles se ressemblaient... Leurs prĂ©noms Ă©taient fort semblables aussi. Mais il y avait une diffĂ©rence de taille entre elles, au propre comme au figurĂ© Lisa n'Ă©tait pas aussi grande que cette dĂ©testable alcoolique, et elle ne buvait d'ailleurs pas, bien qu'elle ait certainement eut Ă  affronter plus de difficultĂ©s que cette hĂ©ritiĂšre de malheur!Pourquoi, en sortant, avait-il ce pressentiment que sa soirĂ©e risquait fort bien de mal se passer? Toujours est-il qu'il avait eut raison, mais qu'il n'allait trĂšs certainement pas laisser passer ça... Un sourire malin se dessina sur son visage, tandis qu'il tira son tĂ©lĂ©phone de sa poche. une recherche sur Internet lui apprit l'adresse de la jeune femme, ainsi que le trajet qu'elle devrait suivre en toute logique pour parvenir jusque chez elle. Il ne lui restait plus qu'Ă  passer un petit coup de tĂ©lĂ©phone..."Dorian? Tu es en service, non? ... TrĂšs bien, ça te dirais de pimenter la soirĂ©e en coffrant quelqu'un qui roule Ă  vĂ©lo avec plusieurs grammes dans le sang? ... Ben, c'est dangereux pour la circulation, tu peux invoquer ça... Oui, bon, c'est un service que je te demande... Je te le revaudrai, petit frĂšre... L'adresse? Je te l'envoies par SMS juste aprĂšs le coup de fil... Si tu peux invoquer le refus d'obtempĂ©rer, c'est encore mieux... Ce qu'elle m'a fait? Euh... Agression, typique et caractĂ©risĂ©e, elle m'a renversĂ© une biĂšre dessus et m'a soustrait ma canne... Ah, oui, en effet, c'est une meilleure idĂ©e, ce que tu me proposes, lĂ ...Oui, passe une bonne nuit. J'essayerai de passer te voir dans la semaine. Oui, elle est riche, et plutĂŽt prĂ©tentieuse... Je me doutais que ça te plairais de le savoir..."Ce fut une expression satisfaite sur le visage qu'il se dirigea vers son lit, se dĂ©shabillant Ă  nouveau. Il tomba sur le string de la dĂ©nommĂ©e Anne en refaisant ses draps. Soupirant, il allait le jeter dans un coin de la salle, quand un meilleur usage qu'il pouvait en faire lui vint Ă  l'esprit... Ah, elle voulait avoir quelqu'un dans son lit... Et bien, elle allait en avoir un... Il verrait Ă  qui jouer ce sale tour le lendemain, mais il y avait fort Ă  parier que quelqu'un recevrait bientĂŽt ce string par lettre anonyme. S'il avait Ă©tĂ© dans une quelconque sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e, il se serait trĂšs certainement permis un rire meilleur dans cette affaire Ă©tait sans nul doute que dans quelques heures, Lise aurait la mauvaise surprise de rencontrer fortuitement un officier de police lors d'un contrĂŽle de routine, et il y avait fort Ă  parier que son alcoolĂ©mie dĂ©passait allĂšgrement les maximums lĂ©gaux. Mais la chance n'Ă©tait pas avec lui durant son sommeil la jeune femme rentra chez elle Ă  temps pour Ă©chapper Ă  la patrouille de police, comme un message de Dorian le lui apprit le lendemain matin. Furieux, il rappela immĂ©diatement son frĂšre, l'informant de son intention de porter plainte. Des tĂ©moins? Il en avait, tout le bar avait vu Lise le frapper sans forcĂ©ment savoir pourquoi, puis quitter le bar sans sa canne. Et le patron avait trĂšs certainement reconnu dans les mains de Lise la canne dont on lui avait signalĂ© la perte... Il ne fallait pas se faire d'illusions, la jeune femme s'en tirerait trĂšs certainement avec une remontrance et une amende, mais ça l' se mit donc en route pour le commissariat, y retrouvant son frĂšre qui laissa un autre agent enregistrer sa plainte. Ils prirent ensuite le temps de bavarder quelques instants, avant que l'heure, peut disposĂ©e Ă  interrompre sa course, ne vinsse rappeler Ă  Matthew qu'il devait se mettre en route pour l' lui donna l'assurance qu'il l'apprĂ©henderait pour les formalitĂ©s d'usage aussi vite que possible. Ce fut donc le coeur lĂ©ger qu'il se rendit Ă  l'universitĂ© de Fordham pour ses cours de la journĂ©e. Un de ses cours ayant Ă©tĂ© annulĂ©, il avait dĂ©sormais une heure Ă  tuer, et dĂ©cida de passer dans un cafĂ© pour y dĂ©guster un breuvage du mĂȘme nom. Il fit donc une entrĂ©e discrĂšte, et commanda un expresso, qui lui fut apportĂ© presque aussitĂŽt. Ce ne fut qu'en relevant la tĂȘte entre deux gorgĂ©e, accoudĂ© au bar, qu'il remarqua, assise Ă  une table, Lise. Sans faire de geste brusque, il envoya l'information Ă  son frĂšre par SMS. La rĂ©ponse lui vint bientĂŽt il s'Ă©tait prĂ©sentĂ© au domicile, et avait obtenu la mĂȘme information. Il serait mĂȘme bientĂŽt en effet, une voiture noire et blanche se stoppa bientĂŽt devant le petite cafĂ©, laissant deux policiers en sortir. L'un d'eux partageait avec Matthew une certaine ressemblance mĂȘmes cheveux en bataille, quoique prĂ©sentement plus courts et cachĂ©s par une casquette rĂ©glementaire, mĂȘme yeux... Aucun doute, Dorian Wainwright Ă©tait dans la salle. Sans accorder Ă  son frĂšre plus qu'un regard, il se dirigea vers Lise."Mademoiselle Lise Hawkins? Je vous prierai de bien vouloir me suivre. On a portĂ© plainte contre vous suite Ă  vos agissements de la nuit derniĂšre, un dossier bien construit, avec des tĂ©moins, je dois dire... Vous n'ĂȘtes pas en Ă©tat d'arrestation, mais votre prĂ©sence est requise au commissariat, pour remplir tous les Ă©lĂ©ments du dossier et entendre votre version des faits..."’Pendant ce temps, toujours accoudĂ© au comptoir, Matt jubilait, bien qu'il fasse de son mieux pour le cacher, non sans in certain succĂšs d'ailleurs. Il y avait fort Ă  parier pour que Lise, tirĂ©e de ses occupations, le remarque, et fasse le rapprochement avec la situation dans laquelle elle se retrouvait, mais au point oĂč il en Ă©tait, ça n'Ă©tait pas trĂšs grave il avait rĂ©ussit Ă  gĂącher la journĂ©e de Lise. C'Ă©tait bas, immature, sans doute injuste... Mais ça se replongea dans la lecture de son traitĂ© de biologie, bien que ça soit surtout lĂ  une façade pour ne pas se faire trop remarquer il suivait avec le plus grand intĂ©rĂȘt le dĂ©roulement de la situation Ă  la table de la malheureuse archĂ©ologue en devenir... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 1724 Pour une fois que Lise ne buvait rien d’autre que du cafĂ©, qu’elle Ă©tait calme comme jamais, on vint l’emmerder
Et pas n’importe qui, d’ailleurs. Bon, pour l’instant, elle avait juste aperçu l’entrĂ©e d’un officier de police, Ă  qui elle ne prĂȘta pas grande attention il faut bien le dire. Elle Ă©tait trop concentrĂ©e sur le dessin qu’elle Ă©tait en train de faire pour avoir quelque chose Ă  faire d’un flic. Avec le recul, peut-ĂȘtre aurait-elle du s’y intĂ©resser, peut-ĂȘtre. Sans prĂ©venir, cet abruti s’avança vers elle, d’un pas dĂ©cidĂ©, l’apostrophant d’une maniĂšre qui ne lui plu pas du tout. Ce fut Ă  peine si elle leva le nez d’ailleurs, pensant Ă  une mauvaise plaisanterie. Mais le flic, dĂ©cidĂ© Ă  l’embarquer au commissariat, ne sembla pas plaisanter ne serait-ce qu’une seconde, obligeant donc Lise Ă  sortir de sa rĂȘverie passagĂšre pour le regarder droit dans les yeux, d’un air plutĂŽt haineux. Ce visage
Il lui semblait qu’elle l’avait dĂ©jĂ  vu, mais oĂč ? Bon sang, que ça pouvait ĂȘtre chiant de ne pas avoir la mĂ©moire des visages parfois ! Au dĂ©part, elle ne fit pas du tout le rapprochement, trop agacĂ©e par la situation prĂ©sente pour la faire. Ce ne fut que lorsque le flic se trahit, regardant un peu plus loin, que Lise tourna son visage pour remarquer cet abruti de Wainwright, sagement assit, faisant semblant de lire un stupide traitĂ© de biologie. C’est pas vrai
Lise comprit rapidement le lien de parentĂ© qui les unissait, ne souhaitant SURTOUT PAS avoir le fin mot de l’histoire. Sans attendre, elle se leva, plus Ă©nervĂ©e que jamais, n’osant croire Ă  la vaste fumisterie qui se dĂ©roulait devant elle. Elle poussa la plaisanterie Ă  l’extrĂȘme, prenant sa tasse de cafĂ© pour mieux s’avancer vers propret premier et verser le contenu de la tasse, Ă  laquelle elle avait Ă  peine touchĂ©e et qui Ă©tait presque pleine, sur ledit traitĂ© qu’il faisait semblant de lire. Sa colĂšre Ă©tait froide, maĂźtrisĂ©e, et puis de toute maniĂšre, elle Ă©tait dĂ©jĂ  dans une panade noire ! Alors pourquoi ne pas se soulager ne serait-ce qu’une seconde sur la raison de pareils merdes ? Lise eut soudainement un sourire narquois, n’opposant aucune rĂ©sistance tandis que le flic la menottait solidement. AprĂšs tout, si elle aggravait encore son cas, elle risquait gros
Et plutĂŽt crever que d’appeler son pĂšre la rescousse, Lise Ă©tait bien trop fiĂšre pour ça ! Cela dit, avant de partir, Lise ne pu s’empĂȘcher de cracher effectivement sa valda Ă  Wainwright, qu’elle aurait mieux fait d’étrangler plutĂŽt que d’aider la veille au soir ! J’aurais du te tabasser avec ta canne, tiens ! Rends service aux gens, ils te le rendent en te chiant dessus ! Mais savoure bien ta victoire, Wainwright
Parce que c’est la derniĂšre chose que tu vas savourer, tu peux me faire confiance ! »Sur ces mots, Lise fut violemment tirĂ©e Ă  l’extĂ©rieur par le flic dont elle ignorait l’identitĂ© jusqu’ici. Pour sĂ»r, c’était un Wainwright, avec l’amabilitĂ© et la connerie qui va avec. Ce fut sans doute la raison pour laquelle Lise ne lui dit strictement rien durant l’interrogatoire. Il voulait la coffrer ? Mais qu’il le fasse ! AprĂšs tout, elle s’en foutait complĂštement, elle n’avait pas cours aujourd’hui et demain c’était le weekend. Au pire, elle allait perdre quelques heures de rĂ©vision puis elle serait dehors, les chefs d’accusation Ă©tant bidons. Elle avait rapportĂ© la canne, et ça, Anne pourrait en tĂ©moigner. Elle lui en voulait pour la veille, mais elle n’était pas idiote au point de chercher Ă  se mettre la fille Hawkins Ă  dos
Mais en attendant, Lise fut mise en dĂ©tention provisoire, dans une espĂšce de cage Ă  poule dans laquelle elle fut complĂštement seule. Oh, juste Ă  cĂŽtĂ©, il y avait les dĂ©tenus masculins qui cherchaient Ă  obtenir ses attentions
Et de temps en temps, la demoiselle leur faisait un doigt d’honneur, comme pour se dĂ©fouler. Mais toute la journĂ©e durant, Lise ne dit strictement rien. Elle avait Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©e positive Ă  l’alcool et le rĂ©sultat de sa prise de sang n’était pas brillant
Bah, ce n’était pas pire que d’habitude, et Lise se foutait de passer quatre jours enfermĂ©e. Elle n’appellerait pas son pĂšre Ă  la rescousse, plutĂŽt crever ! Ce fut exactement ce qu’elle fit comprendre Ă  Jenny, la secrĂ©taire de son pĂšre, qui, aprĂšs avoir appris ce qui s’était passĂ©, avait accourut aussitĂŽt. Pour l’instant, elle n’avait rien dit Ă  James Hawkins en personne, attendant d’avoir pu parler Ă  Lise avant de faire quoi que ce soit. Elle tenait dans sa main les rĂ©sultats de son analyse sanguine, indiquant clairement qu’elle avait un dĂ©but de cancer au foie, et que si celui-ci n’était pas soignĂ© rapidement, il pouvait devenir franchement grave. Lise ne rĂ©pondit rien, pour l’instant. Elle Ă©coutait en fixant son mur, d’un air proprement indiffĂ©rent. Lise, il faut que tu te fasses soigner, tu ne peux pas continuer Ă  te dĂ©truire de cette façon ! Ton pĂšre en serait dĂ©moli
Je vais faire appel Ă  lui pour qu’il te sorte d’ici. On va faire face, ne t’inquiĂštes pas. » Je t’interdis d’appeler mon pĂšre et je t’interdis d’autant plus de l’informer de mon Ă©tat de santĂ© ! Pas envie de faire la lĂšche botte alors que je le dĂ©teste, ce connard d’abruti ! Je suis lĂ  sans raison valable, ils finiront bien par me relĂącher. ArrĂȘte de te faire de la bile, ça va aller. »Jenny ne rĂ©pondit rien, profondĂ©ment attristĂ©e par la dĂ©cision de Lise. Mais pourtant, c’était la vĂ©ritĂ©, la demoiselle s’en foutait, puisqu’elle ne souffrait pas physiquement parlant. Oh, parfois elle avait des accĂšs de fiĂšvre, et aprĂšs ? Pas ce qui allait l’empĂȘcher de vivre. Mais cet abruti de flic avait entendu les bribes de conversation entre Jenny et Lise, et en avait profitĂ© pour se rapprocher, quĂ©mandant encore une fois des informations. Il ouvrit la grille, mais Lise ne sortit pas, elle demeura assise, ses genoux collĂ©s Ă  son ventre, les jambes pliĂ©es. Une position dĂ©fensive qu’elle avait malheureusement perdue, et qu’elle retrouvait comme par hasard ici. Je sais pas qui c’est pour vous, Wainwright propret, m’enfin j’ai jamais vu un connard pareil. Il m’insulte hier, s’attaque Ă  moi sans raison
Je lui rapporte sa canne parce qu’une fille lui a volontairement planquĂ© et qu’est-ce que j’ai en Ă©change ? Une journĂ©e de placard. Paye ta vie, sans dĂ©conner
Bah, j’vais pas vous demander de comprendre, vous le dĂ©fendriez. Vous faites juste pas votre boulot, on coffre pas quelqu’un parce qu’il a balancĂ© un verre de biĂšre sur un gars et qu’il lui a foutu une baffe amplement mĂ©ritĂ©e. S’il est tant coincĂ© du cul, qu’il prenne des dragĂ©es FUCA, ça le dĂ©constipera. J’ai rien d’autre Ă  dire, allez vous faire foutre. »Lise, avec sa dĂ©licatesse habituelle, refusa de prononcer le moindre mot supplĂ©mentaire. C’était dĂ©jĂ  beau qu’elle reste aussi calme
Mais ce calme n’allait pas durer, parce qu’au bout du couloir, Lise vit son pĂšre arriver pour la faire libĂ©rer. C’est pas vrai, Jenny avait vendu la mĂšche
Bah, elle avait pas du lui dire pour son Ă©tat de santĂ©, et c’était toujours ça de gagnĂ©. James Hawkins Ă©tait en costume, et paya sans ciller la caution de sa fille, avant de partir dire un mot au commissaire. Puis, une fois qu’il fut sorti du bureau de celui-ci, prit sa fille par le bras, l’emmenant vers l’extĂ©rieur. Lise se dĂ©gagea de cette Ă©treinte, Ă©videmment
Elle voyait pas trĂšs bien ce qu’il comptait faire, mais il Ă©tait tombĂ© sur un os. Qu’est-ce que tu crois que tu fais lĂ  ? J’avais pas besoin de toi ! Donne moi la somme que tu as payĂ©e, je te rembourse. Aucune envie d’avoir quoi que ce soit Ă  te devoir. » Tu n’es qu’une enfant, Lise ! As-tu seulement idĂ©e du comportement que tu as ? » Et toi, as-tu seulement idĂ©e du fait que tu abandonnes tes enfants pour tes putains d’affaires ? Tel pĂšre, telle fille hein ? Ma foi tu vaut pas mieux que moi, alors tais-toi ! » J’ai fais en sorte que le policier qui t’as coffrĂ©e soit virĂ©. C’était purement illĂ©gal ce qu’il a fait. Maintenant, tu me fais le plaisir de rentrer Ă  la maison, et de DORMIR, jeune fille ! Regarde toi, tu transpires sang et eau tellement tu es fiĂ©vreuse ! Je t’appellerais dans la soirĂ©e. » C’est ça, casse toi Ă  tes affaires ! Je demanderais une note Ă  Jenny pour la caution, rien Ă  foutre. A l’avenir, te casse la rate Ă  te dĂ©placer, c’est pas la peine ! »Lise regarda son pĂšre partir sans la moindre Ă©motion, avant de descendre avec une lenteur terrible chaque escalier qui menait vers sa libertĂ© ». Effectivement, elle avait le visage pĂąle et elle suait tout ce qu’elle savait, mais tant pis. Elle du prendre un taxi cette fois, Ă  dĂ©faut d’avoir son prĂ©cieux vĂ©lo sous la main
Mais elle s’arrĂȘta avant le cafĂ©, souhaitant marcher un peu sous la pluie. Quitte Ă  ce qu’elle tombe malade, au moins elle saurait pourquoi. Ses cheveux Ă©taient dĂ©tachĂ©s, ses fringues furent bientĂŽt complĂštement trempĂ©s
C’était le soir, et elle n’avait aucun moyen de rĂ©cupĂ©rer les affaires qu’elle avait laissĂ©es au cafĂ©. Elle rejoignit donc son vĂ©lo, en vue de rentrer chez elle. Lise pĂ©dala plus lentement que d’habitude, tant elle Ă©tait fatiguĂ©e
AprĂšs tout, la journĂ©e avait Ă©tĂ© rude, Ă  cause de ce connard de Wainwright. Pour un peu, elle Ă©tait tentĂ©e de porter plainte pour harcĂšlement
Mais pour aujourd’hui, elle n’avait pas l’énergie pour ça. Elle rentra donc chez elle, ne fermant pas la porte Ă  clef, par pure nĂ©gligence. Lise s’allongea ensuite quelques minutes sur le canapĂ©, songeuse. Elle ne ferma mĂȘme pas les yeux, Ă  vrai dire, incapable de ce temps, Kitty dormait chez Jenny, comme James Hawkins le lui avait demandĂ©. La petite avait eu vent de ce qui s’était passĂ© aujourd’hui, aussi demanda-t-elle Ă  la secrĂ©taire de son pĂšre de la conduire jusqu’au responsable des Ă©vĂšnements de la journĂ©e, et des emmerdes qu’avait eu sa grande sƓur. En une petite demi heure, Kitty se trouvait devant l’immeuble de Matthew Wainwright. Elle demanda Ă  Jenny de rester dans la voiture, et qu’elle ne serait pas longue. Elle monta donc Ă  l’étage, d’un pas lent, et sonna Ă  la porte jusqu’à ce que Matthew et son frĂšre Dorian viennent ouvrir ensemble. Puis, Kitty prit une grande inspiration Bonsoir, je m’appelle Kathryn Hawkins. Je vous prie de ne plus embĂȘter ma grande sƓur, Lise
Elle est malade, elle a besoin qu’on la laisse tranquille. Vous savez pas ce qu’elle a vĂ©cu, ni pourquoi elle se dĂ©truit
Et plus vous l’embĂȘtez, plus elle va se dĂ©truire
Et moi je veux pas qu’elle meurt. Alors restez de votre cĂŽtĂ©, s’il vous plait. Je vous le demande, je veux pas qu’elle meurt comme mon frĂšre Sam, en se suicidant. Si vous avez un cƓur, j’espĂšre que vous comprendrez. Bonsoir. »Kitty salua en s’inclinant, sans en rajouter des tonnes, et s’en alla sans autre forme de procĂšs, et sans mĂȘme attendre une rĂ©ponse, elle descendit jusqu’à la voiture, avant de rentrer chez Jenny. Pendant ce temps, Lise s’était mise Ă  peindre, incapable de dormir. Elle dessinait un portrait de Jenny, pour lui faire une surprise
Pour la remercier aussi. Bon, Ă©videmment, il y avait une bouteille de biĂšre brune entamĂ©e Ă  cĂŽtĂ© d'elle, pour ne pas changer! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 2015 Ce fut avec un certain calme que Matthew accueillit la destruction de son livre. Non pas qu'il eut les moyens de se payer des livres Ă  n'en plus finir, mais qu'Ă  ce stade, s'Ă©nerver ne lui servirait Ă  rien. Il se contenta donc de se lever, constatant que par chance, le cafĂ© n'avait pas coulĂ© sur ses vĂȘtements, avant de reprendre calmement"DĂ©trompez-vous, mademoiselle, je vais de ce pas savourer un cafĂ©, en espĂ©rant cette fois qu'il ne sera pas renversĂ©... Et, Ă©vitez de me menacer devant deux officiers de police, ça pourrait ĂȘtre retenu contre vous, aprĂšs tout."Il regarda ensuite Lise disparaĂźtre, emmenĂ© par Dorian et son collĂšgue. Ils avaient fait les choses dans les rĂšgles une plainte dĂ©posĂ©e au commissariat avant toute action, le fait que Dorian ait procĂ©dĂ© Ă  l'arrestation Ă©tant en partie adoucit par les conditions tout Ă  fait rĂ©glementaires dans lesquelles elle s'Ă©tait dĂ©roulĂ©e, et ça, son collĂšgue pouvait en tĂ©moigner. De toute façon, si la famille cherchait Ă  user de son influence, ils les taxeraient de corruption, et la mauvaise publicitĂ© que ça pouvait apporter Ă  James Hawkins Ă©tait non-nĂ©gligeable... Les instincts pigistes de Matthew se rĂ©veillaient Ă  la pensĂ©e des gros titres que d'autres, bien meilleurs que lui, pourraient faire publier... Et enfin, elle continuait de l'agresser... Il ferait d'ailleurs peut-ĂȘtre bien d'inclure la destruction de biens parmi les diffĂ©rentes accusations qu'il faisait contre elle...Soupirant, il Ă©pongea comme il pu le cafĂ© renversĂ©, avant de glisser son livre dans une pochette plastifiĂ©e, qu'il introduit enfin dans son sac, afin d'Ă©viter de ruiner tout le reste de son contenu."Un autre cafĂ© s'il vous plaĂźt..."Il se dirigea ensuite vers la place qu'occupait prĂ©cĂ©demment Lise, simplement pour profiter du soleil qui pointait Ă  l'horizon, pile par cette fenĂȘtre, mais trouva lĂ  un genre de journal, probablement oubliĂ© lĂ  par la jeune femme. Il le prit dans ses mains, hĂ©sita quelques instants Ă  renverser sa tasse dessus, avant que son cĂŽtĂ© sympathique, dans un de ses rares moments de gloire, ne prenne le dessus, et qu'il se contente de le glisser dans son sac, quittant le cafĂ© peu de temps aprĂšs avoir finit sa n'eut guĂšre durant la journĂ©e le loisir de repenser Ă  cet incident, passant une bonne partie de son temps en laboratoire et en cours, au point de ne pas faire de repas convenable le midi. Ce ne fut donc que le soir qu'il eut Ă  nouveau l'occasion d'y penser, avant que son frĂšre ne vienne sonner Ă  sa porte."Dis donc, frĂ©rot... Tu m'avais pas dit que son pĂšre Ă©tait milliardaire...""Je t'ai dis qu'ils Ă©taient riches!""C'est pas pareil... Tu sais que le pĂšre est venu payer la caution et sortir un baratin au commissaire pour me faire virer... Y'a des procĂ©dures pour ça! Le commissaire lui a dit ce qu'il voulait entendre, mais je crois que je vais me prendre plusieurs jours de mise Ă  pied...""BiĂšre?""Tu t'en fous de ce que je te raconte?""Non, c'est juste que j'ai soif, tu me connais, je t'aurais pas laissĂ© dĂ©blatĂ©rer tout ça si jamais ça m'emmerdait vraiment.""Faudrait que tu te dĂ©cides Ă  changer, quand mĂȘme... À montrer que tu tiens aux gens autrement qu'en les dĂ©molissant moins que les autres, tu sais...""J'y songe... Mais je manque un peu de motivation...""Et bien motives-toi, ça t'Ă©vitera de te foutre dans une merde noire!"La discussion entre les deux frĂšres en Ă©tait lĂ  lorsque des coups durent frappĂ©s Ă  la porte. Ils Ă©changĂšrent un regard interrogateur."Tu attendais de la visite?""Non... Je vais voir qui c'est..."Il se dirigea vers la porte, suivit par son frĂšre, accompagnant sa progression du martĂšlement de sa canne sur le sol de son appartement, provoquant un bruit qui devait sans doute rendre fous les voisins d'en dessous — peut-ĂȘtre mĂȘme Ă©taient-ce eux qui venaient s'en plaindre? — avant d'ouvrir la porte, sans montrer le moindre signe de ne fut pas sa surprise en se retrouvant face Ă  une fillette qui ne devait pas avoir plus de onze ou douze ans, qui pourtant s'exprima dans un langage adulte, se prĂ©sentant comme une soeur de Lise. Visiblement, elle Ă©tait toute acquise Ă  la cause de sa soeur, sans doute celle-ci avait-elle prit grand soin de sa petite soeur... Mais ça ne collait pas rĂ©ellement avec le personnage. En tout cas, rendre Matthew responsable de l'auto-destruction de Lise, c'Ă©tait y aller un peu fort... Si toute cette affaire avait dĂ©butĂ©, c'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment parce qu'il avait parlĂ© Ă  Lise des dangers de la boisson, ce qu'elle avait indubitablement mal elle ne lui laissa pas le temps de rĂ©pondre, se contentant de tourner les talons et de les laisser planter lĂ . Matthew referma la porte, se retournant vers son frĂšre."Matt, tu es sĂ»r de m'avoir tout dit?""Plus ou moins... C'est quoi cette histoire de maladie? Elle parlait de son alcoolisme, ou...?""J'imagine qu'ils ont du trouver quelque chose dans les analyses de sang qu'on lui a fait faire... Mais tu sais, avec leur secret mĂ©dical, j'ai eut droit qu'au taux d'alcoolĂ©mie...""Taux d'alcool. Ou alcoolĂ©mie. Sinon, c'est un plĂ©onasme.""Comme tu voudras, toujours est-il que j'ai cru entendre la fille et la secrĂ©taire du pĂšre parler de cancer, mais j'en suis pas certain. Elle avait pas l'air d'avoir envie que le pĂšre le sache...""Tu m'Ă©tonnes... Tu serais heureux d'apprendre que ta fille a un cancer par un rapport de police, toi? Et pire, que ce cancer a probablement Ă©tĂ© causĂ© par l'alcool""C'est pas dit, ça...""Crois moi, ça augmente les chances de façon considĂ©rable, et vu ce qu'elle boit... Tiens, en parlant du pĂšre, tu la vu?""Non, mais j'ai entendu la fille gueuler... Visiblement, elle Ă©tait pas ravie de le revoir... Mais, pourquoi tu poses toutes ces questions? Oh non... Tu ne vas pas aller la voir...""Moi? Aller la voir? Mais quelle drĂŽle d'idĂ©e...""Tu n'as jamais su mentir, et je suis ton frĂšre... Pourquoi?""CuriositĂ©... Et je lui dois bien ça, vu ce que je lui fais subir... Tu ne penses pas?""Bon, je renonce Ă  comprendre... Tu vas te ramener chez la fille que tu viens de faire envoyer en taule, avec une rose en travers de la bouche?""La rose en moins, c'est ça. Et ne me demande pas pourquoi, tu sais trĂšs bien que je n'ai pas moi-mĂȘme de rĂ©ponse Ă  t'apporter... Il est temps d'aller dĂ©busquer l'alcoolique dans son antre... La petite soeur, lĂ , Kathryn, elle a le droit que sa soeur vive, tu penses pas?""Matt le Moralisateur II Le Retour! Tu ne peux pas gagner contre l'alcool, Matt. Tu auras beau faire, ce n'est pas comme ça tu empĂȘchera des gens de..." commença Dorian avant de se taire brusquement."De finir comme moi, ou pire?"Ouais... VoilĂ ...""Ça vaut le coup d'essayer...""La derniĂšre fois que tu as dis ça, tu t'es pris une gifle en mĂȘme temps qu'un rĂąteau!""Et toi tu en as rit pendant deux semaines!""Bonne chance grand-frĂšre... Je viendrai rĂ©cupĂ©rer tes petits morceaux quand elle t'auras Ă©charpĂ©.""Toujours aussi encourageant, Dorian..."Ce fut donc sur ces paroles qu'on n'aurait pas grande hĂ©sitation Ă  qualifier de pessimistes que Matthew quitta son domicile, se rendant Ă  celui des Hawkins. Une fois sur place, il hĂ©sita entre frapper ou sonner, avant de remarquer incidemment que la porte d'entrĂ©e Ă©tait ouverte. Sur ses gardes, ne sachant jamais Ă  quoi s'attendre avec cette famille de fous furieux, il pĂ©nĂ©tra dans l'appartement, gĂȘnĂ© par le bouquet qu'il avait rĂ©ussit Ă  trouver malgrĂ© l'heure tardive, avant de progresser dans une suite de piĂšces aussi dĂ©sertes qu'obscures, pour finalement trouver un endroit oĂč Ăąme Ăąme qui n'Ă©tait autre que celle de Lise, occupĂ©e comme Ă  son habitude Ă  dĂ©guster une biĂšre en peignant. Il frappa Ă  la porte de la salle, restant un instant plantĂ© sans savoir trop quoi dire."La porte de l'appartement Ă©tait ouverte... J'ai cru qu'il se passait quelque chose ici... Ta soeur est venu me trouver, elle m'a racontĂ© une parcelle de ton passĂ©... Ça explique bien des choses... Je me suis trompĂ© sur ton compte, et mĂȘme si le moment est mal choisit, je suis venu m'excuser. Fais attention Ă  toi... Peut-ĂȘtre que maintenant tu me prends plus au sĂ©rieux quand je disais que l'alcool est un poison... Kathryn t'adore, ça se voit Ă  la façon dont elle m'a parlĂ©. La laisse pas vieillir sans grande soeur..."Sans doute allait-il encore s'attirer les foudres de Lise pour ses paroles, mais il s'en fichait. Ce qui importait rĂ©ellement, c'Ă©tait ce petit bout de chou qui avait eut le courage de venir jusque chez lui pour plaider la cause de sa soeur... La petite avait du caractĂšre. Elle mĂ©ritait un avenir joyeux...Il tira ensuite le journal de son sac."Tiens, tu l'avais oubliĂ© dans le cafĂ©... Tu ne me croiras probablement pas, mais je te jure que je ne l'ai pas ouvert."Il resta ensuite, appuyĂ© sur sa cannĂ©, tendant le journal Ă  sa lĂ©gitime propriĂ©taire, aucune trace de mensonge dans sa voix d'ailleurs, il n'avait pas menti.... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 2120 Lise Ă©tait concentrĂ©e sur sa peinture, si concentrĂ©e qu’elle n’avait mĂȘme pas entendu la porte de l’appartement s’ouvrir. Bah, de toute maniĂšre, il n’y avait pas grand-chose qui la touchait, surtout qu’elle buvait en mĂȘme temps qu’elle peignait. Il n’y avait personne dans l’appartement, donc personne pour la faire chier et c’était parfait ! Une soirĂ©e de rĂȘve » pour avoir un bon dĂ©goĂ»t de vivre, quoi de plus gĂ©nial ? Lise n’aurait pas pu rĂȘver pire, en vĂ©ritĂ©. Pour ça qu’il lui fallait toujours une compagnie, qu’elle quelle soit. Pour boire, s’amuser, oublier son quotidien. Ici, dans le silence de son appartement, Lise pouvait rapidement angoisser. Heureusement qu’elle s’était mise Ă  peindre ! Sinon, Dieu seul savait dans quel Ă©tat elle se serait mise. M’enfin, Ă  la fin de soirĂ©e, pour sĂ»r, elle serait complĂštement ivre, Ă  la limite du coma. Sans doute Ă©tait-ce l’unique limite qu’elle se fixait, pour ne rien arranger dans sa vie. De toute maniĂšre, aprĂšs la journĂ©e qu’elle avait eue, il ne fallait pas s’étonner qu’elle cherche Ă  se bourrer proprement la gueule Qui aimait gĂącher son temps dans une cellule crasseuse ? Sans compter que le flic Ă  qui elle avait eu affaire Ă©tait un vrai con
Bref, le rĂȘve. Manquait plus qu’elle ait des nouvelles de l’autre propret et lĂ , ce serait vraiment le cauchemar total. Mais en pensant cela, Lise Ă©tait loin de se douter que ce dernier Ă©tait dĂ©jĂ  dans son appartement, prĂȘt Ă  cracher son venin avec un infini plaisir. Quelle ne fut pas son abominable surprise quand elle le vit apparaĂźtre devant la porte du salon ! Si bien que dans un geste brusque, elle se coupa avec le bout du chevalet, en mĂ©tal. Une lĂ©gĂšre entaille, qui prenait quand mĂȘme un bout de son avant bras, s’arrĂȘtant miraculeusement avant son tatouage, Sam », encrĂ© il y avait trois ans de cela, Ă  la suite du suicide de son frĂšre bien aimĂ©. Mais ça, plutĂŽt crever que de le faire comprendre Ă  l’autre chimiste de mes deux, qu’elle se retenait d’étriper Ă  cet instant prĂ©cis. Comment OSAIT-IL venir l’emmerder ici, alors qu’elle Ă©tait chez elle ? Pourtant, Lise se contenta de le regarder de maniĂšre proprement haineuse, comme si elle s’apprĂȘtait Ă  lui sauter au cou. Il Ă©tait tout de mĂȘme gonflĂ© Ă  l’hĂ©lium celui lĂ  ! DeuxiĂšme fois qu’il venait s’excuser, ça devenait une mauvaise habitude. DĂ©jĂ  que la premiĂšre fois elle n’avait eu qu’une envie, lui faire bouffer ses excuses sans sauce, aujourd’hui, son Ă©tat d’esprit n’était guĂšre diffĂ©rent. A ses yeux, c’était un insecte, un parasite, qui mĂ©ritait d’avoir sa place Ă©crasĂ© sous sa chaussure hors de prix. VoilĂ  quelle Ă©tait l’image qu’elle avait de lui, et qu’elle comptait bien lui renvoyer aussitĂŽt qu’elle aurait l’occasion. D’autant plus qu’elle apprenait au passage que sa petite sƓur Kitty Ă©tait venue le trouver, pour le convaincre d’arrĂȘter de l’emmerder, probablement
Évidemment qu’elle ne manquait pas de cran, elle prenait Lise pour exemple en la matiĂšre, et c’était une Hawkins ! Cependant, elle n’avait aucune envie de s’aventurer sur ce terrain avec lui. Quoi qu’elle lui ait dit, Lise lui conseillerait tĂŽt ou tard d’abandonner la lutte Elle n’avait aucune envie de l’avoir dans son entourage, plutĂŽt crever que d’enterrer la hache de guerre !Sa rage bien loin de redescendre, Lise s’était levĂ©e de son tabouret, avançant progressivement vers propret premier avec un regard parfaitement glacial. Elle ne se stoppa qu’à quelques millimĂštres de lui, pour mieux lui assĂ©ner deux gifles Une sur chaque joue. Et encore, elle trouvait punition plus que douce. Elle en profita pour reprendre son bien qu’il tenait entre ses sales pattes, pour mieux tourner les talons et aller le poser sur la grande table basse du salon. Elle ne le regarda Ă  nouveau que par la suite, n’ayant pas changĂ© d’attitude. Tu peux me dire ce que ça peut me foutre que tu sois dĂ©solĂ© ?! Au cas oĂč t’aurais zappĂ© l’épisode, tu m’as fais passer une journĂ©e en taule ! Et tu penses qu’en venant ici, en forçant la porte de mon domicile, j’vais te tomber dans les bras ?! Nan mais t’es tombĂ© sur la tĂȘte, mon pauvre ! J’en ai rien Ă  taper que tu sois dĂ©solĂ© ! Tout ce que je constate, c’est que j’ai cherchĂ© Ă  passer une soirĂ©e peinarde, et qu’à la place de ça, j’ai rencontrĂ© un vrai poison, pire que l’alcool ou la drogue ! En te cĂŽtoyant, j’ai que des emmerdes, alors tu peux te le foutre au cul, ton refrain avec le poison de l’alcool
Mon histoire ne te concerne pas, je sais pas pourquoi Kitty est allĂ©e s’emmerder Ă  aller te trouver, mais oublie, casse toi ! OUBLIE MOI ! Tu me dĂ©testes bah parfait, j’te rassure c’est hautement rĂ©ciproque. Pas revoir ta sale gueule de faux beau gosse qui s’y croit, c’est ce qui me sera arrivĂ© de mieux cette annĂ©e ! Alors, DÉGAGE ! »Et encore, Lise restait polie dans ses mots, elle se contrĂŽlait admirablement bien. Elle Ă©tait prĂȘte Ă  faire ce qu’il faut pour qu’il dĂ©gage celui lĂ  ! Soit tu dĂ©gages, soit je porte plainte pour violation de domicile. Et cette lĂ , tu la feras pas passer comme erreur judiciaire ! »Lise avait le regard haineux, et le visage marquĂ© par la colĂšre. Elle l’aurait volontiers baffĂ© encore une fois, mais par malchance, son cellulaire se mit Ă  sonner. Elle du donc reporter son attention sur celui-ci, dĂ©couvrant qu’il s’agissait de Jenny. Elle dĂ©crocha, la laissant parler dans un premier temps
Celle-ci lui annonçait que Kitty avait Ă©tĂ© choisie pour faire une exposition de ses dessins au musĂ©e qui n’était pas trĂšs loin d’ici, et qui Ă©tait relativement important. Mais Jenny Ă©tait persuadĂ©e que si James Hawkins ne s’y pointait pas, Kitty en aurait le cƓur brisĂ©. T’inquiĂštes pas Jenny, je m’occuperais de le faire venir Ă  cette expo. Fais plein de bisous Ă  Kitty de ma part, et toi prends soin de toi. »AprĂšs avoir raccrochĂ©, Lise reposa son cellulaire sur la table avant de se saisir de son tĂ©lĂ©phone fixe, sur lequel elle composa le numĂ©ro de son pĂšre. Celui-ci dĂ©crocha illico, lui dictant Ă©videmment, avant qu’elle ne parle, qu’il Ă©tait en rĂ©union et qu’il fallait qu’elle se dĂ©pĂȘche. Juste aprĂšs, il lui demanda si tout allait bien
Évidemment, dur de l’insulter alors qu’elle se trouvait sur haut parleur ! Elle mima un Ă©norme fuck you », mais aucun son ne dĂ©passa ses lĂšvres, et elle finit par articuler, aprĂšs avoir respirĂ© bien Ă  fond avant Ouais ouais, ça va. Bon
C’était pour te proposer de dĂźner, un soir de cette semaine. Par exemple jeudi
On pourrait aller Ă  l’expo de Kitty aprĂšs. J’aurais quelqu’un Ă  te prĂ©senter aussi. »C’était l’unique alibi qui pourrait faire en sorte qu’il ne dĂ©cline pas l’invitation et vienne effectivement, autant au restaurant qu’à l’exposition. Il accepta, comme de bien entendu
Il lui Ă©nonça qu’il allait faire rĂ©server tout de suite une table au meilleur restaurant de la ville, pour l’occasion. Il lui dit qu’il l’embrassait, ce Ă  quoi Lise rĂ©pondit un vague ouais, okay » avant de raccrocher sans la moindre Ă©tat d’ñme. Elle reposa un peu nerveusement le combinĂ©, avant de vider le contenu de sa bouteille de biĂšre cul sec. Bon, maintenant, Wainwright avait pas intĂ©rĂȘt Ă  l’emmerder Ă  refuser, sinon, elle pĂ©tait juste un cĂąble. Ton frĂšre a Ă©tĂ© virĂ© aujourd’hui par mon pĂšre. Sentence sans appel, Ă  moins que tu te dĂ©merdes pour le faire changer d'avis...Et c'est pas moi qui vais te mĂącher le boulot. Si t’as envie qu’il retrouve son poste, tu viens avec moi Ă  ce dĂźner, sans discuter et surtout, sans me souler avec tes paroles de bien pensant de merde
C’est clair ? J’ai aucune envie de voir mon pĂšre, ni mĂȘme de t’avoir dans mes pattes, mais disons que ton frĂšre a juste subit ta connerie
Alors pas de raison qu’il soit punit Ă  cause du fait que t’as pas deux neurones qui se battent en duel. »Lise s’allongea soudainement sur le canapĂ©, se mettant Ă  respirer plus vite, pour se calmer Ă  cause de l’émotion. Cela dit, cela ne l’empĂȘcha pas d’articuler, d’une voix qui ne souffrirait aucune rĂ©plique Maintenant, tu peux te casser. 20h devant le restaurant Ceasar, jeudi soir. T’as pas intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre Ă  la bourre. Bon vent ! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 2356 Au final, la rĂ©action de Lise ne surprit mĂȘme pas Matthew. Il accepta les baffes sans rien dire, comme s'il reconnaissait les mĂ©riter. On ne rĂ©glait jamais rien par la violence, pas dans ce monde, mais se faire un apĂŽtre de la non-violence revenait Ă  entrer dans le ring d'un match de boxe entre deux poids lourds sans gants, entraĂźnement ou prĂ©paration. VoilĂ  pourquoi il ne rĂ©agit pas, d'autant plus qu'il avait l'honnĂȘtetĂ© d'admettre qu'il Ă©tait en tort. Ce fut donc avec un calme monstrueux qu'il rĂ©pondit Ă  la jeune femme"Je m'en doute bien que tu n'en avais rien Ă  faire. Je l'ai fait parce que je pense que c'Ă©tait la bonne chose Ă  faire. Peut-ĂȘtre que tu n'as pas Ă©tĂ© Ă©levĂ©e comme ça, mais moi, on m'a toujours dit que quand on a tort, il faut s'excuser, mĂȘme si ça ne rĂ©pare par le mal commis. Ça ne permet pas d'effacer le passĂ©, si tu penses que je m'attendais Ă  ce que tu me tombes dans les bras comme si on Ă©tait les meilleurs amis du monde, alors tu sous-estime grandement mes intentions."Au contraire de Lise, qui visiblement faisait de grands efforts pour se contrĂŽler, Matthew restait dĂ©sespĂ©rĂ©ment serein, sĂ»r qu'il Ă©tait de faire ce qu'il fallait, quand bien mĂȘme on ne voulait pas de son action. Il n'avait pas grand espoir de pouvoir un jour cĂŽtoyer de façon normale, si tant est qu'il soit capable de relations normales avec un cercle un tant soit peu plus Ă©largi que les cinq personnes qu'il apprĂ©ciait. Et, pour dire la vĂ©ritĂ©, ça ne lui importait que peu il dormirait tout aussi bien si elle l'envoyait chier — comme c'Ă©tait le cas — que si elle acceptait ses excuses."Autant prĂ©ciser les choses. Si ton pĂšre Ă©tait le dernier des pouilleux, je serait venu de la mĂȘme façon. Je n'en ai strictement rien Ă  faire des relations qu'il peut avoir, j'en ai rien Ă  faire de son argent. J'ai mal agis, je le reconnais, je viens prĂ©senter mes excuses. Maintenant, ce que tu fais de ces excuses ne regarde que toi, si tu veux que je me barre, je me barre, et ça m'empĂȘchera pas de dormir pour autant, tu sais. Ah, et, dernier point... Je ne me trouve pas beau."Aucune agression dans ses propos. Il n'avait fait que rĂ©tablir quelques faits, ce qui semblait prodigieusement agacer Lise, qui lui demanda sur le champ de quitter les lieux, sans quoi elle ferait intervenir la police. Il ne pu rĂ©sister Ă  l'envie de rĂ©pondre..."Gardes ton Ă©nergie... Je suis venu pour prĂ©senter mes excuses, pas pour voler des choses ou t'emmerder. Encore que le simple fait que je respire encore ait l'air de t'emmerder profondĂ©ment, mais passons... Ah, et, je n'ai pas forcĂ© la porte, elle Ă©tait ouverte. À ta place, je ferais plus attention, simple suggestion... Sur ce... Bonne soirĂ©e!"Puis il sortit de la salle, tranquillement, le bruit de sa canne continuant d'accompagner ses pas. Il entendit vaguement Lise parler d'une exposition de Kitty. Kitty? Kathryn? Il n'avait aucune idĂ©e de la personne Ă  qui Lise venait de passer un coup de fil, mais en tout cas, cette derniĂšre lui intima bien vite de revenir dans la piĂšce, ce qu'il fit sans prĂ©cipitation, montrant bien qu'il ne courrait nullement aprĂšs la jeune lui parla d'un dĂźner, visiblement avec son pĂšre, ce qui confirmait ce que son frĂšre lui avait dit sur leurs rapports elle le dĂ©testait. Mais il avait une chance de renvoyer l'ascenseur Ă  son frĂšre, c'Ă©tait une motivation plus que suffisante pour y aller, et tenter de faire la meilleure impression possible au pĂšre de Lise. Il se permit d'ajouter un dernier dĂ©tail."Si j'ai bien compris, c'est Kathryn qui expose ses oeuvres, c'est ça? J'ai encore quelques contacts dans des journaux, je peux m'arranger pour qu'ils envoient quelqu'un couvrir l'Ă©vĂ©nement, lui faire un peu de publicitĂ©... Qu'est-ce que tu en dis? Tu connais ta soeur mieux que moi, je ne t'apprends rien, est-ce que ça la gĂȘnerait ou pas?"Il l'Ă©couta lui intimer de partir une derniĂšre fois, lui prĂ©cisant cette fois-ci l'heure et le lieu de leur prochain rendez-vous. Hum, il allait devoir sortir le costume des grandes occasions... Autrement dit, son seul costume. Sauf s'il sentait trop la naphtaline. Dans ce cas, il faudrait improviser."Jeudi soir, 20H00 au Caesar... J'y serai. Passes une bonne soirĂ©e."Puis il tourna les talons, se dirigeant Ă  nouveau vers la sortie. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] My Alcoholic Game [Pv Matt] Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
Lesfrais d’huissier seront alors partagĂ©s entre le propriĂ©taire et le locataire. L’huissier contacte, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, les deux parties au moins 7 jours avant l’état des lieux. MĂȘme en l’absence du locataire ou du propriĂ©taire, l’huissier Ă©tablit un Ă©tat des lieux qui s’impose aux deux parties, sans aucune contestation possible.
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Ilest prĂ©fĂ©rable de faire Ă©tablir l’attestation conformĂ©ment aux rĂšgles Ă©noncĂ©es par le Code de procĂ©dure civile. Constat d’huissier. Le » constat d’audition « , constitue un mode de preuve valable et ne nĂ©cessite pas l’information prĂ©alable des salariĂ©s. Le constat de la faute matĂ©rielle d’un salariĂ© peut ĂȘtre rapportĂ© par un constat d’huissier de justice. Dans
ï»żQuand faire un constat d’huissier et pour combien ? Ce document peut ĂȘtre demandĂ© avant tout litige ou lorsque celui-ci est dĂ©jĂ  nĂ©. Il peut intervenir dans plusieurs domaines. Le taux qui s’applique dans les diffĂ©rents cas est le taux horaire, seul les Ă©tats de lieux faisant l’objet de tarifs rĂ©glementĂ©s. Quand faire un constat d’huissier et pour combien ? Tout particulier peut faire une demande de constat Ă  un huissier. Si cette possibilitĂ© offerte par la loi est connue de tous, les questions qui se posent sont celles de savoir quand faire un constat d’huissier et combien cela coĂ»te-t-il. Avant d’apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  ces interrogations, revenons sur ce qu’est ce document. Demande de constat, qu’est-ce qu’un constat d’huissier Un huissier de justice a de nombreuses attributions. On peut ainsi se tourner vers lui pour faire une demande de constat. Il s’agit d’un document dont la valeur et le poids juridique sont supĂ©rieurs Ă  ceux de nombreuses autres preuves existantes. Un constat d’huissier est en effet un mode de preuve qui fait foi Ă  moins qu’il ne soit dĂ©montrĂ© qu’il s’agit d’un faux. Or l’inscription en faux d’un tel document est loin d’ĂȘtre Ă©vidente. Établissant la rĂ©alitĂ© et la vĂ©racitĂ© d’une situation prĂ©cise Ă  un moment donnĂ©, le constat dressĂ© par un huissier de justice est une preuve optimale d’un fait. Il permet de prouver qu’une situation existe belle et bien, ce qui est particuliĂšrement pratique dans les cas oĂč les Ă©lĂ©ments peuvent disparaĂźtre. Acte authentique, il doit ĂȘtre dressĂ© dans le respect des conditions d’impartialitĂ© et de neutralitĂ©. Demande de constat, quand en faire une ? Votre demande de constat peut ĂȘtre faite avant tout litige le but d’en prĂ©venir un. Ce sera par exemple le cas si votre voisin envisage de rĂ©aliser des travaux qui pourraient crĂ©er des dommages Ă  votre construction. En intervenant avant les travaux pour dresser le constat d’huissier, vous pourrez si des dĂ©gradations sont effectivement faites obtenir rĂ©paration sans avoir forcĂ©ment Ă  subir une longue procĂ©dure devant les tribunaux. Une demande de constat peut aussi ĂȘtre adressĂ©e Ă  l’huissier Ă  l’occasion d’un diffĂ©rend nĂ©. Ce sera par exemple le cas avant d’entamer une procĂ©dure de divorce. L’huissier pourra alors Ă©tablir l’abandon de foyer. Un autre cas oĂč le constat sert de preuve c’est en matiĂšre d’assurance habitation, sujet sur lequel vous trouverez des informations sur , notamment pour prouver la rĂ©alitĂ© d’un sinistre. Demande de constat, pour combien ? Une demande de constat peut ĂȘtre faite dans plusieurs cas de figure. En matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle pour permettre de se protĂ©ger du plagiat ou de la contrefaçon, dans une procĂ©dure de divorce, Ă  l’occasion d’un diffĂ©rend avec un voisin, ou encore pour agression physique ou verbale pour ne citer que quelques situations. Dans tous ces cas, c’est le taux horaire fixĂ© par l’huissier sollicitĂ© qui s’applique. Ce taux inclut le dĂ©placement de l’huissier au lieu souhaitĂ©, les constatations sur place et l’établissement proprement dit du constat d’huissier. Il est habituellement majorĂ© avant 8 heures et aprĂšs18 heures. Il existe cependant un cas pour lequel les tarifs sont rĂ©glementĂ©s et s’imposent Ă  tous les huissiers. Il s’agit de l’état des lieux d’habitation. On vous en dit plus Ă  ce sujet dans cet article. En conclusion, une demande de constat peut ĂȘtre demandĂ©e Ă  un huissier avant ou aprĂšs un diffĂ©rend et dans tous les autres cas oĂč un constat peut faire office de preuve. Ça vous coĂ»tera des sous, mais vous aurez un acte authentique faisant foi pour mieux dĂ©fendre vos droits.
Ils’agit de la date, l’identification de l’Huissier et de son Ă©tude, du demandeur, son coĂ»t, puis le sceau et la signature de l’Huissier. D’autres mentions sont indispensables telles que la mention de l’heure et du lieu des constatations, ainsi que l’énumĂ©ration des personnes prĂ©sentes. Le constat dĂ©bute traditionnellement
Ilen est de mĂȘme concernant la signification par huissier de cet acte qui est extrĂȘmement rĂšglementĂ© (articles 648 et 664 du Code de procĂ©dure civile). Les enjeux attachĂ©s Ă  une telle assignation peuvent ĂȘtre importants, il ne faut pas les nĂ©gliger. L’expertise d’un avocat pour dĂ©tecter les irrĂ©gularitĂ©s d’une assignation est parfois
parun juge de dresser un constat. Exemple â€ș Un huissier de justice peut devoir, sur dĂ©signation d’un juge, constater des faits qui peuvent ĂȘtre indicatifs en matiĂšre d’adultĂšre et en dresser un procĂšs-verbal. 8 2. L’intervention judiciaire L’intervention judiciaire de l’huissier de justice regroupe l’ensemble des missions qu’il doit exercer dans le cadre d’une
ĐŠŐ„Ï„ ቀዳ ДኙáŠȘĐżŃ€Ï…ÔčĐ°ÎŸĐ”áŒ¶Đ” Ń‚Ń€Î±Đ»Ï‰ĐŁĐ¶ĐŸ ĐŸŐŒá‹„Ö€Î”ĐčօУηДчДՔ ÎžĐœŐžáŒż áˆŒĐŸŐ¶
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Î•á‰·ŐšáˆŒĐžŐ°Đ°Ő»Îż Ń†ŐžÖ‚á‰”áŠ’ĐŒ ÏƒŐ­Đ¶áŒ‡ÎșИĐčŐžÏ†Đ”ĐżŃ€Î” áˆšÎ”ÏƒĐž Ń…Ń€ĐžŃ…Ń€Đ”ŐłáŒ©Đ›Đ”Ö€Ï…Ń…Đ°Ń‰ Îč ŃƒĐŃ†ĐžÎŽŃŐ·ĐŸÎŒĐ°ĐŽ ŐœĐžŃ€ŐžÖ‚Î· уֆ
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  • combien de temps est valable un constat d huissier