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Pour voir cette carte, n’hĂ©sitez pas Ă  tĂ©lĂ©charger un navigateur plus rĂ©cent. Chrome et Firefox vous garantiront une expĂ©rience optimale sur notre site. LoyerRue de la Ville l'ÉvĂȘque (Paris 8Ăšme): obtenez le prix Ă  la location d'un appartement ou d'une maison Rue de la Ville l'ÉvĂȘque (Paris 8Ăšme) si vous dĂ©sirez loyer un bien immobilier au m2 ou au global. Seloger: estimation gratuite des loyers par quartier, ville, dĂ©partement et rĂ©gion. Le nouveau Bulletin historique de la Ville de MontpellierPlan des anciennes fortifications de Montpellier, 1898Plan de Montpellier au Moyen-Age, 1895Plan du projet Antigone, 1980Carte viticole de l'HĂ©rault, 1900Environs de Montpellier et centre de l’HĂ©rault, 1891Plan d’évolution des quartiers Boutonnet et Beaux-Arts, 2007 Plan du Jardin des plantes, 1942Projets et tracĂ© dĂ©finitif des Arceaux, 1766Plan de la ville et citadelle de Montpellier, 1724Carte des cĂŽtes du Languedoc, vers 1744Carte gĂ©ologique de l’arrondissement de Montpellier, 1876Plan du centre de Montpellier, 1946Projet de lotissement du polygone, de reconnaissance militaire au nord de Montpellier, 1836Plans des trois Ă©cluses sur le canal de Grave, 1861Projet urbain pour Montpellier, dĂ©but XIXe sPlan d’amĂ©nagement du centre de Montpellier, 1855 Plan du centre de Montpellier, 1825Montpellier et ses abords, Bulletin historique de la Ville de Montpellier n°41, est consacrĂ© Ă  la mĂ©decine et Ă  la santĂ© publique Ă  Montpellier du Moyen Âge Ă  nos jours. En savoir plusPlan des anciennes fortifications de Montpellier, 1898Plan au 1/4000, orientĂ© Ă  l’ouest, joint Ă  l’étude intitulĂ©e Des enceintes successives de la ville de Montpellier et de ses fortifications» par Albert VigiĂ©, et qui a Ă©tĂ© publiĂ©e en 1898 dans le bulletin de la SociĂ©tĂ© languedocienne de gĂ©ographie. Ce plan lithographiĂ© en couleurs par L. Combes combine plusieurs sources un plan au trait noir ou rouge au 1/4000 de la ville mĂ©diĂ©vale annexĂ© aux Recherches topographiques sur Montpellier au Moyen Age» publiĂ©es par L. Guiraud en 1895 cf. Plan de Montpellier au Moyen Age» dans la mĂȘme rubrique, une restitution par A. VigiĂ© du siĂšge de 1622 avec fortifications rĂ©centes en jaune et vert, et dispositif d’attaque en rouge, enfin pour situer l’ensemble, des voies et bĂątiments en rose issus du plan d’ A. Kruger de 1896 observable au niveau Ilot de la cartographie fin XIXe s dans l’application Delta, symbolisĂ©e par . Dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIe s, les idĂ©es de la RĂ©forme selon Jean Calvin, thĂ©ologien français exilĂ© en Suisse, ont suivi le cours du RhĂŽne pour venir s’ancrer durablement rive droite, notamment dans le Vivarais et les CĂ©vennes, et en plaine Ă  l’est de la vallĂ©e de l’HĂ©rault. A partir de 1560, des conflits armĂ©s vont opposer pendant une trentaine d’annĂ©es les huguenots aux catholiques, jusqu’à ce que le roi de Navarre et chef du parti protestant, devienne le roi de France Henri IV, grĂące Ă  une conversion de circonstance. En 1598, son Ă©dit de Nantes accorde libertĂ© de culte, Ă©galitĂ© politique et maintien des places de sĂ»retĂ© aux protestants. Son fils Louis XIII voudra rĂ©affirmer le pouvoir royal catholique, et il fera assiĂ©ger plusieurs villes françaises, dont Montpellier qui avait acquis le statut de place de sĂ»retĂ© lors d’un siĂšge levĂ© en 1577. A partir de 1621, se prĂ©parant Ă  soutenir un nouveau siĂšge, les consuls de Montpellier firent doubler en un temps record la Commune ClĂŽture par un systĂšme de fortifications avec bastions adaptĂ©s aux progrĂšs de l’artillerie canons Ă  boulets mĂ©talliques Ă  partir du XVe s. Les matĂ©riaux de construction Ă©taient rĂ©cupĂ©rĂ©s dans les faubourgs dĂ©jĂ  bien ruinĂ©s, qui finirent par ĂȘtre rasĂ©s. RestituĂ©s en 1898 sur le plan d’A. VigiĂ©, on peut voir ces ouvrages de dĂ©fense sur le plan esquissĂ© lors du siĂšge de 1622 par Jean Fabre, ingĂ©nieur du roi cf. cartographie dĂ©but XVIIe s, niveau Commune. Son croquis est orientĂ© au sud pour en faciliter la lecture Ă  Louis XIII qui suivait les opĂ©rations depuis une tour d’observation Ă©levĂ©e contre le mas qu’il occupait cf. vue n° ce dernier Ă©tait la propriĂ©tĂ© du premier consul d’Aimeric, dont le nom sera dĂ©formĂ© en MĂ©ric son domaine est aujourd’hui municipal, aprĂšs avoir appartenu Ă  la famille du peintre FrĂ©dĂ©ric Bazille. En remettant ce plan Ă  l’endroit Ă  l’aide de la fonction de rĂ©orientation cf. onglet Orienter, on identifiera entre autres la Font Putanelle, fontaine du XVe s toujours en place de nos jours due Ă  l’initiative de Jacques CƓur, le pont trinquat effectivement coupĂ©, les tours et remparts entourant l’üle de Maguelone que Richelieu a fait dĂ©manteler en 1632, comme bien d’autres places fortes. La ville rĂ©sista si bien pendant six semaines qu’elle put nĂ©gocier sa reddition, moyennant la destruction de ses seules fortifications rĂ©centes et l’installation Ă  demeure d’une garnison royale, ce qui entraĂźna la construction de 1624 Ă  1627 d’une citadelle oĂč se trouve le lycĂ©e Joffre par Jean de Beins 1577-1651, prĂ©curseur de Vauban. Cet ingĂ©nieur et gĂ©ographe du roi, venu avec les renforts du DauphinĂ©, s’était dĂ©jĂ  rendu cĂ©lĂšbre en cartographiant cette province. En 1626, il termina sa carte en couleurs du Bas-Languedoc qui ne sera jamais gravĂ©e, et que l’on peut observer en grande partie aux niveaux Pays et Canton. C’est une Ɠuvre d’autant plus remarquable qu’exĂ©cutĂ©e avec les instruments rudimentaires d’alors; elle se distingue par son Ă©tendue en latitude de La Voulte-sur-RhĂŽne Ă  Perpignan, alors en Espagne, la reprĂ©sentation du relief massifs, collines, falaises, sites perchĂ©s, dunes, les localitĂ©s clairement nommĂ©es et symbolisĂ©es, la personnalisation des villes par ex. citadelle de Montpellier mise en avant, arĂšnes de NĂźmes et d’Arles, la diversitĂ© des informations ponts, chemins, source du Lez, etc.. Les lieux y sont plus rĂ©duits d’ouest en est que du nord au sud, car la mesure prĂ©cise du temps, nĂ©cessaire aux calculs de longitude, n’était pas encore au point. Au milieu de la mer, une boussole est inscrite dans une rose des vents locaux. Quelques annĂ©es aprĂšs le siĂšge de 1622, Ziarko Polonius a rĂ©alisĂ© un plan Ă  grande Ă©chelle de Montpellier, avec tracĂ© approximatif des voies. Ce document semi-perspectif fait ressortir la Commune ClĂŽture qui a Ă©tĂ© conservĂ©e avec quelques vieux bastions devant certaines portes. Il montre aussi les stigmates des luttes passĂ©es cathĂ©drale trĂšs endommagĂ©e, remparts nord Ă©chancrĂ©s par les boulets, et une citadelle neuve dessinĂ©e en dĂ©tail. Aux niveaux Ilot et Parcelle, on peut en observer une copie rĂ©alisĂ©e dans les annĂ©es 1630 pour un recueil de plans appartenant Ă  Gaston d’OrlĂ©ans, frĂšre de Louis XIII. Enfin, de cette Ă©poque antĂ©rieure Ă  la construction du Canal du Midi et Ă  la crĂ©ation du port de SĂšte, on trouvera aussi, au niveau Aire de la cartographie dĂ©but XVIIe s, un extrait de la carte de la partie mĂ©ridionale du Languedoc au 1/600 000 environ, gravĂ©e aux armes de Louis XIII et publiĂ©e avec la partie septentrionale en 1631 par la veuve de Jean Le Clerc. Celle-ci achevait ainsi la constitution progressive du Théùtre gĂ©ographique du royaume de France», premier atlas de la France commencĂ© en 1594 sous le rĂšgne d’Henri IV par Maurice Bouguereau, et repris ensuite par Jean Le Clerc pĂšre et fils. Plusieurs documents d’époque, parmi lesquels Le journal du siĂšge» de 1622, des mĂ©moires et quelques gravures ont servi le travail des historiens. Albert VigiĂ© 1843-1928 s’y rĂ©fĂšre, ainsi qu’aux publications de ses prĂ©dĂ©cesseurs, pour son Ă©tude des fortifications de Montpellier qu’il dĂ©veloppe surtout pour les Ă©vĂšnements de 1622. Il a Ă©tĂ© professeur de 1880 Ă  1914 Ă  la facultĂ© de droit de Montpellier et en a Ă©tĂ© le premier doyen, aprĂšs le rĂ©tablissement en 1878 de cette vĂ©nĂ©rable institution elle avait disparu Ă  la RĂ©volution. A Montpellier, l’enseignement du droit remonte au XIIe s; au Moyen Age, il Ă©tait localisĂ© sur le versant sud du Puy Arquinel le Peyrou actuel, comme l’indique le plan de Louise Guiraud, et par consĂ©quent celui d’Albert VigiĂ©. La rue de l’Ecole de droit en garde le souvenir. Origine des documents Collection particuliĂšre pour le plan d’Albert VigiĂ© et BibliothĂšque Nationale de France pour les cartes et plans du dĂ©but XVIIe s intĂ©grĂ©s Ă  l’application de Montpellier au Moyen-Age, 1895Plan de la ville mĂ©diĂ©vale de Montpellier avec ses enceintes et ses faubourgs, lithographiĂ© par L. Combes au 1/4000. Ce document orientĂ© Ă  l'ouest est annexĂ© aux Recherches topographiques sur Montpellier au Moyen Age » publiĂ©es par Louise Guiraud en 1895. La ville de Montpellier s'est formĂ©e Ă  partir d'un manse un domaine agricole donnĂ© en 985 par le comte de Melgueil ancien nom de Mauguio Ă  un certain Guilhem, fondateur d'une dynastie. Juste Ă  l'est oĂč se trouve le lycĂ©e Joffre, il y avait MontpelliĂ©ret, qui faisait partie du domaine de l'Ă©vĂȘque. Entre la colline de Montpellier et celle de MontpelliĂ©ret, portant l'ancienne Ă©glise St Denis, passaient les pĂšlerins de St Jacques de Compostelle ; sur leur chemin allaient ĂȘtre amĂ©nagĂ©es les rues du Pila St Gely, de la Vieille Aiguillerie, du CollĂšge, de la Monnaie, et Jacques CƓur anciennement FlocariĂ©. Au dĂ©but du XXIe s, ce trajet, avec sa continuation Ă  travers l'Ecusson, a Ă©tĂ© matĂ©rialisĂ© au sol par des clous dorĂ©s portant une coquille St Jacques et l'inscription camin roumieu chemin des pĂšlerins.Au centre de ce plan de 1895, apparaĂźt en rouge la muraille primitive de la ville construite au dĂ©but du XIIe s. qui abritait notamment le chĂąteau seigneurial St Nicolas prĂšs de la place PĂ©trarque, dĂ©moli au milieu du XIIe s, le quartier de la Condamine qui en dĂ©pendait, l'Ă©glise Ste Marie dont la crypte se trouve sous la place Jean JaurĂšs, le palais de Guilhem VI Ă  peu prĂšs Ă  l'endroit oĂč sera construit l'hĂŽtel Richer de Belleval au XVIIe s, le quartier juif de Castel-Moton il en reste un bain lustral souterrain, le mikvĂ©, un habitat groupĂ© en rond autour de l'Ă©glise St Firmin dĂ©truite au XVIe s, mais le plan circulaire du quartier subsiste prĂšs de l'Ă©glise Ste Anne. Les spĂ©cialistes actuels s'accordent Ă  quelques variantes prĂšs sur le tracĂ© Ă©tabli par Louise Guiraud, sauf pour le secteur du Cannau qu'ils considĂšrent hors les le mariage en 1204 de Marie de Montpellier, fille de Guilhem VIII et hĂ©ritiĂšre des seigneurs de Montpellier, avec Pierre II, roi d'Aragon, la ville va dĂ©pendre des rois d'Aragon, puis de Majorque de 1276 Ă  1349, tout en Ă©tant dotĂ©e d'un rĂ©gime consulaire bĂ©nĂ©ficiant d'une rare autonomie. Signe du pouvoir municipal, les consuls poursuivent la construction d'une nouvelle enceinte au pĂ©rimĂštre Ă©largi aux quartiers rĂ©cents et Ă  une partie du domaine de l'Ă©vĂȘque la Commune ClĂŽture. Celle-ci annexe le camin roumieu transformĂ© en artĂšre commerçante, tout comme les rues menant Ă  l'Ă©glise Ste Marie devenue Notre-Dame des Tables Ă  ne pas confondre avec l'actuelle, par rĂ©fĂ©rence aux tables des changeurs la bordant. PrĂšs de cette derniĂšre est installĂ©e en 1205 la premiĂšre maison consulaire hĂŽtel de ville. Cette enceinte urbaine intĂšgre aussi la rĂ©sidence de l'Ă©vĂȘque, dite Salle l'EvĂȘque, ainsi que le palais royal bĂąti sur les ruines de l'Ă©phĂ©mĂšre chĂąteau-fort seigneurial de Guilhem VII Ă  proximitĂ© du palais de justice actuel.La ville intra-muros Ă©tait divisĂ©e en quartiers, dĂ©nommĂ©s sixains ou septains selon leur nombre sur ce plan de 1895, chaque Ăźlot urbain porte l'initiale de l'Ă©glise Ă©ponyme de son sixain de rattachement. La forme de son contour lui vaut aujourd'hui le surnom d'Ecusson c'est l'empreinte laissĂ©e par la Commune ClĂŽture bien identifiable sur les plans et vues aĂ©riennes, du fait de l'alignement des maisons dĂ©bordant les remparts par empiĂ©tement sur les fossĂ©s comblĂ©s Ă  la fin du XVIIIe s, que suivent aussi les boulevards. Les principaux vestiges aisĂ©ment visibles de cette enceinte sont la partie infĂ©rieure de la Tour de la Babote et les murs attenants, ainsi que la Tour des Pins. A proximitĂ© de cette derniĂšre se trouve l'ancienne chapelle du monastĂšre St BenoĂźt et St Germain, fondĂ© en 1364 par le pape d'Avignon Urbain V, qui a Ă©tĂ© consacrĂ©e cathĂ©drale St Pierre en 1536. Avec son chƓur agrandi et une tour reconstruite au milieu du XIXe s, c'est le seul Ă©difice religieux mĂ©diĂ©val conservĂ© dans l'Ecusson ; il date des premiĂšres dĂ©cennies du rattachement de la ville de Montpellier Ă  la faubourgs s'Ă©taient dĂ©veloppĂ©s autour de la Commune ClĂŽture avec pour seule protection des portaliĂšres portes fortifiĂ©es barrant les voies d'accĂšs Ă  la ville. Il s'y trouvait bien des Ă©tablissements religieux, des hĂŽpitaux, des Ă©coles, des maisons d'agriculteurs et d'artisans. AprĂšs les pillages du milieu du XIVe s, on construisit une ligne dĂ©fensive reliant ces portaliĂšres qui comportait peu de sections en pierre, comme l'indique son nom de Palissade. On en aura une vision extrapolĂ©e sur le plan publiĂ© en 1737 avec l'Ă©tude historique de Montpellier par Charles d'Aigrefeuille qui est observable au niveau Quartier de la cartographie Delta dĂ©but XVIIe s et XVIe s, alors que Louise Guiraud 1860-1918 n'en propose ici prudemment qu'une restitution partielle. Cette Ă©rudite s'est distinguĂ©e par ses nombreuses communications scientifiques sur l'histoire locale. Elle a participĂ© en 1913 aux fouilles de la crypte et des caveaux dĂ©couverts Ă  l'occasion de la dĂ©molition de la Halle aux Colonnes qui avait remplacĂ© en 1807 l'Ă©glise Notre-Dame des Tables rasĂ©e Ă  la fin du XVIIIe s cf. vue n° Ă  partir du XVIIe s et dont le souvenir se perpĂ©tue dans les armoiries de la ville. Origine du document MĂ©diathĂšque centrale Emile Zola de Montpellier MĂ©diterranĂ©e du projet Antigone, 1980Plan reproduit sur une plaquette de prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de l'opĂ©ration Antigone en 1990, rĂ©duit Ă  partir du plan de masse dĂ©finitif rĂ©alisĂ© en 1980 au 1/800 par le Taller de Arquitectura de Ricardo Bofill. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, l'extension du centre ville sur les anciens terrains du polygone militaire s'est faite au moyen d'une dalle de bĂ©ton franchissant la voie ferrĂ©e. A proximitĂ© d'un centre commercial moderne le Polygone tournĂ© vers l'intersection ComĂ©die-Esplanade, un nouvel hĂŽtel de ville prĂ©cĂšde un alignement de bĂątiments administratifs INSEE, Equipement, etc. le long de l'allĂ©e Henri II de Montmorency. D'autre part, un ensemble de tours d'habitation est Ă©levĂ© entre l'avenue des Etats du Languedoc et l'allĂ©e du Nouveau Monde. Le tout formant une pince ouverte autour d'installations du gĂ©nie militaire. Ces rĂ©alisations vont ĂȘtre dĂ©passĂ©es vers l'est par le projet du maire Georges FrĂȘche qui, peu aprĂšs son Ă©lection en 1977, veut crĂ©er Ă  partir de lĂ  un quartier s'Ă©tendant jusqu'aux berges du Lez, lien naturel entre Montpellier et la mer MĂ©diterranĂ©e. Cet important programme d'amĂ©nagement urbain est confiĂ© Ă  l'architecte catalan Ricardo Bofill, fondateur Ă©ponyme du Taller de Arquitectura l'Atelier d'Architecture. On lui donne le nom d'Antigone jouant d'antagonisme avec celui de Polygone, et rĂ©fĂ©rence Ă  l'antiquitĂ© grecque dont sont adaptĂ©s frontons, colonnes, pilastres et autres Ă©lĂ©ments de dĂ©cor prĂ©fabriquĂ©s en bĂ©ton teintĂ© dans la masse. Il s'agit d'un ensemble monumental conçu comme un enchaĂźnement de places s'Ă©tirant le long d'un axe qui reprend prĂ©cisĂ©ment la direction de celui ordonnant Arceaux, Promenade du Peyrou, arc de triomphe, et rue Foch. Ainsi, l'immeuble des Echelles de la Ville est adossĂ© en biais contre le mur aveugle du Polygone, pour en compenser l'orientation, tout en le masquant et en permettant le passage en dĂ©nivelĂ© des piĂ©tons; ceci se vĂ©rifie plus facilement du ciel que du sol, par ex. sur les vues aĂ©riennes de l'application Delta . A l'autre bout de la perspective, un vaste hĂ©micycle d'habitation s'ouvre sur le Lez dont le lit a Ă©tĂ© rectifiĂ© que domine, depuis l'autre rive, l'hĂŽtel de rĂ©gion achevĂ© en 1988. De la façade supĂ©rieure des Echelles de la Ville Ă  l'alignement sur l'avenue de la Pompignane, le projet se dĂ©veloppe sur 1000 m de long. L'aspect gĂ©omĂ©trique du quartier repose sur un tracĂ© rĂ©gulateur. A l'origine de l'opĂ©ration se trouve la place quadrilobĂ©e du Nombre d'or, inaugurĂ©e en 1984 cf. vue n° Elle est dessinĂ©e Ă  partir d'un carrĂ© central de 48 m de cĂŽtĂ© Ă©gal au diamĂštre de chacun des quatre demi-cercles l'entourant ; l'Ă©cart entre demi-cercles opposĂ©s rapportĂ© Ă  leur diamĂštre correspond au Nombre d'or, 1+√5/2, considĂ©rĂ© comme gĂ©nĂ©rateur de proportions harmonieuses. Les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments architecturaux d'Antigone rĂ©pondent Ă  d'autres constructions dans cet esprit, le carrĂ© de 48 m de cĂŽtĂ© Ă©tant rĂ©duit en sous-multiples, par emboĂźtements diagonaux successifs. Apparaissant sur ce plan de 1980, et encore projetĂ©e en orange sur le plan de ville de 1987 cf. vue n° de 1975-2000, une place trilobĂ©e est prĂ©vue entre la place de Thessalie et celle de l'Europe, Ă  laquelle seront substituĂ©es une piscine olympique et une mĂ©diathĂšque. Hormis ces deux grands Ă©quipements, l'ensemble rĂ©alisĂ©, y compris les Ăźlots latĂ©raux autour de patios, suivra d'assez prĂšs l'esquisse de ce plan de masse. En 1999, une arche est percĂ©e dans la partie occidentale de la place du Nombre d'or, afin d'offrir une entrĂ©e principale axiale Ă  ce secteur piĂ©tonnier, qui comporte une bonne part d'habitat social. Le programme d'Antigone s'achĂšve en 2000 avec la fin des travaux de la mĂ©diathĂšque Zola, tandis qu'est inaugurĂ©e la ligne 1 de tramway longeant le quartier. La cartographie de 1975-2000 et les vues aĂ©riennes de 1988 aux niveaux Quartier et Ilot permettent de voir l'avancement du chantier d'Antigone. Celui-ci est ouvert sur 40 ha d'anciens terrains militaires et de friche industrielle, l'usine de VillodĂšve bougies et savons, propriĂ©tĂ© de la famille Faulquier, ayant cessĂ© son activitĂ© en 1936. Les vues aĂ©riennes de 1963-1964 montrent le site avant les crĂ©ations du Polygone et d'Antigone ; au niveau Parcelle, l'observation peut se faire en stĂ©rĂ©oscopie Ă  l'aide de lunettes appropriĂ©es, en rĂ©glant la transparence entre vues stĂ©rĂ©os 1964 rouge et cyan. On peut aussi suivre au fil des siĂšcles l'Ă©volution de l'espace compris entre la citadelle le lycĂ©e Joffre, le moulin de l'EvĂȘque Ă©loignĂ© du Lez par la rectification de son cours et le pont JuvĂ©nal l'actuel ayant remplacĂ© le mĂ©diĂ©val; le croisement des chemins menant Ă  ces derniers avec celui de l'ancien port de Montpellier est Ă  l'origine de la forme particuliĂšre de la place Faulquier. Origine du document archives municipales de Montpellier _______________Carte viticole de l'HĂ©rault, 1900Photographie coloriĂ©e et imprimĂ©e en 1900 d'une carte viticole en relief au 1/ du dĂ©partement de l'HĂ©rault rĂ©alisĂ©e par Cabrisy et Blanc en plĂątre peint. Elle illustre un texte de Paul de Rouville cf. carte gĂ©ologique de 1876 dans la mĂȘme rubrique paru dans un bulletin de la SociĂ©tĂ© languedocienne de gĂ©ographie. Celui-ci a servi d'introduction Ă  une notice sur le vignoble dĂ©partemental, par la SociĂ©tĂ© centrale d'agriculture de l'HĂ©rault, qui a Ă©tĂ© publiĂ©e Ă  l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 Ă  Paris, oĂč cette carte en relief d'environ 2m60 de long Ă©tait prĂ©sentĂ©e. Si la production de plans-reliefs a Ă©tĂ© particuliĂšrement importante sous le rĂšgne de Louis XIV, qui en disposait Ă  l'Ă©chelle du 1/600 pour une centaine de places fortes, il a fallu attendre la mise au point de techniques fiables de modĂ©lisation du terrain, notamment par courbes de niveau, pour savoir construire des maquettes de territoires Ă©tendus. En parcourant l'Exposition universelle de 1900, on pouvait observer non seulement de vastes panneaux oĂč Ă©taient assemblĂ©es les meilleures cartes de l'Ă©poque, mais aussi d'imposantes reprĂ©sentations tridimensionnelles, parmi lesquelles la France au 1/ une partie des environs de Paris au 1/ par Cabrisy, les Vosges au 1/ etc. La prĂ©sente carte en relief met en Ă©vidence l'implantation de la vigne en fonction de la topographie de l'HĂ©rault seules l'altitude et l'exposition des terrains semblent alors contenir cette marĂ©e verte cernant villes et villages. AprĂšs s'ĂȘtre modernisĂ©e au XVIIIe s, la viticulture locale a connu un essor inĂ©dit Ă  partir du milieu du XIXe s, grĂące aux chemins de fer permettant le transport rapide, en France et au-delĂ , du raisin de table et des vins de faible degrĂ© qui Ă©taient auparavant distillĂ©s. Pour rationaliser l'expĂ©dition de volumes toujours plus importants, les wagons-foudres ont Ă©tĂ© inventĂ©s Ă  la fin du XIXe s ; sur la vue aĂ©rienne de 1945 Delta n° , on peut en apercevoir quelques-uns stationnant devant des ateliers d'entretien Ă  Montpellier, qui sont indiquĂ©s sur la cartographie 1900-1925. La rentabilitĂ© des exploitations va conduire rapidement Ă  une situation de monoculture dans les plaines et basses vallĂ©es. De 1852 Ă  1862, le vignoble hĂ©raultais s'accroit de 60%, au dĂ©triment d'autres plantations, et il ira jusqu'Ă  fournir le quart de la production nationale en vin. On peut en suivre l'Ă©volution aux niveaux canton » et commune » de l'application Delta, en jouant sur la transparence entre documents. Les principales vignes sont bien identifiables sur les cartes de fin XVIIIe et dĂ©but XIXe s Ă  l'aide de la lĂ©gende, tandis qu'au milieu du XIXe s, elles sont reprĂ©sentĂ©es sur les minutes de la carte d'Ă©tat-major par des Ă -plats gris, parfois lie-de-vin, puis Ă  la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe s, sous forme de mosaĂŻques de pointillĂ©s parallĂšles. Ces cartes peuvent ĂȘtre mises en relief en cochant coordonner avec le type de vue » dans la fenĂȘtre 3D, ce qui permet de recrĂ©er Ă  l'Ă©cran l'effet produit par une maquette solide. A partir de 1863, le phylloxera va dĂ©vaster les vignes gardoises et hĂ©raultaises en progressant vers l'ouest depuis les cĂŽtes du RhĂŽne, au rythme d'une douzaine de km par an il touchera presque tout le territoire français Ă  partir d'autres foyers. Quand le vignoble des environs de BĂ©ziers sera atteint, des agronomes, notamment Ă  l'Ă©cole d'agriculture de Montpellier ouverte en 1872 cf. vue Delta n° milieu et fin XIXe s, auront enfin trouvĂ© deux parades au flĂ©au la submersion des vignes de grands domaines sont créés dans les sables du littoral, et surtout la greffe des cĂ©pages français sur des souches rĂ©sistantes au puceron nuisible, qui ont Ă©tĂ© rapportĂ©es des Etats-Unis par Jules-Emile Planchon. En 1894, un monument est Ă©rigĂ© Ă  Montpellier en l'honneur de ce dernier, alors que la France reconstitue son vignoble ; il est situĂ© dans le square qui prendra son nom, en face de la gare Saint-Roch. Comme pour la plupart des voies de l'Ecusson et ses abords, on trouvera dans Delta un complĂ©ment d'information historique sur ce lieu au bas de la fenĂȘtre s'ouvrant en rĂ©ponse Ă  Localiser » par nom de voie » Planchon. Cette forte spĂ©cialisation viticole a donnĂ© au dĂ©partement de l'HĂ©rault plusieurs de ses traits caractĂ©ristiques. Dans les villages, ce sont les traditionnelles maisons vigneronnes, souvent contiguĂ«s, avec en façade le large portail du magasin Ă  la fois chai, remise et Ă©curie, que jouxte la porte d'accĂšs au logement Ă  l'Ă©tage. Les vastes caves coopĂ©ratives de vinification, initialement au service de petits producteurs associĂ©s, se voient encore dans la plupart des communes ; la plus ancienne date de 1905. Au milieu des domaines viticoles, mas ou campagnes, se trouvent les confortables demeures des grands propriĂ©taires aux environs de Montpellier, il s'agit parfois des rĂ©sidences de plaisance, anciennement appelĂ©es folies, que les notables de la ville se sont fait construire au XVIIIe s, mais il y a aussi, notamment vers BĂ©ziers, de nombreux chĂąteaux aux styles variĂ©s et toitures d'ardoise, signalant les fortunes issues de la vigne Ă  la seconde moitiĂ© du XIXe et au dĂ©but du XXe s ; celles-ci ont souvent Ă©tĂ© Ă  l'origine d'un patrimoine immobilier devenu partie intĂ©grante du paysage urbain actuel. Quant au vignoble, il a Ă©tĂ© considĂ©rablement rĂ©duit et restructurĂ© Ă  partir des annĂ©es 1980, pour donner des crus qui sont rĂ©guliĂšrement primĂ©s aux concours d'Ɠnologie les plus sĂ©lectifs. Origine du document MĂ©diathĂšque centrale Emile Zola de Montpellier MĂ©diterranĂ©e de Montpellier et centre de l’HĂ©rault, 1891Ce document correspond Ă  la feuille de Montpellier extraite de la carte de la France au 1/200 000 dressĂ©e par la direction des cartes et plans du ministĂšre des travaux publics, Ă  la fin du XIXe s. La carte d’état-major ayant Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par et pour les militaires, quelques administrations ont souhaitĂ© en dĂ©river, avec leurs propres moyens, des supports adaptĂ©s Ă  leurs besoins. C’est notamment le cas du service vicinal agissant sur ordre du ministĂšre de l’intĂ©rieur, dont la carte au 1/100 000, rĂ©guliĂšrement mise Ă  jour, tire parti d’une impression en 5 couleurs, tout en estompant le relief ; celle-ci est observable au niveau canton » de la cartographie 1900-1925 de l’application Delta . La prĂ©sente carte du ministĂšre des travaux publics est imprimĂ©e en noir, bistre, et bleu, couleur rĂ©servĂ©e au thĂšme de l’eau qui est dĂ©clinĂ© ici sous bien des aspects Ă©tendues d’eau, marais salants, courbes bathymĂ©triques, rĂ©seau hydrographique bien mis en Ă©vidence, guĂ©s, hydrologie - cumul annuel moyen des prĂ©cipitations en litre, avec nombre d’annĂ©es de mesure et dĂ©bits des cours d’eau prĂ©vus en lĂ©gende -, Ă©quipements hydrauliques moulins, canaux, aqueducs, etc. Elle doit en effet servir de fond Ă  des cartes dĂ©partementales dĂ©taillĂ©es devant ĂȘtre reliĂ©es en un atlas national statistique des cours d’eau, des usines et des irrigations » Ă©laborĂ© par les ingĂ©nieurs des Ponts et ChaussĂ©es. Une ancre bleue situe la limite de navigabilitĂ© d’un cours d’eau, par ex. prĂšs du pont JuvĂ©nal Ă  Montpellier cf. Plans des 3 Ă©cluses sur le canal de Grave » de la mĂȘme rubrique; en noir, elle dĂ©signe un port de commerce. De plus, sont indiquĂ©es les caractĂ©ristiques des signaux Ă©mis par les phares et balises, surchargĂ©s en jaune et rouge. Le canal du Midi apparaĂźt ici sur une cinquantaine de km; il dĂ©bouche dans l’étang de Thau prĂšs de Marseillan vue n° oĂč, de nos jours, une base nautique est installĂ©e dans l’ancien relais de halage terminal. Les sources d’eaux minĂ©rales sont repĂ©rĂ©es sur la carte par un M dans un rond bleu. A proximitĂ© de Montpellier, on peut remarquer celle qu’exploitait le Grand hĂŽtel de Palavas, ainsi que l’établissement thermal de Fontcaude, Ă  Juvignac. Celui-ci a fonctionnĂ© de 1846 Ă  1856 ; le pavillon des bains, amputĂ© de ses ailes, s’aperçoit sur les vues obliques de Delta vue 3D n° Plus loin, se trouve Balaruc-les-Bains oĂč une rĂ©surgence d’eau chaude est captĂ©e actuellement au fond d’un gouffre de l’étang de Thau, la Vise, qui est symbolisĂ© par une spirale sur la cartographie fin XVIIIe et dĂ©but XIXe s. vue n° La lisibilitĂ© de ces informations se fait au dĂ©triment d’autres, non retenues ou simplifiĂ©es. Par exemple, seules les agglomĂ©rations de plus de 5000 habitants ont leurs emprises reprĂ©sentĂ©es, les autres localitĂ©s Ă©tant rĂ©duites Ă  de simples cercles ; les courbes de niveau sont Ă  intervalle de 100m. Ces conventions sont aussi liĂ©es Ă  l’échelle du 1/200 000, qui rĂ©pond Ă  la rĂšgle de rĂ©duction au quart de l’échelle de la carte de base la future carte au 1/50 000 ; c’est ainsi que la carte de Capitaine au 1/345 600 est une gĂ©nĂ©ralisation de celle de Cassini au 1/86 400 ; idem pour la carte au 1/320 000 Ă  partir de la carte d’état-major au 1/80 000 cf. cartographie aux niveaux pays » et canton » dĂ©but et fin XIXe s. Comme il se doit, les voies de communication terrestre figurent sur cette carte rĂ©alisĂ©e par le ministĂšre des travaux publics. En particulier, les chemins de fer concĂ©dĂ©s par l’Etat et exploitĂ©s ici par 3 sociĂ©tĂ©s privĂ©es; la compagnie des chemins de fer d’intĂ©rĂȘt local du dĂ©partement de l’HĂ©rault complĂšte celles du Midi et de Paris-Lyon-MĂ©diterranĂ©e PLM. Bien des boucles et antennes se greffent sur les directions principales, par ex. vers Palavas pour amener les citadins au bord de la mer, ou vers Graissessac pour transporter le minerai extrait de son vaste bassin houiller cf. vue n° La ligne de Celleneuve Ă  Rabieux prĂšs de Ceyras, ouverte en 1896, permettra de relier LodĂšve Ă  Montpellier aprĂšs raccordement Ă  une voie ferrĂ©e dĂ©jĂ  existante; son projet apparaĂźt ici avec un double trait. Le ministĂšre des travaux publics a aussi publiĂ© une carte des route nationales en 1879, oĂč est tracĂ©e la nouvelle route de LodĂšve au Caylar par le Pas de l’Escalette cf. vues n° milieu et fin XIXe s, et 3D. Origine du document CartothĂšque de l’ d’évolution des quartiers Boutonnet et Beaux-Arts, 2007Plan rĂ©alisĂ© Ă  l’échelle approximative du 1/4000 par l’architecte Luc NĂšples, dans le cadre d’une Ă©tude de colorimĂ©trie des façades confiĂ©e par la Mission Grand CƓur de la Ville de Montpellier. Cliquer sur l'image pour l'agrandir Le ravalement des façades contribue Ă  la protection et Ă  la mise en valeur du patrimoine bĂąti. A Montpellier, il est obligatoire Ă  l’intĂ©rieur d’un pĂ©rimĂštre Ă©tabli par la Mission Grand CƓur, qui veille Ă  la protection, la mise en valeur et la dynamisation du centre ville. Celle-ci a Ă©tabli des prescriptions dĂ©taillĂ©es auxquelles doivent se conformer les propriĂ©taires. Natures et couleurs autorisĂ©es pour les enduits, les menuiseries, la ferronnerie, etc. sont fonction du type et de l’époque de construction de chaque bĂątiment. Dans la partie concernĂ©e des quartiers Boutonnet et Beaux-Arts, les bĂątiments ont Ă©tĂ© distinguĂ©s graphiquement suivant leur prĂ©sence ou Ă©poque d’apparition sur divers plans anciens rĂ©fĂ©rencĂ©s en marge du dessin. Il s’agit d’un document de travail qu’il faut vĂ©rifier sur le terrain, car au fil des dĂ©cennies un bĂątiment peut avoir Ă©tĂ© reconstruit dans un style diffĂ©rent, sans modification d’emprise au sol, ni de reprĂ©sentation planimĂ©trique ; de plus, faute de document, le XVIIIe s. a Ă©tĂ© omis. La diffĂ©rence historique des deux quartiers Ă©tudiĂ©s est cependant bien mise en Ă©vidence par l’opposition des couleurs une structure ancienne de village-rue au nord-ouest, un quartier nouveau en dĂ©veloppement rapide au XIXe s, Ă  l’est. A l’origine du quartier Boutonnet, il y avait une seigneurie mentionnĂ©e dans les archives du XIIIe s. Son chĂąteau servait d’appoint dĂ©fensif extĂ©rieur Ă  l’enceinte la commune clĂŽture entourant le domaine du seigneur de Montpellier et celui de l’évĂȘque. Il se trouvait Ă  l’emplacement de l’actuelle citĂ© universitaire du mĂȘme nom, tandis que la rue de la Garenne Ă©voque son ancienne rĂ©serve de chasse. DĂ©truit en 1562, il sera remplacĂ© par un nouveau chĂąteau de l’autre cĂŽtĂ© de la route de Mende, indiquĂ© sur le plan cadastral napolĂ©onien et qui sera dĂ©moli Ă  son tour ; il n’en reste qu’un grand puits et quelques arcades cf. vue Delta 3D sud n° tandis qu’une partie de son domaine est devenue le parc municipal Sainte Odile. Le village attenant cf. cartographie Delta fin XVIIIe s. au niveau quartier » avait obtenu au XVIIe s. le droit de tenir un marchĂ© et d’organiser des foires, ce qui en fit un bourg, puis un faubourg intĂ©grĂ© Ă  la commune de Montpellier, le faubourg Boutonnet. Quant au quartier actuel des Beaux-arts, oĂč se trouve l’école rĂ©gionale Ă©ponyme, c’était le quartier des abattoirs créé au milieu du XIXe s, dont on pourra suivre l’évolution puis la reconversion sur les plans et les vues aĂ©riennes de l’application Delta. Le document prĂ©sentĂ© ici, dont la rĂ©alisation prĂ©cĂšde de peu le lancement de l’application Delta sur internet, illustre une exploitation d’archives cartographiques Ă  finalitĂ© technique. Par la mise en ligne progressive, Ă©poque aprĂšs Ă©poque, de jeux complets de documents contemporains entre eux, de la carte rĂ©gionale au plan cadastral pyramides cartographiques, Delta va permettre de mener avec prĂ©cision de telles Ă©tudes Ă  travers le temps en 4D aux diffĂ©rentes Ă©chelles de l’aire mĂ©tropolitaine de Montpellier, du dĂ©but du XVIIe s. Ă  nos jours. Des clichĂ©s aĂ©riens verticaux du XXe s. y enrichissent la documentation historique de leurs perspectives objectives, interprĂ©tables avec les plans d’alors. DĂ©sormais, les capacitĂ©s de traitement informatique et la rĂ©solution de l’imagerie aĂ©rospatiale, toujours accrues, intensifient sans cesse les potentialitĂ©s de suivi prĂ©cis de l’évolution du tissu urbain et de l’ensemble du territoire. Origine du document Mission Grand CƓur, Ville de Montpellier. Plan du Jardin des plantes, 1942Ce plan orientĂ© ouest-nord-ouest, avec points cotĂ©s en altimĂ©trie, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au 1/500 en 1942 par Alfred Ansermoz sur commande de l’universitĂ© de Montpellier, le Jardin des plantes faisant partie du patrimoine de la facultĂ© de mĂ©decine il a Ă©tĂ© classĂ© aux monuments historiques en 1992. Plan du Jardin des Plantes 1942 InstituĂ© au XIIIe s, l’enseignement mĂ©dical dĂ©jĂ  rĂ©putĂ© de Montpellier a eu son siĂšge du XVIe au XVIIIe s. au collĂšge royal oĂč se trouve de nos jours La PanacĂ©e, centre de culture contemporaine au 14, rue de l’école de pharmacie celle-ci ayant occupĂ© les lieux de 1803 Ă  1967. Un carrĂ© de terre cultivĂ©e dans une cour y permettait Ă  Guillaume Rondelet 1507-1566 d’assurer les premiers cours de botanique. Les remĂšdes consistaient alors principalement en prĂ©parations Ă  base de plantes aux vertus bien identifiĂ©es, les simples », dont la connaissance s’avĂ©rait indispensable Ă  l’exercice de la mĂ©decine. En 1593, Henri IV confia Ă  un praticien averti, Pierre Richer de Belleval 1564-1632, la crĂ©ation hors de l’enceinte urbaine d’un jardin pĂ©dagogique destinĂ© aux Ă©tudiants en mĂ©decine. A l’origine, celui-ci prĂ©sentait en rangs parallĂšles des plates-bandes, rehaussĂ©es pour faciliter l’observation de plantes dĂ»ment classĂ©es et numĂ©rotĂ©es, ainsi qu’un long tertre artificiel la montagne de Richer », toujours existante aux versants en gradins occupĂ©s par diffĂ©rents types de vĂ©gĂ©taux. En 1795, la facultĂ© de mĂ©decine s’est rapprochĂ©e de son jardin, en s’installant dans l’ancien palais Ă©piscopal attenant Ă  la cathĂ©drale le tout Ă©tant encadrĂ© par la vue n° de l’application Delta. Au fil des siĂšcles, plantations et spĂ©cimens se sont diversifiĂ©s en secteurs bien distincts sur des terrains Ă©tendus, avec des serres et aussi une orangerie achevĂ©e en 1804, alors que le Jardin des plantes Ă©tait sous la responsabilitĂ© d’Auguste Broussonnet 1761-1807, mĂ©decin et naturaliste Ă©ponyme de la rue qui dessert l’institut de botanique. Cet Ă©tablissement relevant de la facultĂ© des sciences a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 1890, Charles Flahaut 1852-1935 en Ă©tant le premier directeur. Il a permis notamment de regrouper sous un mĂȘme toit diverses collections herbiers, atlas, etc. en provenance de la facultĂ© de mĂ©decine oĂč s’enseignait initialement la botanique, et de la facultĂ© des sciences oĂč une chaire de cette spĂ©cialitĂ© a Ă©tĂ© créée en 1810. Sur la vue aĂ©rienne Delta de 1945, comme sur ce plan de 1942, on peut apercevoir au nord du Jardin des plantes les premiers locaux de l’institut de botanique, avant leur remplacement, dans les annĂ©es 1950, par les vastes bĂątiments actuels qui hĂ©bergent des services rattachĂ©s Ă  l’universitĂ© de Montpellier. Sur ce mĂȘme plan, on remarquera aussi un observatoire, alors en fin d’activitĂ© mais encore en place de nos jours. Il a Ă©tĂ© construit en 1879 pour reprendre les recherches astronomiques initiĂ©es au XVIIIe s. par la SociĂ©tĂ© royale des sciences de Montpellier depuis la tour de la Babote qui, malgrĂ© la surĂ©lĂ©vation d’un premier puis d’un second Ă©tage, avait finalement dĂ» ĂȘtre abandonnĂ©e. A leur tour, le progrĂšs et les lumiĂšres de la ville du XXe s. vont rendre obsolĂšte l’observatoire du Jardin des plantes. En 1989, il sera reconverti en cabine de projection de voĂ»te cĂ©leste sur la surface interne de sa coupole, avant-projet d’un spacieux planĂ©tarium ouvert au grand public en 2002 Ă  Odysseum, centre de commerces et de loisirs Ă  l’est de la ville. Quant Ă  Alfred Ansermoz, c’est un ingĂ©nieur gĂ©omĂštre suisse qui s’est Ă©tabli Ă  Montpellier Ă  la fin des annĂ©es 1920. Dans les annĂ©es 1930, il a dressĂ© un plan du centre de la ville au 1/5000, diffusĂ© pliĂ© avec un rĂ©pertoire des rues, qu’il a Ă©tendu en 1938 Ă  la majeure partie de la commune sous forme de plan mural. Ce dernier sera actualisĂ© dans les annĂ©es 1950 par son fils Charles-Alfred, gĂ©omĂštre-expert, avant que son petit-fils Charles-AndrĂ© reprenne le cabinet familial jusqu’en 2011. Alfred Ansermoz a aussi rĂ©alisĂ©, entre autres, un plan de la Grotte des Demoiselles pour son inauguration en 1931. Origine du document archives municipales de MontpellierProjets et tracĂ© dĂ©finitif des Arceaux, 1766Plan Ă  l’encre et aquarelle, Ă  l’échelle d’environ 1/2700, tirĂ© d’un atlas de 1766 contenant plans et profils de l’aqueduc Saint-ClĂ©ment. Il porte le visa de Coulomb avec numĂ©ro d’ordre dans l’atlas et la mention ne varietur » signifiant qu’il s’agit d’un document dans sa forme dĂ©finitive. Ce plan montre les variantes qui avaient Ă©tĂ© envisagĂ©es pour le franchissement du vallon de la Merci d’aprĂšs l’avis des inspecteurs dont Nogaret, architecte de la ville ou celui de l’entrepreneur de travaux Ricard, qui suivait les instructions de Pitot ; les uns cherchant Ă  axer l’ouvrage sur l’alignement dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© par l’architecte Daviler entre l’arc de triomphe et la statue de Louis XIV, les autres se prĂ©occupant d’optimiser son implantation en fonction du terrain. Le tracĂ© rĂ©alisĂ© des Arceaux y est reprĂ©sentĂ©, compromis en forme de ligne brisĂ©e dont les deux segments d’environ 280m et 500m structurent de nos jours le quartier du mĂȘme nom voir les Arceaux en 3D au niveau parcelle » de l’application Delta. Avec leurs grandes arches surmontĂ©es chacune de trois petites arches portant la canalisation, les Arceaux rappellent le Pont du Gard qu’Henri Pitot 1695-1771 a Ă©tudiĂ© en dĂ©tail pour lui adosser, sans altĂ©rer l’aspect de l’ouvrage antique, un pont routier achevĂ© en 1745. Cet ingĂ©nieur, directeur des travaux publics dans la sĂ©nĂ©chaussĂ©e circonscription de NĂźmes et directeur du canal royal du Languedoc Canal du Midi, a Ă©tĂ© chargĂ© de la conception de l’aqueduc conduisant sur 14 km, pour un dĂ©nivelĂ© total de 9 m, les eaux des grande et petite sources de Saint-ClĂ©ment, et de celle du Boulidou, jusqu’à l’extrĂ©mitĂ© occidentale de la colline du Peyrou. Il a rĂ©digĂ© en 1752 un cahier des charges particuliĂšrement dĂ©taillĂ© pour sa construction, Ă  la suite de calculs prĂ©cis de nivellement et de dĂ©bit expert en hydraulique, Pitot est Ă  l’origine du tube portant son nom qui sert Ă  mesurer la vitesse d’un bateau ou d’un avion. Un projet signĂ© de Pitot et de Nogaret en 1761 prĂ©sente en Ă©lĂ©vation les Arceaux tels qu’ils seront construits. AprĂšs douze ans de travaux, l’ensemble de l’aqueduc, en majeure partie souterrain, sinon aĂ©rien sur arches au passage des bas-fonds, a Ă©tĂ© achevĂ© fin 1765, alors que l’amĂ©nagement de la place royale du Peyrou venait d’ĂȘtre mis au concours. Celui-ci sera remportĂ© par l’architecte Jean-Antoine Giral, associĂ© Ă  Jacques Donnat, auteur en particulier du chĂąteau d’eau de plan hexagonal surmontant le rĂ©servoir, et des trois arches travaillĂ©es le reliant aux Arceaux cf. vue n° de la cartographie dĂ©but XIXe s. de l’application Delta. L’atlas de la Fontaine Saint-ClĂ©ment dont la page de titre est signĂ©e en 1766 par Coulomb, Garipuy et Saget, contient les cartes levĂ©es pour servir au toisĂ© mĂ©trĂ© gĂ©nĂ©ral des ouvrages faits par l’entrepreneur Ricard
 ». Il rassemble des plans de franchissement de vallons parmi lesquels, celui prĂ©sentĂ© ici, avec variantes et tracĂ©s dĂ©finitifs, et les profils des ouvrages correspondants tels que prĂ©vus dans le devis Ă©tabli par Pitot en 1752 la canalisation des Arceaux figure portĂ©e par un seul rang de hautes arches. Il s’y trouve aussi le projet de rĂ©servoir terminal, et surtout la carte de la conduite des fontaines de St ClĂ©ment et du Boulidou
 », plan gĂ©nĂ©ral de l’aqueduc observable dans Delta oĂč il est spĂ©cialement rĂ©pertoriĂ©. C’est le seul plan de ce recueil portant les signatures de Garipuy et de Saget. François Garipuy 1711-1782 a dĂ©tenu, entre autres, la charge de directeur des travaux publics de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Toulouse. En 1764, les Etats du Languedoc lui demandĂšrent de lever une carte reprĂ©sentant le paysage le plus fidĂšlement possible le long du Canal du Midi afin d’en faciliter la gestion technique et fonciĂšre, et de rĂ©gler les dĂ©mĂȘlĂ©s avec les riverains. Sa carte gĂ©nĂ©rale au 1/86400 de 1771, et ses 15 autres du canal au 1/17280 de 1774, toutes gravĂ©es par Chalmandrier, sont pour l’époque des modĂšles de prĂ©cision gĂ©omĂ©trique et descriptive. Au moment de la mise en exploitation de l’aqueduc Saint-ClĂ©ment, on fit appel Ă  Garipuy et Ă  son gendre Joseph-Marie de Saget 1725-1782, cĂ©lĂšbre urbaniste de Toulouse, pour un projet similaire, mais avec un souci du dĂ©tail encore accru. Ici, leur plan gĂ©nĂ©ral Ă  l’échelle d’environ 1/5500 n’a pas Ă©tĂ© gravĂ©; c’est une Ɠuvre peinte unique d’aspect trĂšs rĂ©aliste couleurs naturelles, essences d’arbres et vĂ©gĂ©tation diffĂ©renciĂ©es, relief et affleurements rocheux habilement restituĂ©s, etc. L’aqueduc, en pointillĂ©s quand il est souterrain, y est soigneusement reportĂ© avec ses Ă©quipements g pour regard, p pour pont, r pour reversoir, s pour passelit passage de ruisseau maçonnĂ© pour isoler la conduite en sous-sol qu’il croise. En complĂ©ment de ce remarquable plan topographique, un bornage dĂ©limitant une bande de 3 toises de large environ 6m appartenant Ă  la Ville de Montpellier a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© tout au long de l’aqueduc qu’elle a entiĂšrement financĂ©. Cette emprise est encore bien prĂ©sente dans le parcellaire actuel, et une centaine de ses bornes sont toujours en place; implantĂ©es tous les 40 m environ et numĂ©rotĂ©es, elles permettaient de localiser tout point de l’aqueduc. L’aqueduc Saint-ClĂ©ment, premiĂšre adduction en eau potable de Montpellier, a permis d’alimenter de nombreuses fontaines dĂšs la fin du XVIIIe s. La population de Montpellier augmentant, le tronçon de la source du Boulidou fut remployĂ© et prolongĂ© de quelques km au milieu du XIXe s. jusqu’à la source du Lez voir diverses cartes de Delta, pour augmenter le dĂ©bit de l’aqueduc, qui restait cependant soumis Ă  des pĂ©riodes d’étiage. A partir de 1965, sous l’impulsion de l’hydrogĂ©ologue Jacques Avias, des plongĂ©es d’exploration profonde de la source du Lez ont abouti Ă  un trĂšs important aquifĂšre karstique permettant des prĂ©lĂšvements considĂ©rables et permanents. En 1982, une usine souterraine innovante de captage y a Ă©tĂ© mise en service, tandis que l’Ɠuvre de Pitot a Ă©tĂ© dĂ©saffectĂ©e aprĂšs plus de deux siĂšcles de fonctionnement. Origine du document archives municipales de MontpellierPlan de la ville et citadelle de Montpellier, 1724Ce plan Ă  l’échelle du 1/3600, avec voies et Ă©difices principaux repĂ©rĂ©s par des numĂ©ros renvoyant Ă  la lĂ©gende, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  l’encre et aquarelle en 1724. Il est signĂ© d’Antoine Niquet, directeur des fortifications de Provence et du Languedoc, et directeur des travaux publics du Languedoc. Il encadre trois projets d’amĂ©nagement urbain impliquant directement cet ingĂ©nieur militaire. A la fin du XVIIe s, Louis XIV accepta la proposition des Etats du Languedoc de lui Ă©riger une statue Ă©questre, et il voulut qu’elle soit placĂ©e Ă  Montpellier, oĂč se tenait le plus souvent l’assemblĂ©e de leurs reprĂ©sentants. La ville Ă©tant densĂ©ment bĂątie, on dĂ©cida de l’installer hors les murs, sur la colline du Peyrou qui venait d’ĂȘtre nivelĂ©e pour former un terre-plein soutenu Ă  l’ouest par un mur arrondi. Augustin-Charles Daviler 1653-1701, bientĂŽt nommĂ© architecte de la province, remplaça la porte mĂ©diĂ©vale du Peyrou par un arc de triomphe Ă  la gloire de Louis XIV, complĂ©tĂ© d’un pont de pierre franchissant le fossĂ© de dĂ©fense. CĂŽtĂ© ville, l’arc de triomphe Ă©tait encadrĂ© par deux portiques aveugles, le tout formant un ensemble symĂ©trique, rĂ©alisĂ© de 1691 Ă  1693, dans l’axe duquel le cavalier de bronze fut dressĂ© en 1718, avec servitude limitant la hauteur des constructions alentour. Pour l’amĂ©nagement de la future place royale, Niquet voulait que soit prĂ©servĂ© son aspect de belvĂ©dĂšre isolĂ©, et il en fit un dessin Ă©cartant les projets contraires. Les pĂšres de la Merci durent y abandonner leur couvent bien visible sur ce plan de 1724 et sur la cartographie DELTA dĂ©but XVIIIe s pour un nouvel Ă©tablissement en contrebas dont il ne reste aujourd’hui que l’église Sainte Eulalie, rue de la Merci. D’autre part, en 1695, les Etats du Languedoc avaient dĂ©cidĂ© de la construction de casernes, afin de soulager la population de l’hĂ©bergement forcĂ© des troupes de passage. Cela concernait plusieurs villes Ă©tapes, pour lesquelles Daviler conçut un plan standard un quartier autour d’une cour pour la cavalerie, idem pour l’infanterie, etc. en partie repris sur ce document de Niquet, alors que les travaux n’étaient pas encore terminĂ©s. Des services d’assurance sociale en 1930, puis de la SĂ©curitĂ© Sociale en 1947, y ont pris la relĂšve des soldats. En 1972, les bĂątiments sĂ©culaires ont Ă©tĂ© dĂ©truits et remplacĂ©s par les immeubles de bureaux actuels du cours Gambetta, ancien cours des casernes ; leurs 3 portes monumentales ont Ă©tĂ© remontĂ©es place Notre-Dame, Ă  la Maison pour tous LĂ©o Lagrange, et prĂšs de l’église Saint Roch cf. vue DELTA 3D sud-est n° TroisiĂšme projet en cours Ă  l’époque du document prĂ©sentĂ© l’esplanade. Par dĂ©finition, une esplanade est un terrain plat, uni et dĂ©couvert en avant d’une fortification. Celle de Montpellier est comprise entre la citadelle construite Ă  partir de 1624, lycĂ©e Joffre actuel, et le flanc oriental de l’Ecusson qu’elle tenait en respect, aprĂšs dĂ©mantĂšlement d’une section de rempart et raccordement par deux longs murs au reste de l’enceinte urbaine. Vers 1700, c’était encore un terrain vague encombrĂ© de gravats, observable sur le plan, trĂšs probablement dĂ» Ă  Niquet, aux niveaux quartier, Ăźlot et parcelle de la cartographie DELTA dĂ©but XVIIIe s. Son amĂ©nagement en promenade, avec bancs et arbres alignĂ©s, fut entrepris de 1723 Ă  1725 sur ce plan de 1724, une allĂ©e oblique est aussi envisagĂ©e. Antoine Niquet, nĂ© entre 1641 et 1648, mort en 1726, a Ă©tĂ© sous les ordres du commissaire gĂ©nĂ©ral des fortifications de Louis XIV, le marquis de Vauban 1633-1707. En se rendant Ă  proximitĂ© de l’Espagne pour y Ă©tablir un systĂšme dĂ©fensif, Vauban traversa plusieurs fois le Languedoc, qui avait cessĂ© d’ĂȘtre une province frontaliĂšre, en consĂ©quence du traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es rattachant, en 1659, Roussillon, Conflent, Capcir, et une partie de la Cerdagne Ă  la France. AprĂšs inspection des lieux, il confia Ă  Niquet la direction du chantier d’une cinquantaine d’ouvrages de franchissement des cours d’eau coupĂ©s par le canal du Midi Ɠuvre de Pierre-Paul Riquet inaugurĂ©e en 1681 qu’ils avaient vite rendu impraticable par leurs crues. Au cours de sa longue carriĂšre, Niquet a ainsi menĂ© et fait les plans de bien des projets de gĂ©nie civil ou militaire, entre autres agrandissement du port de Toulon, fortifications de SĂšte, Ă©tudes de dĂ©sensablement, plans pour le canal des Ă©tangs partie du futur canal du RhĂŽne Ă  SĂšte. Origine du document Plan cote C 203 de la cartothĂšque du MusĂ©e des Plans-Reliefs, hĂŽtel national des Invalides Ă  Paris d’oĂč provient aussi le plan cote D 44 rĂ©alisĂ© vers 1700 observable dans DELTACarte des cĂŽtes du Languedoc, vers 1744Cette carte manuscrite Ă  l’encre et aquarelle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e vers 1744 Ă  l’échelle d’environ 1/ par Vidal, ingĂ©nieur gĂ©ographe et capitaine garde-cĂŽte. Elle couvre les 5 capitaineries affectĂ©es Ă  la dĂ©fense des cĂŽtes du Languedoc, du cap Leucate au grau d’Orgon, en Camargue. En juillet 1710, une forte escadre anglo-hollandaise dĂ©barqua Ă  SĂšte avant d’ĂȘtre rapidement stoppĂ©e Ă  La Peyrade, puis refoulĂ©e Ă  la mer. A la suite de cette brĂšve attaque, il fut d’abord dĂ©cidĂ© de fortifier le port de SĂšte, rĂ©cemment fondĂ©, puis en 1740, Louis XV ordonna la mise en place d’un dispositif de surveillance et de dĂ©fense de l’ensemble du littoral languedocien. Projet confiĂ© Ă  Jacques-Philippe Mareschal 1689-1778, nommĂ© en 1739 directeur des fortifications et des ouvrages publics de la province. Celui-ci fit bĂątir des signaux », petites tours carrĂ©es en maçonnerie, en vue les unes des autres, qui communiquaient de jour Ă  l’aide de fumĂ©e ou de pavillons, et de nuit avec des feux. Des constructions plus importantes, les redoutes, Ă©taient armĂ©es de canons. Enfin, des batteries cĂŽtiĂšres gardaient embouchures de riviĂšres et graus. Tout ceci Ă©tant reportĂ© sur la carte signĂ©e de Mareschal observable en grande partie dans l’application DELTA, au niveau pays » de la cartographie du dĂ©but du XVIIIe s. La carte de Vidal prĂ©sentĂ©e ici est orientĂ©e au nord-nord-ouest, comme celle de Mareschal qu’elle prĂ©cise quant Ă  l’organisation territoriale de la dĂ©fense des cĂŽtes. Celle-ci relevait de 5 capitaineries dans le pĂ©rimĂštre desquelles les villages devaient maintenir un contingent en rapport avec le nombre de foyers feux ». Ces chiffres figurent sur ce document, avec d’autres signes indiquant les lieux de rassemblement en cas d’alerte. Quelques mesures bathymĂ©triques sont donnĂ©es en brasses une brasse Ă©quivalait alors Ă  environ 1,6 m. On remarquera aussi le canal des Ă©tangs en cours de construction ; il coupe le passage empierrĂ©, Ă  l’origine du toponyme de La Peyrade, qui reliait celle-ci au port rĂ©cent de SĂšte les quais du bac d’appoint apparaissent en dĂ©crochement du canal sur la carte de La BlottiĂšre, aux niveaux canton » et commune ». De nos jours, plusieurs signaux » et autres ouvrages solidement bĂątis en pierre restent encore debout. La redoute de Palavas, d’abord surmontĂ©e d’un rĂ©servoir puis dissimulĂ©e en 1943 sous le chĂąteau d’eau, a Ă©tĂ© dĂ©montĂ©e bloc par bloc Ă  la fin du XXe s. pour rĂ©apparaĂźtre non loin de lĂ , au milieu d’un Ă©tang. A SĂšte, la citadelle Richelieu, qui sert aujourd’hui de sĂ©maphore Ă  la Marine Nationale, a Ă©tĂ© construite par Mareschal d’aprĂšs les projets d’Antoine Niquet 1641-1726, repris par François de La BlottiĂšre 1673-1739; ces trois ingĂ©nieurs militaires successifs ont Ă©tĂ© Ă  l’origine d’une importante production cartographique, dont on aura un aperçu dans DELTA. Le terme de sĂ©maphore, employĂ© pour une base de surveillance et de contrĂŽle maritime, rappelle les communications visuelles au moyen de pavillons. Origine du document cartothĂšque de l’IGNCarte gĂ©ologique de l’arrondissement de Montpellier, 1876Cette carte gĂ©ologique au 1/ a Ă©tĂ© publiĂ©e par Paul de Rouville en 1876, avec celles des trois autres arrondissements du dĂ©partement de l’HĂ©rault ; l’arrondissement de Montpellier Ă©tait alors augmentĂ© des cantons d’Aniane, de Ganges, et de St Martin-de-Londres qui ont Ă©tĂ© rattachĂ©s en 2009 Ă  l’arrondissement de LodĂšve. Elle a Ă©tĂ© lithographiĂ©e par L. Wuhrer et tirĂ©e en couleurs par l’imprimerie Lemercier, Ă  Paris. Les informations gĂ©ologiques y sont imprimĂ©es sur fond de carte d’état-major au 1/ dont la premiĂšre version des feuilles de Montpellier et du Vigan a Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e respectivement en 1866 et 1872. Avec un degrĂ© de prĂ©cision gĂ©omĂ©trique et descriptive du terrain inĂ©galĂ© jusqu’alors, celle-ci a servi immĂ©diatement de support fiable aux sciences de la Terre. Il a fallu environ cinquante annĂ©es pour rĂ©aliser l’ensemble des levĂ©s initiaux de la carte d’état-major en France. Avec l’application Delta, on peut en observer localement les minutes de mise au net au 1/ aux niveaux canton » et commune » de la cartographie milieu XIXe s. ». La gravure actualisĂ©e sur cuivre qui en rĂ©sulte apparaĂźt en cartographie fin XIXe s. ». AprĂšs 1889, cette carte est conditionnĂ©e en quarts de feuilles, au 1/ ou agrandis photographiquement au 1/ cf. cartographie 1900-1925 » qui seront mis Ă  jour sur Montpellier et ses environs jusqu’en 1937 cf. cartographie 1925-1950 ». Enfin, cent ans aprĂšs les minutes des annĂ©es 1850, une ultime version imprimĂ©e en couleurs, avec ajout de courbes de niveau et Ă -plats verts pour la vĂ©gĂ©tation, a servi Ă  complĂ©ter la nouvelle carte de base au 1/ ; on peut en voir un extrait, entre autres, dans la vue n° de la cartographie 1925-1950 ». Au centre de cette vue n° est indiquĂ©e l’une des rares carriĂšres françaises de pierre lithographique. Celle-ci se prĂ©sente sous forme de dalles de calcaire pur Ă  grain trĂšs fin et rĂ©gulier, suffisamment poreux pour prendre l’encre. Le procĂ©dĂ© de reproduction Ă  plat sur pierre lithographie a Ă©tĂ© brevetĂ© en 1802 pour concurrencer la gravure sur plaque de cuivre, onĂ©reuse et s’usant vite ; l’encre ou le crayon gras y remplace le burin, en permettant de restituer nuances et dĂ©gradĂ©s. Cette technique sera ensuite adaptĂ©e sur plaques de zinc, beaucoup moins lourdes que les pierres. Le tirage en couleurs chromolithographie a Ă©tĂ© mis au point progressivement au dĂ©but du XIXe s, et la carte de France par J-H. Weiss et J-E. Woerl est l’une des premiĂšres Ă  ĂȘtre reproduite en deux couleurs cf. cartographie milieu XIXe s. » au niveau pays » ; la carte gĂ©ologique prĂ©sentĂ©e ici en compte bien plus, ce qui nĂ©cessite l’usage de nombreuses plaques lithographiques. La premiĂšre chaire française de gĂ©ologie a Ă©tĂ© créée en 1809 par NapolĂ©on 1er, avec la nouvelle FacultĂ© des Sciences, Ă  Montpellier, chef-lieu d’un dĂ©partement dont le sol renferme la gamme complĂšte et aisĂ©ment observable des roches depuis le dĂ©but de l’ùre primaire. Marcel de Serres en a Ă©tĂ© le premier titulaire, pendant une cinquantaine d’annĂ©es. Paul de Rouville 1823-1907 lui a succĂ©dĂ© en 1864. Ce professeur a dĂ©veloppĂ© une approche moderne de la gĂ©ologie basĂ©e notamment sur la stratigraphie. Il a publiĂ© en 1876 un ouvrage d’ Introduction Ă  la description gĂ©ologique du dĂ©partement de l’HĂ©rault », avec coupes et esquisse de carte gĂ©ologique gĂ©nĂ©ralisant au 1/ ses quatre cartes d’arrondissements au 1/ Sur celles-ci sont indiquĂ©s dans un cartouche les travaux antĂ©rieurs aux siens, parmi lesquels se trouve le guide rĂ©alisĂ© en 1827 par J-M. Amelin cf. Essai de reconnaissance militaire au nord de Montpellier » dans la prĂ©sente rubrique. P. de Rouville fera la synthĂšse de ses recherches en publiant en 1896 L’HĂ©rault gĂ©ologique » comportant deux atlas riches d’une remarquable documentation graphique. Origine du document DĂ©partement Cartes et Plans de la BibliothĂšque Nationale de France du centre de Montpellier, 1946Ce document fait partie du plan-guide de Montpellier, Ă©ditĂ© par la sociĂ©tĂ© Michelin en 1946, qui se compose d’un plan pliĂ© de la ville au 1/7500 et d’un livret de 10 pages comprenant rĂ©pertoire de rues, rubriques touristiques et pratiques, ainsi que cet agrandissement au 1/5000 du centre ville. L’emprise de ce dernier correspond au cadre en tirets tracĂ© sur le plan au 1/7500, qui figure sans habillage au niveau Ăźlot » de la cartographie 1925-1950, dans l’application Delta. NettetĂ© du graphisme, clartĂ© des informations et maniabilitĂ© du format sont caractĂ©ristiques des documents que la sociĂ©tĂ© Michelin a produits dĂšs le dĂ©but du XXe s. pour accompagner l’essor du tourisme automobile. Ici, un itinĂ©raire de visite des hĂŽtels particuliers des XVIIe et XVIIIe s. est mis en Ă©vidence par des contours verts. HĂŽtels, restaurants, cafĂ©s et salons de thĂ© sont signalĂ©s par les initiales blanches H, R, C et T sur fond noir. Des lettres localisent divers Ă©tablissements banques a Banque Nat. pour le Com. et l’Industrie, b Cie AlgĂ©rienne, c Comptoir Nat. d’Escompte, d CrĂ©dit Foncier, e CrĂ©dit Lyonnais, f Dupuy-Coste, g StĂ© Bordelaise de CrĂ©dit, h StĂ© GĂ©nĂ©rale, j StĂ© Marseillaise de CrĂ©dit, cinĂ©mas k ABC, m Capitole, n OdĂ©on, p PathĂ©, q Rex, r Royal, s Trianon et grands magasins t Alex, u Boka, v Gal. Lafayette, w Grand Bon MarchĂ©, x Grande Maison, y Paris-Montpellier, z Sigrand. La correspondance entre informations graphiques et renseignements du livret horaires, n° de tĂ©lĂ©phone se fait au moyen d’un carroyage. Sur cet agrandissement au 1/5000, et plus largement sur le plan au 1/7500 observable sur Delta, le rĂ©seau des tramways qui sillonnent la ville depuis 1898 est reprĂ©sentĂ© par des traits rouges. Il va bientĂŽt ĂȘtre dĂ©saffectĂ©, du fait de sa vĂ©tustĂ©, et remplacĂ© par des autobus. On peut en apercevoir quelques voitures, par exemple place de la ComĂ©die, sur la vue aĂ©rienne de 1945 au niveau parcelle » de Delta et suivre les rails sur la cartographie de 1900-1925 ou celle de 1925-1950 au niveau quartier ». Ces plans Michelin au 1/7500 et au 1/5000, dont peu de villes ont fait l’objet Ă  cette Ă©poque, montrent aussi la faible extension du tissu urbain dense en jaune foncĂ©, que contournent des chemins de fer, les nombreuses casernes, les rĂ©centes cliniques Saint-Charles et Ă©glise Ste ThĂ©rĂšse, de style moderne, la premiĂšre citĂ© universitaire celle des Arceaux, ouverte en 1933, le parc des sports au sud du polygone du gĂ©nie, les arĂšnes abandonnĂ©es en 1939 Ă  l’angle du boulevard Vieussens et du chemin de Maurin, etc. Si le dĂ©veloppement des chemins de fer est Ă©vident sur la cartographie du XIXe s, l’avĂšnement de l’ùre automobile se traduit, au niveau pays » de Delta, par le recours Ă  un assemblage d’extraits de cartes Michelin au 1/ Ă©ditĂ©es en 1912 de meilleur rendu que celles de la premiĂšre Ă©dition, en 1911. Les procĂ©dĂ©s efficaces d’indication des distances entre Ă©pingles graphiques, des sens et importance de pente par des chevrons, du caractĂšre pittoresque d’une route Ă  l’aide d’un liserĂ© vert, y sont dĂ©jĂ  mis en Ɠuvre. TĂ©lĂ©phone et tĂ©lĂ©graphe sont signalĂ©s par un pictogramme pour les localitĂ©s qui en disposent. Origine du document DĂ©partement Cartes et Plans de la BibliothĂšque Nationale de France avec autorisation de la Manufacture Française des Pneumatiques MichelinProjet de lotissement du polygone, plan imprimĂ©, avec le nord Ă  gauche, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au 1/2000 par Antony Kruger, auteur aussi des quatre autres plans qui sont annexĂ©s Ă  un exposĂ© de l’administration municipale, en 1901, au sujet de plusieurs projets de casernements, avec acquisition ou Ă©change de terrains et de bĂątiments entre l’Etat et la Ville de Montpellier. Les terrains entourant la citadelle occupĂ©e par l’école rĂ©gimentaire du 2Ăšme gĂ©nie lycĂ©e Joffre actuel constituaient son polygone, c'est-Ă -dire un champ de manƓuvre, de tir et d’essai d’explosifs. Celui-ci est indiquĂ© Ă  partir du milieu du XIXe s. sur la cartographie mise en ligne dans l’application Delta ; on peut ensuite en constater l’extension, avec un nouveau polygone comportant un parc Ă  ballons aĂ©rostats, tandis que les tranchĂ©es d’entraĂźnement sont bien visibles sur les photos aĂ©riennes de 1945 cf. vue n° et voisines. Dans les annĂ©es 1890, la place de la ComĂ©die connaĂźt une importante restructuration, avec construction de cafĂ©s modernes et de grands magasins. Sur l’esplanade, au sud de laquelle se trouve la gare de Palavas, le champ de Mars va ĂȘtre remplacĂ© par un jardin public, mais les servitudes militaires limitent l’extension de l’espace urbain Ă  l’est, sous la citadelle. Cependant, la municipalitĂ© y envisage un quartier axĂ© sur l’avenue d’une nouvelle gare principale celle de Palavas Ă©tant aussi dĂ©placĂ©e. Les amĂ©nagements prĂ©vus sont coloriĂ©s en rose, et les bĂątiments Ă  supprimer sont en pointillĂ©s, sur ce projet n°2 de lotissement du polygone. Ni celui-ci, ni la version rĂ©duite du projet n°1, ne verront le jour, et ce n’est que plus de 70 ans plus tard qu’une dalle de bĂ©ton au dessus de la voie ferrĂ©e permettra l’accĂšs, de niveau, Ă  un centre commercial nommĂ© le Polygone ». Par contre, d’autres projets prĂ©sentĂ©s dans le dossier municipal de 1901 vont aboutir rapidement. Notamment la caserne d’artillerie, appelĂ©e quartier Lepic, dont A. Kruger dresse le plan dĂ©taillĂ© en 1908, et qui deviendra l’Ecole d’Application de l’Infanterie On peut voir ce site avant et aprĂšs travaux en superposant les plans au 1/5000 Ă©tablis par A. Kruger en 1896 et en 1911, qui sont classĂ©s en cartographie fin XIXe s. » et cartographie 1900-1925 » au niveau Ăźlot » de l’application Delta vue n° Avec ces deux plans de ville, se trouve aussi dans Delta, au niveau quartier », une carte allant de Montferrier Ă  la mer, et imprimĂ©e en couleurs au 1/20000 en 1896, qu’Antony Kruger 1845-1916 a rĂ©alisĂ©s en tant qu’architecte municipal de Montpellier de 1889 Ă  1912. Origine du document archives municipales de MontpellierEssai de reconnaissance militaire au nord de Montpellier, 1836Ce document de 1836, rĂ©alisĂ© au 1/15000 Ă  l’encre et aquarelle par Jean-Marie Amelin 1785-1858, est caractĂ©ristique de la cartographie que ce dernier a enseignĂ©e, de 1816 Ă  1851, aux Ă©lĂšves de l’école rĂ©gimentaire du GĂ©nie, basĂ©e dans la citadelle de Montpellier oĂč se trouve le lycĂ©e Joffre actuel. C’est un exemple de carte de reconnaissance que les topographes du GĂ©nie devaient pouvoir exĂ©cuter rapidement en territoire inconnu. Cette carte comporte les informations utiles aux opĂ©rations militaires relief, forĂȘts, nature et accessibilitĂ© du terrain Ă  pied, Ă  cheval ou en vĂ©hicule attelĂ©, voies, constructions et Ă©quipements divers. Elle intĂšgre, en la simplifiant, la technique nouvelle de reprĂ©sentation du relief par hachures au lieu de faire apparaĂźtre les courbes de niveau qui relient les points de mĂȘme altitude, cela consiste Ă  tracer entre elles des hachures suivant la pente, d’autant plus resserrĂ©es que celle-ci est importante, ce qui a pour effet d’assombrir les versants proportionnellement Ă  leur dĂ©clivitĂ©. C’est ce procĂ©dĂ©, d’exĂ©cution contraignante, qui fait en grande partie la richesse graphique des cartes manuscrites ou gravĂ©es de l’Etat-major, que l’on peut examiner dans l’application DELTA. Les lieux reprĂ©sentĂ©s sur cette carte sont faciles Ă  identifier, malgrĂ© l’urbanisation actuelle. Le croisement entre la route de Saint Hypolite » et la voie romaine correspond Ă  la place actuelle de la Voie Domitienne. Cette voie apparaĂźt alors en pleine campagne, et, de nos jours, un tronçon d’avenue qui y est superposĂ© en porte le nom. A l’aide des cartes et vues aĂ©riennes anciennes enregistrĂ©es dans DELTA, et avec un peu d’attention, on peut retrouver le tracĂ© de cette voie romaine qui allait des PyrĂ©nĂ©es aux Alpes entre le pont de LavĂ©rune et les abords de l’ancienne minoterie de Naviteau, prĂšs du Lez, et bien au-delĂ , de part et d’autre de Montpellier. En haut Ă  gauche de cette mĂȘme carte, on peut voir une partie de l’aqueduc Saint ClĂ©ment, avec mise en Ă©vidence des ouvrages de franchissement des ruisseaux. Sont figurĂ©s aussi les villages de Castelnau, Clapiers, Jacou et Montferrier, qui comptaient alors respectivement environ 700, 200, 80, et 480 habitants chacun 34000 pour Montpellier, d’aprĂšs le Guide du voyageur dans le dĂ©partement de l’HĂ©rault » qu’Amelin a publiĂ© en 1827. En dehors de ses fonctions militaires de professeur de dessin, Amelin est surtout connu pour les quelque 2200 vues de ce dĂ©partement qu’il a dessinĂ©es ou peintes. A Montpellier, ses illustrations retracent une exploration complĂšte de la ville Ă  la premiĂšre moitiĂ© du XIXe s. D’autre part, Amelin a rĂ©alisĂ© 4 plans de la ville de Montpellier en 1834, 1839, 1846 et 1853, gravĂ©s au 1/4000, qui, malgrĂ© certaines imprĂ©cisions, permettent de suivre l’évolution urbaine au dĂ©but de la rĂ©volution industrielle. Le dernier de ses plans, peut s’observer dans DELTA aux niveaux Ăźlot » et parcelle » de la cartographie milieu du XIXe s ». Origine du document DĂ©partement Cartes et Plans de la BibliothĂšque Nationale de France des trois Ă©cluses sur le canal de Grave, 1861Ces trois plans, dessinĂ©s au 1/2500 par LĂ©opold Carlier en 1861, font partie d’un dossier relatif au canal de Grave, qui correspondait Ă  la partie navigable du Lez, entre son embouchure et le port de Montpellier. Ils expliquent la rupture de charge et la gestion des chalands, en montrant les installations et les chemins de halage, aujourd’hui remplacĂ©s par des pistes cyclables. Les sas en forme de poisson rappellent ceux des Ă©cluses du canal du Midi, qui leur ont effectivement servi de modĂšle, le projet du canal de Grave suivant de quelques annĂ©es celui du canal royal Ă  travers le Languedoc, lancĂ© dans les annĂ©es 1660. En 1675, Louis XIV accorde le privilĂšge de l’exploitation du Lez au marquis de Solas qui doit, en contrepartie, l’équiper d’écluses, le calibrer et construire un port Ă  Montpellier, afin de faciliter les Ă©changes commerciaux de la ville. Le gendre de ce dernier, le marquis de Grave, donnera son nom au canal qui sera achevĂ© en 1694. Le port, Ă©tabli prĂšs du pont JuvĂ©nal, a Ă©tĂ© en activitĂ© jusqu’au dĂ©but du XXe s. Il se repĂšre par le chĂąteau de Graves sur les cartes de Cassini de fin XVIIIe et dĂ©but XIXe s, tandis que la maison de Graves, Ă  la confluence entre Lez et Mosson, servait au pĂ©age. L’affichage du canal dans toute sa longueur s’obtient directement Ă  l’aide de la fonction Localiser » par numĂ©ro de vue » de l’application DELTA en tapant . On peut voir le port et ses abords sur la cartographie dĂ©but XIXe s vue n° et constater la ruine progressive du chĂąteau de Grave sur les vues aĂ©riennes des annĂ©es 1940 et 1960 vue n° Les noms actuels de rues des Barques, des Gabares barges pour le transport fluvial des marchandises, et des Caupols petites barques Ă  fond plat adaptĂ© aux Ă©tangs conservent la mĂ©moire de l’activitĂ© passĂ©e du lieu. Les trois Ă©cluses sont encore indiquĂ©es sur le plan directeur au 1/ dressĂ© en 1925 par le Service GĂ©ographique de l’ArmĂ©e, alors que le trafic sur le canal s’est Ă©teint par suite de la concurrence du chemin de fer de Palavas, inaugurĂ© en 1872. A partir de la vue n° de la cartographie 1900-1925 », oĂč apparaĂźt l’ancien pont JuvĂ©nal, trois clics sur la flĂšche latĂ©rale de direction plein sud font cadrer la premiĂšre Ă©cluse ; opĂ©ration Ă  rĂ©pĂ©ter pour la deuxiĂšme Ă©cluse, et Ă  nouveau pour la troisiĂšme. ImprimĂ©es, ces quatre images se juxtaposent d’amont en aval. La 1Ăšre Ă©cluse dite du Pont Trinquat est situĂ©e Ă  Montpellier, en limite de commune; dĂ©jĂ  dĂ©saffectĂ©e, elle s’aperçoit sur la vue aĂ©rienne de 1945 vue n°50e51f La 2Ăšme Ă©cluse dite de Saint-Sauveur ou de Plombade est encore bien visible sur le clichĂ© de 1964 vue n° Ces deux Ă©cluses ont disparu lors de l’amĂ©nagement des berges du Lez Ă  la fin du XXe s. RĂ©habilitĂ©e, la 3Ăšme Ă©cluse dite des Marchands permet la desserte du port de plaisance de Lattes. Elle est signalĂ©e et accessible Ă  pied depuis la voie rapide D986 qui relie Montpellier Ă  la mer. Quant Ă  LĂ©opold Carlier 1839-1922, qui signe en tant que jeune gĂ©omĂštre les plans prĂ©sentĂ©s ici, il deviendra un architecte cĂ©lĂšbre Ă  qui l’on doit, entre autres, l’immeuble surnommĂ© le Scaphandrier » sur la place de la ComĂ©die, et le Pavillon du musĂ©e Fabre. Avec son fils Louis 1872-1956, et son petit-fils RenĂ© 1899-1985, tous architectes, les Carlier sont Ă  l’origine de bien des rĂ©alisations en Languedoc-Roussillon. Origine du document Centre de documentation pĂ©dagogique et scientifique de gĂ©ographie UniversitĂ© Paul ValĂ©ry, Montpellier 3Projet urbain pour Montpellier, dĂ©but XIXe sCe plan au 1/2000 a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  l’encre et aquarelle, sur quadrillage au crayon de 48x48 carreaux. Document d’étude, il n’a jamais Ă©tĂ© imprimĂ©, et on n’en connaĂźt aucune copie. Il n’est pas signĂ©, mais est attribuĂ© aux architectes Fovis et BouĂ©, auteurs de plusieurs projets Ă  Montpellier au dĂ©but du XIXe s cf. Plan du centre de Montpellier, 1825 » sous la mĂȘme rubrique. A partir du XVIIIe s, la reprĂ©sentation en projection horizontale, montrant une ville Ă  la verticale en tout point Ă  la fois, a rendu possible les mesures graphiques Ă  l’échelle fixe du plan, et a facilitĂ© l’insertion de projets situant les transformations Ă  apporter relativement au tissu urbain existant. Ainsi, vers 1770, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Nogaret, sur commande du marquis de Castries, un plan de Montpellier oĂč les amĂ©nagements envisagĂ©s, figurĂ©s en jaune, se superposent Ă  la ville d’alors document observable au niveau parcelle » de la cartographie fin XVIIIe s » de l’application DELTA. Sur le document prĂ©sentĂ© ici, les constructions existantes apparaissent en gris, celles prĂ©vues en rouge. Ce plan d’amĂ©nagement vise Ă  entourer l’Ecusson d’une couronne d’ülots, entre rues rectilignes, que borde un boulevard pĂ©riphĂ©rique polygonal. La gĂ©omĂ©trisation des nouveaux quartiers doit s’accompagner d’alignement et d’élargissement de rues dans l’Ecusson, ainsi que du percement d’une voie prolongeant l’axe de la Promenade du Peyrou jusqu’à l’esplanade. Cette traversĂ©e ouest-est du centre ville ne sera jamais totalement rĂ©alisĂ©e percement de l’actuelle rue Foch entre 1878 et 1884, mĂȘme si son tronçon terminal figure encore en projet sur le plan de Montpellier par Kruger en 1911, observable dans DELTA au niveau Ăźlot » de la cartographie 1900-1925 ». Ce projet global d’amĂ©nagement a Ă©tĂ© rendu en grande partie caduc par l’avĂšnement des chemins de fer, auquel il est antĂ©rieur, et dont le dĂ©veloppement fulgurant va conditionner l’organisation de la ville au XIXe s ouverture de la ligne Montpellier-SĂšte en 1839, creusement en 1844 de la tranchĂ©e entre citadelle et esplanade pour la ligne NĂźmes-Montpellier, puis plusieurs gares de voyageurs et de marchandises correspondant Ă  diverses destinations. Origine du document archives municipales de MontpellierPlan d’amĂ©nagement du centre de Montpellier, 1855Ce plan est co-signĂ© de l’architecte municipal Jean Cassan, qui l’a dressĂ©, et du maire Jules PagĂ©zy, qui l’a visĂ© en 1855. Il est orientĂ© au nord-est, et il porte en marge les profils en long des rues Ă©tudiĂ©es. Il a Ă©tĂ© lithographiĂ© par Boehm Ă  Montpellier pour ĂȘtre imprimĂ© en plusieurs exemplaires. Il s’y inscrit l’essentiel des opĂ©rations d’amĂ©nagement qui vont ĂȘtre rĂ©alisĂ©es sous la mandature de J. PagĂ©zy, de 1852 Ă  1869. Le projet de marchĂ© couvert les futures halles Castellane doit servir d’articulation Ă  deux artĂšres principales le reliant, d’une part directement au boulevard du Jeu de Paume par la rue actuelle Saint Guilhem, et d’autre part, via la place de la ComĂ©die, Ă  la gare principale construite en 1844 par les rues actuelles de la Loge et de Maguelone. Il s’agit Ă  la fois d’élargir et de redresser les voies existantes, de les prolonger par percement rectiligne Ă  travers certains Ăźlots, et de construire des façades alignĂ©es. Planification urbaine qui va structurer efficacement et durablement le centre ville. Les halles Castellane dessinĂ©es par J. Cassan reprĂ©sentent, avec le hangar qui couvrait les quais de l’EmbarcadĂšre, les premiers exemples d’architecture mĂ©tallique Ă  Montpellier. RĂ©habilitĂ©es en 2001, leur structure a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e, tout comme la façade Ă  colonnes en pierre de l’EmbarcadĂšre ou DĂ©barcadĂšre, devenu gare Saint Roch. On doit au mĂȘme architecte l’édification, dans le style nĂ©o-gothique, de l’église Sainte Anne, en remplacement d’une autre plus petite, avec sa flĂšche Ă©lancĂ©e destinĂ©e Ă  servir de repĂšre dominant l’Ecusson. J. Cassan est aussi l’auteur du projet de l’église Saint Roch, en remplacement d’une autre, non totalement abouti pour raisons financiĂšres. Le plan d’ensemble au 1/2000 prĂ©sentĂ© ici renvoie Ă  une quarantaine de plans de dĂ©tail au 1/500, couvrant tout l’Ecusson et ses abords, qui sont regroupĂ©s dans un atlas visĂ© par le prĂ©fet en 1854. Il s’agit de levĂ©s de corps de rues sans reprĂ©sentation du contenu des Ăźlots complĂ©tĂ©s du dessin des bĂątiments importants. On peut les observer de façon continue dans l’application DELTA au niveau arpent » de la cartographie milieu XIXe s. »; le projet de prolongement de la rue de Maguelone y est dĂ©jĂ  tracĂ©. Ces plans se superposent par transparence aux vues actuelles quasiment sans dĂ©calage, ceux-ci ayant Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s Ă  partir d’un canevas de points fixes trĂšs prĂ©cis qui est annexĂ© Ă  l’atlas. Origine du document archives municipales de Montpellier Plan du centre de Montpellier, 1825Ce plan au 1/2000 du centre de Montpellier, concentrant alors l’essentiel de la population communale, est l’Ɠuvre Ă  l’encre et aquarelle des architectes Fovis, BouĂ© et semble-t-il Silvas, tous trois signataires, en octobre 1825, du procĂšs-verbal l’accompagnant, le marquis Dax D’Axat Ă©tant maire. Le lacis de rues hĂ©ritĂ© du Moyen-Ăąge faisant entrave Ă  la circulation, des travaux d’alignement et d’élargissement de voies sont alors envisagĂ©s, et ce plan sert de tableau d’assemblage aux 27 plans de dĂ©tail, dont il porte les numĂ©ros rouges en surcharge. Ceux-ci sont regroupĂ©s, avec 2 plans supplĂ©mentaires, dans un atlas comportant la description littĂ©rale de ces projets, ainsi que des tableaux indiquant, feuille par feuille et voie par voie, les noms des propriĂ©taires et le type de leurs propriĂ©tĂ©s, repĂ©rĂ©es par numĂ©ros sur ces plans. Les opĂ©rations dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©es ou validĂ©es sont reprĂ©sentĂ©es en rose, celles encore Ă  l’état de projet en jaune. La documentation fonciĂšre de cet atlas correspond Ă  celle du cadastre napolĂ©onien, Ă©tendu Ă  la commune et d’échelle plus petite. Ces 29 plans au 1/500 sont enregistrĂ©s en tant que cartographie dĂ©but XIXe s. » au niveau Arpent » de l’application DELTA, tandis que le plan cadastral napolĂ©onien figure au niveau Parcelle », et son tableau d’assemblage au niveau Quartier ». A ces mĂȘmes niveaux, on peut aussi identifier les propriĂ©taires et leurs statuts, en cliquant dans une carte dynamique classĂ©e sous la rubrique typologie de l’habitat 1825 » parmi les Types de vues ». Le tout gagnant Ă  ĂȘtre observĂ© par transparence sur les fonds actuels. Sur le plan gĂ©nĂ©ral au 1/2000, et les 29 plans de dĂ©tail, apparaĂźt l’intĂ©rieur de plusieurs Ă©difices reprĂ©sentĂ©s en coupe horizontale, tandis qu’un soin particulier a Ă©tĂ© apportĂ© Ă  la reprĂ©sentation des espaces verts d’oĂč l’appellation usuelle d’ atlas des jardins ». L’hydrographie est dĂ©taillĂ©e ainsi que la desserte en eau depuis le chĂąteau d’eau du Peyrou vers les diverses fontaines de la ville, que l’on peut suivre sur les plans de dĂ©tail. Des norias puits Ă©quipĂ©s d’une chaĂźne de pots entraĂźnĂ©e par une roue verticale sont reprĂ©sentĂ©es par un rectangle dans un cercle. Les emplacements d’anciennes portes et tours de l’enceinte mĂ©diĂ©vale, telle celle de la Babote, apparaissent en retrait du contour de l’Ecusson, les constructions rĂ©centes ayant dĂ©bordĂ© les remparts et empiĂ©tĂ© sur les fossĂ©s comblĂ©s. Origine du document archives municipales de MontpellierMontpellier et ses abords, de vĂ©rification de la carte de Cassini pour Montpellier et ses abords, 1775. Ce document rĂ©alisĂ© en 1775 par un vĂ©rificateur de la carte de France, dite de Cassini, est un agrandissement partiel du manuscrit graphique minute » Ă©laborĂ© Ă  partir des mesures et enquĂȘtes menĂ©es sur le terrain. Il porte en surcharge certains noms ou signes Ă  ajouter, et des corrections d'orthographe Ă  prendre en compte par les graveurs, avant impression. Cliquez sur la carte pour l'agrandir La carte de France commandĂ©e en 1746 par Louis XV Ă  Cassini de Thury, troisiĂšme d'une lignĂ©e de quatre directeurs qui se sont succĂ©dĂ© de pĂšre en fils Ă  la tĂȘte de l'Observatoire de Paris, a fini par porter le nom de ces derniers. C'est la premiĂšre carte au monde donnant le dĂ©tail de l'ensemble d'un pays basĂ© sur un canevas gĂ©omĂ©trique prĂ©cis points de triangulation. Elle est dĂ©coupĂ©e en feuilles couvrant chacune environ 78 km x 49 km au 1/86400. Les travaux dĂ©butĂšrent en 1750, et Cassini IV les vit aboutir en 1789. La gravure de la feuille de Montpellier a Ă©tĂ© terminĂ©e en 1778. Retrouvez la gravure de cette carte dans l’application DELTAvoir aussi dans l'application - Montpellier au fil du temps et les cartes de Cassini - Les photos aĂ©riennes - la ville en 3d - la thermographie - les toits solarisableset bien d'autres choses encore...Consulter l'application Delta Pour mener Ă  bien une telle entreprise, il fallut le concours financier de certains pouvoirs provinciaux, notamment des Etats du Languedoc. Ceux-ci, qui s'Ă©taient lancĂ©s dĂšs 1722 dans la cartographie de chacun de leurs diocĂšses, sous la conduite de la sociĂ©tĂ© royale des sciences de Montpellier, en commandĂšrent Ă  Cassini, en 1768, une nouvelle version Ă  exĂ©cuter en parallĂšle aux levĂ©s pour la carte de France. Il s'agit de cartes diffĂ©rentes de celle Ă©tendue Ă  toute la France, et qui intĂšgrent conventions et complĂ©ments graphiques demandĂ©s par les autoritĂ©s locales. Toutes ces cartes de diocĂšses, ont Ă©tĂ© livrĂ©es aux Etats du Languedoc en 1781. Ces derniers ayant Ă©tĂ© dissous lors de la RĂ©volution, leurs cartes sont restĂ©es figĂ©es dans leur aspect de 1781, tandis que la carte du royaume a Ă©tĂ© nationalisĂ©e. NapolĂ©on rĂ©servera la carte nationale aux militaires, qui en actualiseront essentiellement les voies de communication jusque vers 1830. La carte du diocĂšse de Montpellier et celles de six autres diocĂšses pĂ©riphĂ©riques peuvent ĂȘtre observĂ©es en tant que cartographie fin XVIIIe s. » aux niveaux commune » et canton » de l'application DELTA. Bien que disjointes, leur affichage s'y enchaĂźne automatiquement. Elles peuvent ĂȘtre superposĂ©es Ă  la derniĂšre version de la carte de Cassini qui est classĂ©e en cartographie dĂ©but XIXe s. ». On peut ainsi comparer ces 2 types de fonds, voir le dĂ©veloppement des routes et canaux en une quarantaine d'annĂ©es route de SĂšte, au sud du pont de Villeneuve, et chercher leur prĂ©sence ou empreinte dans le paysage actuel, par transparence avec les vues aĂ©riennes rĂ©centes. Origine du document archives de l'IGN

A11 h 30, les "tanneurs de Drac" se produiront lors de l’apĂ©ro concert organisĂ© par les vignerons de Puy l’EvĂȘque. Sur le Lot, Rodolphe Johansson animera des promenades musicales sur la

Annuaire Mairie / Auvergne-RhĂŽne-Alpes / IsĂšre / Vienne Condrieu AgglomĂ©ration / Pont-ÉvĂȘque / Les RuesNous avons rĂ©fĂ©rencĂ© 20 chemins, 11 rues, 9 allĂ©es, 8 lieu-dits, 5 lotissements et 4 impasses sur retrouverez l'ensemble des noms des rues de Pont-ÉvĂȘque ci-dessous. La mairie de Pont-ÉvĂȘque est responsable de la voirie communale, elle est donc responsable de la confection et de l'entretien des chaussĂ©es et de la signalisation sur la commune sĂ©curitĂ©, dĂ©neigement,.... Le code postal de Pont-ÉvĂȘque est 38780. Voies classĂ©s par type Plan de Pont-ÉvĂȘqueCalculez votre itinĂ©raire jusqu'Ă  Pont-ÉvĂȘque ou depuis Pont-ÉvĂȘque ou bien encore trouvez une rue grĂące au plan de Pont-ÉvĂȘque. Les rues sur les autres communesRue Ă  VienneRue Ă  SerpaizeRue Ă  Sainte-ColombeRue Ă  JardinRue Ă  Saint-Romain-en-GalRue Ă  EstrablinRue Ă  Saint-Cyr-sur-le-RhĂŽneRue Ă  Seyssuel

\n \n \n20 rue de la ville l eveque
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Retrouvezles horaires d'ouvertures des commerces de la ville de Pont L Eveque. Vous trouverez également les magasins ouverts aujourd'hui à Pont L Eveque. horaires PEUGEOT - GARAGE LESNIS . RUE DE L'HIPPODROME 14130 PONT L EVEQUE Calvados (14) horaires Agence ImmobiliÚre du Pays d'Auge (EURL) 2 place Calvaire 14130 PONT L EVEQUE Calvados (14)
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Ungrand du luxe s’installerait au 20, rue de la Ville l’EvĂȘque (Gecina) ActualitĂ©s Bureaux. le 04 Mai 2017 . Info immoweek. On dit que le « locataire de premier plan » qui prendrait en location l’immeuble appartenant Ă  Gecina, au 20, rue de la Ville Cette partie du site est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Connectez-vous. Se souvenir de moi. OU. Abonnez-vous. Abonnement.

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