La catéchÚse reprendra la premiÚre semaine d'octobre sur l'ensemble paroissial Sainte-Anne du Porzay » annonce Valérie Quéméré, laïque en mission d'église. La responsable locale de la

La cĂ©lĂ©britĂ© de la planche illustrant le troisiĂšme commandement dans le Grand catĂ©chisme en images de la Maison de la Bonne Presse, paru vers 1889, n’est plus Ă  Ă©tablir. Qu’elle se retrouve aujourd’hui jusque dans les manuels scolaires du secondaire en dit bien assez sur sa diffusion – encore qu’il serait possible de s’interroger sur la place et la fonction qui lui sont attribuĂ©es dans le contexte pĂ©dagogique. A ce titre, elle peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme exemplaire d’un discours catholique français sur la sanctification du dimanche et, plus profondĂ©ment, de l’enjeu que ce thĂšme a reprĂ©sentĂ© au XIXe siĂšcle. Une planche de catĂ©chisme Commençons par revenir sur cette planche en une analyse rapide. Deux registres s’opposent, le supĂ©rieur, avec une Ă©glise, un monde agreste, aux tons verts et pastels, et l’infĂ©rieur, avec une petite ville ou un village comprenant Ă  gauche des boutiques et Ă  droite une fabrique, rouge et noir y dominant. La route qui monte en serpentant unit les deux registres, tout autant que les personnages qui y marchent et que l’église rĂ©pondant Ă  la fabrique. Une nouvelle opposition peut aussi ĂȘtre dressĂ©e entre les personnages passifs ou demeurant sur place les consommateurs et propriĂ©taires des boutiques, les ouvriers de la fabrique et ceux qui montent vers l’église. Le rapport au corps peut ici ĂȘtre discriminant repos Ă  dimension ludique ou licencieuse des hommes attablĂ©s au cabaret, travail dĂ©membrant et usant de la fabrique, contre la paisible marche, l’effort rĂ©gulier adaptĂ© aux forces des enfants, des adultes et des vieillards, des paysans, des ouvriers et des soldats – de toute la sociĂ©tĂ©. Une troisiĂšme distinction surgit entre les enfants et les adultes dans le registre du bas, des adultes isolĂ©s ou dominant et exploitant des enfants sans faire eux-mĂȘmes d’efforts, dans le registre supĂ©rieur et sur la route, des adultes et des enfants associĂ©s harmonieusement, les premiers protĂ©geant les seconds. On ne reviendra pas ici sur les sources sous-jacentes de cette planche imagerie populaire, opposition de la voie Ă©troite Ă  la voie large, et de la citĂ© cĂ©leste Ă  l’enfer, reprise de l’ascension physique comme mĂ©taphore de l’ascension spirituelle renvoyant tant Ă  la MontĂ©e du Carmel qu’à l’échelle cĂ©leste. On Ă©vacuera rapidement les lectures erronĂ©es. L’opposition entre un registre rural oĂč se trouve un chĂąteau antique en ruine, et un registre urbain ne signifie pas qu’il y ait un choix Ă  faire entre une sociĂ©tĂ© moderne, libĂ©rale et industrielle, et une sociĂ©tĂ© d’Ancien RĂ©gime, ni que s’opĂšre une discrimination socio-politique favorable Ă  une rĂ©action, aristocratique ou nobiliaire. Ce serait oublier les caractĂ©ristiques de l’industrialisation française au moins jusqu’au milieu du Second Empire une industrialisation en partie rurale, avec l’implantation d’activitĂ©s notamment mĂ©tallurgiques dans les petits bourgs et villages, en utilisant et le charbon et de bois et l’énergie hydraulique. La planche renvoie bien Ă  une rĂ©alitĂ© sociologique, certes en cours d’attĂ©nuation, mais encore prĂ©sente lors de la publication. MĂȘme l’organicitĂ© du village postulĂ©e par le tableau, qui reprĂ©sente dans un mĂȘme espace, malgrĂ© leur distinction nette, l’église et l’usine, converge avec l’expĂ©rience vĂ©cue d’une communautĂ© villageoise encore puissante. On oubliera aussi la condamnation du monde industriel qui pourrait ĂȘtre Ă©voquĂ©e par la diabolisation iconographique de l’usine. L’observation prĂ©cise de la fabrique laisse comprendre que, plus que le monde industriel, c’est le fait mĂȘme de travailler le dimanche qui est vitupĂ©rĂ©. Les personnages en blouse ou veste avec leurs enfants, qui s’adressent aux jeunes ouvriers de l’usine, en tendant le bras vers l’église, les appellent Ă  la messe, non Ă  abandonner le travail de la forge pour le travail agricole. Les mouvements s’opposent clairement des corps et des bras tendus vers la route sinueuse de l’ascension vers Dieu, d’un cĂŽtĂ©, des corps orientĂ©s vers la droite de l’autre, soumis au poids des barres de mĂ©tal, courbĂ©s sous le bras menaçant du contremaĂźtre. En revanche, on abondera dans le sens de toutes les interprĂ©tations insistant sur l’hostilitĂ© du catholicisme intransigeant du XIXe siĂšcle, dont les Assomptionnistes de la Bonne Presse sont parmi les meilleurs reprĂ©sentants, au monde libĂ©ral des bourgeois installĂ©s et animĂ©s d’une insatiable cupiditĂ©, qui les pousse Ă  maximiser le profit en exploitant la force de travail d’ouvriers peu payĂ©s, peu protĂ©gĂ©s, trĂšs surveillĂ©s, largement sanctionnĂ©s, hommes, femmes, enfants finalement empĂȘchĂ©s de se livrer Ă  leurs devoirs religieux. Le jugement est finalement moral, bien plus que social. Il permet de comprendre l’association dans la planche de vices apparentĂ©s les travailleurs de l’usine et les buveurs du cabaret, qui, tous, profanent le dimanche. La soif du profit d’un cĂŽtĂ©, le divertissement avilissant de l’autre, deux formes de rĂ©sistance Ă  la catholicisation de la sociĂ©tĂ©, Ă  sa structuration organique selon les commandements de Dieu et de l’Église. Le discours est donc aussi social, tant il est vrai qu’aucune religion ne peut ĂȘtre force sociale si elle n’est aussi prĂ©sente dans les processus sociaux. Se comprend alors mieux l’enseigne du cabaret, dans le registre infĂ©rieur c’est l’hĂŽtel des Francs-Maçons. Car des forces hostiles sont Ă  l’Ɠuvre, plus ou moins inspirĂ©es par Satan, pour saper les bases de la sociĂ©tĂ© chrĂ©tienne et dĂ©truire les traces demeurant de l’enracinement chrĂ©tien de la France et les mĂ©canismes garantissant la perpĂ©tuation de l’alliance entre Dieu et la Fille aĂźnĂ©e de l’Église. Bref, la planche revient ainsi, par le biais d’un discours prĂ©cisĂ©ment situĂ© dans le temps, Ă  sa logique spirituelle primordiale il faut servir Dieu et rejeter Satan, il faut, en pratiquant le dimanche, s’inscrire dans le combat spirituel qui, inlassablement, empoigne chacun et toute la sociĂ©tĂ©. L’obsession de la sanctification dominicale Il n’y a ici que peu d’originalitĂ© de la part de la Bonne Presse. Le Grand catĂ©chisme en images se trouve parfaitement en phase avec un catholicisme français qui s’est, parmi d’autres sujets de mobilisation, focalisĂ© tout au long du XIXe siĂšcle sur le respect du dimanche. Plusieurs Ă©lĂ©ments peuvent ici ĂȘtre rappelĂ©s pour souligner l’intensitĂ© de la militance catholique destinĂ©e Ă  obtenir le respect du repos dominical. La question n’est pas d’abord industrielle elle est premiĂšrement rurale, agricole, paysanne. La Sainte Vierge ne s’y est pas trompĂ©e, lorsqu’elle apparut Ă  La Salette en 1846 Je vous ai donnĂ© six jours pour travailler, je me suis rĂ©servĂ© le septiĂšme et on ne veut pas me l’accorder. [
] L’étĂ©, il ne va que quelques femmes un peu ĂągĂ©es Ă  la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’étĂ© et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont Ă  la messe que pour se moquer de la religion. » Le respect paysan du dimanche est un des grands sujets de l’apparition, et il le demeure presque trente ans plus tard lorsque, en 1873, la Vierge apparaĂźt Ă  Auguste Arnaud, vigneron de Saint-Bauzille de la Sylve diocĂšse de Montpellier Il ne faut pas travailler le dimanche. » Dans les deux cas, un sanctuaire en surgira. L’industrialisation donne un nouvel Ă©cho Ă  la thĂ©matique, dĂšs les annĂ©es 1830, tout au long du Second Empire, jusqu’aprĂšs le vote de la loi sur le repos hebdomadaire en 1906. Le catalogue de la BibliothĂšque nationale de France recense ainsi plus de 80 instructions ou lettres pastorales ou mandements de carĂȘme Ă©piscopaux prenant comme thĂšme principal la sanctification du dimanche, entre 1836 Albi et 1914 Nantes. Certains diocĂšses y reviennent Ă  plusieurs reprises Mende en 1837, 1851 et 1856, Belley en 1855, 1873 et 1892, Paris en 1887 et 1896, Meaux en 1895 et 1904, Arras en 1854, 1876, Verdun en 1838 et 1877. On le devine cependant Ă  l’énumĂ©ration, l’industrialisation n’est pas la seule en cause. La diffusion ou la permanence du travail agricole rural laisse deviner que les Ă©vĂȘques luttent non seulement pour le respect d’un commandement divin, mais aussi pour empĂȘcher que la sociĂ©tĂ© ne se structure de plus en plus en dehors du cadre chrĂ©tien. Le dĂ©veloppement des mandements aprĂšs 1830 correspond d’ailleurs clairement au changement politique de la Monarchie de Juillet le roi bourgeois et ses agents administratifs cessent plus ou moins de faire appliquer la loi de 1814 imposant aux commerçants et artisans le chĂŽmage public du dimanche et des jours fĂ©riĂ©s et la fermeture des cabarets pendant les offices religieux
, qui avait Ă©tĂ© plus ou moins l’objet de l’attention prĂ©fectorale sous la Restauration. Les Ă©vĂȘques ne sont d’ailleurs pas seuls Ă  agir en faveur du repos dominical. La propagande catholique contre le travail du dimanche se fait intense Ă  partir de la seconde moitiĂ© du siĂšcle. Mgr Jean-Joseph Gaume, abondant littĂ©rateur et figure intellectuelle du milieu intransigeant des annĂ©es 1840-1880, donne ainsi en 1850 La Profanation du dimanche considĂ©rĂ©e au point de vue de la religion, de la sociĂ©tĂ©, de la famille, de la libertĂ©, du bien-ĂȘtre, de la dignitĂ© humaine et de la santĂ©. Il réédite l’ouvrage en 1870, et l’insĂšre Ă©galement en 1878 dans Le BĂ©nĂ©dicitĂ© au XIXe siĂšcle ou la religion dans la famille. Mais il n’est pas seul dans son combat Dialogues sur la sanctification du dimanche, sur le blasphĂšme et sur l’usure par l’abbĂ© Georges BrĂ©dart en 1824, Repos et sanctification du dimanche par l’abbĂ© Beuret en 1856 publication du mĂ©moire adressĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e nationale en 1850, Le Jour de Dieu. RĂ©flexions et anecdotes sur la sanctification du dimanche de l’abbĂ© Augustin Albouy en 1859, pĂ©riodique Le Repos [et la sanctification] du dimanche de 1890 Ă  1914, La sanctification du dimanche d’un missionnaire apostolique en 1893. Et l’on ne compte pas ici les multiples articles de pĂ©riodiques et les brochures populaires, comme La Croisade du dimanche 1889 ou la NĂ©cessitĂ© sociale du dimanche 1894 de FĂ©nelon Gibon. Des associations catholiques se font Ă©galement jour pour mener ce combat Association pour la rĂ©paration des blasphĂšmes et pour la sanctification du dimanche Saint-Nizier, 1847, ƒuvre du repos des dimanches et fĂȘtes Paris, 1853, Association pour la sanctification du dimanche Saint-Brieuc, 1855, Association de priĂšres pour la rĂ©paration des blasphĂšmes et la sanctification du dimanche paroisse Saint-Vincent-de-Paul du Havre, 1860, Association pour la sanctification du dimanche TrĂ©voux, 1874, ƒuvre de la sanctification du dimanche 1874, ƒuvre dominicale de France – Association pour la sanctification du dimanche aussi appelĂ©e ƒuvre du repos et de la sanctification du dimanche, Lyon, 1873, Association pour l’observation du dimanche dans l’industrie du bĂątiment Paris, 1886, Ligue populaire pour le repos du dimanche en France Nord, Ligue des hommes pour la sanctification du dimanche avec sa revue, en 1906. Si un lobbying se met ainsi en place Ă  la fin de la Monarchie de Juillet, il Ă©choue Ă  faire voter une loi, mĂȘme si la DeuxiĂšme RĂ©publique, suivie en cela par le Second Empire, Ă©dicte des mesures administratives pour supprimer les travaux publics le dimanche. Cette pression catholique se renforce au dĂ©but de la TroisiĂšme RĂ©publique, monarchiste et partiellement catholicisĂ©e. Mais la proposition de loi du dĂ©putĂ© catholique Chaurand en 1873 n’aboutit pas, car elle est trop directement antilibĂ©rale au plan Ă©conomique. Est cependant votĂ©e en 1874 l’interdiction dans l’industrie du travail des femmes de moins de 21 ans et des enfants de moins de 16 ans. Mais la RĂ©publique rĂ©publicanisĂ©e abolit en 1880 la loi de 1814, suscitant un accroissement de la mobilisation catholique, alors que les partis socialistes connaissent une croissance de leur influence, et que les syndicats font du repos hebdomadaire un Ă©lĂ©ment important de leur action. Les dĂ©mocrates chrĂ©tiens font du repos dominical la base de toute lĂ©gislation sociale, comme l’abbĂ© Lemire l’explique clairement en 1897 au CongrĂšs catholique du Nord. Les congrĂšs catholiques, qu’ils soient tenus Ă  Paris ou dans le Nord, consacrent systĂ©matiquement une Ă©tude au respect du dimanche. Les comitĂ©s catholiques locaux notamment Ă  Lyon poussent leurs adhĂ©rents Ă  favoriser les magasins fermant le dimanche – car le travail dominical est massif dans le secteur tertiaire, plus encore que dans l’industrie –, Ă  refuser ce jour les livraisons faites par les gares, et Ă  user de leurs Ă©ventuels pouvoirs d’actionnaires notamment des compagnies de chemin de fer pour imposer le chĂŽmage dominical aux employĂ©s. On comprend mieux dans ce cadre de rĂ©publicanisation anticlĂ©ricale et de montĂ©e du socialisme ainsi que de revendication syndicale la dimension apocalyptique que peut prendre la mobilisation catholique, jusque dans les catĂ©chismes. On comprend aussi mieux combien les Ă©vĂȘques peuvent jeter leur poids dans la balance pour catholiciser le dimanche, mĂȘme dans les rĂ©gions de chrĂ©tientĂ©. Ainsi, dans le diocĂšse de Cambrai, en 1882, Mgr Duquesnay visite la paroisse d’Estaires Mgr, en retournant du collĂšge oĂč il avait donnĂ© la confirmation, avait remarquĂ© le marchĂ© de lĂ©gumes, qui est permis tous les dimanches jusqu’à neuf heures. Dans une population rĂ©putĂ©e aussi catholique, un marchĂ©, le dimanche ! Mais c’est un crime impardonnable et sa Grandeur, prenant son texte de l’évangile du jour, nous dit Ă  la Grand-Messe Non potestis Deo servire et Mammoni. Je fus chargĂ© de refuser l’absolution aux acheteurs et aux vendeurs. » [1] La vigueur de la sanction, alors que le ligorisme [2] s’est largement implantĂ© dans un clergĂ© français dĂ©sormais militant, Ă  la spiritualitĂ© italianisĂ©e, et promouvant un Dieu d’amour misĂ©ricordieux, dit bien l’importance de l’enjeu pour l’évĂȘque. Il est spirituel, et il faut trancher clairement entre Dieu et Mammon. Mais ce souci de trancher dans le vif, qui diffĂšre de la stratĂ©gie suivie par d’autres catholiques, moins favorables Ă  une intervention Ă©tatique et que l’on retrouve dans les milieux inspirĂ©s par FrĂ©dĂ©ric Le Play, ne dĂ©bouche sur rien, si ce n’est ouvrir un espace de dĂ©bat et de lĂ©gitimitĂ© Ă  la revendication lĂ©gislative des syndicats et des groupes et partis socialistes. C’est cette mobilisation politique qui permet, en 1906, aprĂšs que la sĂ©paration des Églises et de l’État a Ă©tĂ© consommĂ©e, et sans doute parce qu’elle a Ă©tĂ© enfin consommĂ©e, le vote d’une loi libĂ©rale sur le repos hebdomadaire, sans aucune connotation religieuse. Faut-il faire un rapprochement entre ce qui fut et ce qui est dĂ©sormais notre lot, dans une France du travailler plus pour gagner plus » ? On relĂšvera seulement quelques points. D’abord, que les catholiques ne sauraient, s’ils veulent obtenir que l’État Ă©tablisse une lĂ©gislation qui puisse Ă  sa maniĂšre consoner avec les commandements de Dieu, oublier qu’ils sont une minoritĂ©, et qu’un minoritĂ© n’est efficace que si elle agit comme telle par le lobbying organisĂ© qui sait argumenter et agir. Ensuite, que cette action ne peut oublier la dĂ©solante rĂ©alitĂ© le repos hebdomadaire demeure un acquis social, dont le bĂ©nĂ©ficiaire n’est pas forcĂ©ment libre de dĂ©cider le jour oĂč il en profitera mais que, en tout cas, il investira de significations qui lui absolument propres et dont il n’est pas sĂ»r qu’elles convergent avec celles de ses concitoyens, ni avec le salut dont on pense qu’il a absolument besoin. Enfin, que, in fine, l’enjeu est bien proprement spirituel rendre Ă  Dieu ce qui lui est dĂ», apprendre et pratiquer la dĂ©possession de son temps, de son travail, de sa personne, en associant le respect du sabbat et le culte dominical, dans un double impĂ©ratif spirituel Ă  dimension eschatologique le repos en Dieu sera le propre du temps d’aprĂšs la parousie, mais il est dĂ©jĂ  goĂ»tĂ© ici-bas. Cette dimension indispensable ne mĂ©rite-t-elle pas d’ĂȘtre avancĂ©e, par delĂ  tous les arguments sociaux, anthropologiques, familiaux, Ă©conomiques, utilisĂ©es depuis le dĂ©but du XIXe siĂšcle, pour converger avec ceux qui ne sont pas chrĂ©tiens, si nous voulons un jour rĂ©ussir Ă  renverser la situation ? Le troisiĂšme commandement Bibliographie publiĂ©e sur le sujet Pour l’histoire du repos hebdomadaire, Robert Beck, Une histoire du dimanche de 1700 Ă  nos jours, Paris, Éditions de l’Atelier, 1997. Pour le cas du catholicisme, Histoire Économie et SociĂ©tĂ©, 2009, n° 3, Combats autour du repos hebdomadaire 19e-20e siĂšcles » – SĂ©verine Blenner-Michel, Sanctifier le dimanche ou le vain combat de l’épiscopat français au XIXe siĂšcle » – Mathieu BrĂ©jon de LavergnĂ©e, Le repos du dimanche un exemple de lobbying catholique en France au milieu du XIXe siĂšcle » – Bruno BĂ©thouart, Les syndicats chrĂ©tiens et le repos du dimanche 1887-1964 » – Isabelle Saint-Martin, La sanctification du dimanche un combat par l’image ». On ajoutera Daniel Moulinet, LaĂŻcat catholique et sociĂ©tĂ© française. Les ComitĂ©s catholiques 1870-1905, Paris, Les Éditions du Cerf, coll. Histoire religieuse de la France, 2008, pp. 113-115, 356-358, Dictionnaire des personnes citĂ©es » et Dictionnaire des Ɠuvres citĂ©es » Annexes sur CD-Rom. Sur le Grand catĂ©chisme en images de la Bonne Presse, et la planche n° 33 Isabelle Saint-Martin, Voir, savoir, croire. CatĂ©chismes et pĂ©dagogie par l’image au XIXe siĂšcle, prĂ©face de SĂ©golĂšne Le Men, Paris, HonorĂ© Champion, coll. Histoire culturelle de l’Europe, n° 5, 2000, pp. 119-173, 510-517 et planche hors-texte Airiau, mariĂ©, huit enfants, nĂ© en 1971. DiplĂŽmĂ© de l’IEP de Paris, agrĂ©gĂ© et docteur en histoire, enseignant dans un Ă©tablissement public ZEP de l’AcadĂ©mie de Paris.

AbeBookscom: Catéchisme en Images.: RO80136675: 1908. In-Folio. Broché. Etat passable, Couv. défraßchie, Dos abßmé, Mouillures. Environ 130 pages. Nombreuses planches de gravures en noir et blanc, étant la réduction des 70 chromolithographies du Grand Catéchisme en Images. Page de titre détachée, avec accrocs aur les bords.

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InterparoleUn site pour les responsables et animateurs de catéchÚse : des images, dessins, ressources pédagogiques et catéchÚses. Service National de la CatéchÚse et du Catéchuménat Le site du Service National de la CatéchÚse et du Catéchuménat est ouvert à tous, mais plus adapté aux responsables en catéchÚse.
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, mais ces derniĂšres sont recomposĂ©es pour servir avant tout la catĂ©chĂšse. Dixit CAOA Meuse. Cet ouvrage est devenu difficile Ă  trouver dans un aussi bon Ă©tat. ‎ ‎Le symbole de Apotres, Les Sacrements, Les commandements de Dieu & de l' Eglise and PriĂšre - Fins derniĂšres-PĂ©chĂ©s-Vertus. Oeuvres de MisĂ©cordi etcCatĂ©chismes et pĂ©dagogie par l’image au XIXe siĂšcle, prĂ©face de SĂ©golĂšne Le Men, Paris, HonorĂ© Champion, coll. Histoire culturelle de l’Europe, n°5, 2000, pp. 119-173, 510-517 et planche hors-texte 3. ‎
Catéchismedes diocÚses de France. « Pour les enfants de 7 à 9 ans ayant fait leur premiÚre communion ». « D'aprÚs l'original de 1947 : " Catéchisme du DiocÚse de Beauvais" ». Ed. CSRB, 2021. En achetant ce produit vous pouvez gagner jusqu'à 1 point de fidélité.
Don Im Rahmen der FĂȘte de clĂŽture der Pfarrei St-François-d’Assise Differdingen fand in der Fousbanner Kirche die ScheckĂŒberreichung der diesjĂ€hrigen Sozialaktion statt. Jedes Jahr unterstĂŒtzt die Pfarrei ein Projekt wĂ€hrend des Schuljahres. Dieses Jahr hatte man die ONG “Eng oppen Hand fir Malawi” ausgewĂ€hlt. Die ONG unterstĂŒtzt mit ihrem Projekt WAWEH W-ater, A-griculture, W-omen, E-ducation, H-ealth verschiedene Projekte in dem kleinen afrikanischen Land. Dem Aufruf mit den Ärmsten der Armen zu teilen sind viele Pfarreimitglieder nachgekommen, obwohl Pandemiebedingt einige Veranstaltungen abgesagt werden mussten. So konnte man am Samstag, den 10. Juli wĂ€hrend der Messe einen Scheck ĂŒber an Sr. VĂ©ronique Weis ĂŒberreichen, die den Scheck im Namen der ONG entgegennahm. Pfarrer Wellisch bedankte sich fĂŒr die GroßzĂŒgigkeit der Gemeindemitglieder und Sr VĂ©ronique Weis gab einen kurzen Einblick in die Arbeit der ONG “Eng oppen Hand fir Malawi”. Sie bedankte sich zumal bei den Kindern und Familien, die dem Spendenaufruf bei ihrer Kommunionsfeier nachgekommen waren. CĂ©lĂ©brations . GottesdĂ©ngschter
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Samedi 9 mai 2020 Le Grand Pardon de Saint-Yves 2020par AbbĂ© Guillaume Caous CommuniquĂ© de presse pour le grand pardon de saint Yves 2020 Le grand pardon de saint Yves approche et la sous-prĂ©fecture de Lannion a donnĂ© ses consignes pour que la fĂȘte puisse se dĂ©rouler au mieux dans le cadre des mesures prises contre la circulation du virus Covid19 qui sĂ©vit en France en ce ...Vendredi 24 avril 2020 Bienvenue Ă  cette journĂ©e de vacances avec JĂ©sus !par PĂšre MickaĂ«l Levacher, David Plantet Bienvenue Ă  cette journĂ©e de vacances avec JĂ©sus ! Aujourd’hui, vendredi 24 avril, nous nous retrouvons Ă  10h, petits et grands, pour dĂ©buter cette journĂ©e de confinement en compagnie de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Elle sera notre invitĂ©e d’honneur Ă  la maison. A travers diffĂ©rentes activitĂ©s, nous ...Lundi 27 janvier 2020 Jeudi 23 janvier 2020 veillĂ©e de priĂšre pour l’unitĂ© des chrĂ©tienspar Jean-Marc DubĂ© LacĂ©lĂ©britĂ© de la planche illustrant le troisiĂšme commandement dans le Grand catĂ©chisme en images de la Maison de la Bonne Presse, paru vers 1889, n’est plus Ă  Ă©tablir. Qu’elle se retrouve aujourd’hui jusque dans les manuels scolaires du secondaire en dit bien assez sur sa diffusion – encore qu’il serait possible de s’interroger sur la place et la fonction qui lui sont

La fraternitĂ© chrĂ©tienne n’est pas d’abord une valeur » psychologique ou morale mais un acte d’amour, de respect, de service diaconal » des frĂšres humains que le Seigneur place sur notre route. Tandis que la catĂ©chĂšse, en faisant Ă©cho Ă  l’Évangile, modĂšle la charitĂ©, l’action caritative fait partie intĂ©grante de l’annonce catĂ©chĂ©tique. La charitĂ© n’est pas seulement un signe d’accueil de l’Évangile, mais c’est aussi un moyen privilĂ©giĂ© d’y accĂ©der Celui qui aime est nĂ© de Dieu et connaĂźt Dieu » 1 Jn 4, 7. » – Directoire pour la CatĂ©chĂšse n°74 Fratelli tutti Le jour de la fĂȘte de Saint François d’Assise, le pape François a signĂ© une lettre encyclique qu’il a intitulĂ©e Fratelli tutti », expression en italien tirĂ©e d’un Ă©crit du Saint qui s’adressait Ă  tous ses frĂšres et sƓurs, pour leur proposer un mode de vie au goĂ»t de l’Évangile ». C’est d’une fraternitĂ© ouverte qui permet de reconnaĂźtre, de valoriser et d’aimer chaque personne
 » dont va nous entretenir le Pape au long des 216 pages de cette encyclique. SolidaritĂ©, fraternitĂ©, charitĂ© LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© Sur la façade de nombreux Ă©tablissements publics s’affiche cette devise de la RĂ©publique française LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ©. Il peut ĂȘtre intĂ©ressant avec des jeunes catĂ©chumĂšnes de revisiter ces mots bien connus avec le regard de notre foi et d’aller plus loin sur la notion de fraternitĂ©. Cet Ă©tĂ© pour les jeunes, un camp spectacle sur la fraternitĂ© Le Mouvement Eucharistique des jeunes MEJ de Rennes organise un camp spectacle du 21 au 27 aoĂ»t 2022 Ă  Saint-Malo sur le thĂšme du la fraternitĂ©. Une centaine de jeunes de 7 Ă  18 ans sont attendus sur le camp afin de participer Ă  diverses activitĂ©s en fonction de leurs Ăąges des grands jeux et des veillĂ©es, de la joie, de la musique et des chants, des temps de priĂšre et de cĂ©lĂ©bration... Église et sport » – Documents Episcopat n°4 de 2021 Le Documents Épiscopat, n°3-2021, Des hommes et des animaux. Regards et mots choisis. », Sous la responsabilitĂ© de Mgr Jean-Pierre Vuillemin, administrateur apostolique du diocĂšse de Metz CƓurs vaillants, un film retraçant l’histoire de six enfants juifs pendant la guerre Le film CƓurs vaillants qui sortira au cinĂ©ma le 11 mai prochain, retrace l'histoire de six enfants juifs cachĂ©s pendant la guerre. Ce film, rempli d'Ă©motions, aborde beaucoup de sujets intĂ©ressants qui donnent matiĂšre Ă  dĂ©battre avec des jeunes en groupe d'aumĂŽnerie. C’est dans une Ă©preuve nĂ©gative que ma foi est nĂ©e » tĂ©moignages de catĂ©chumĂšnes appelĂ©s au baptĂȘme Au dĂ©but du CarĂȘme, au cours de la cĂ©lĂ©bration de l'appel dĂ©cisif et de l'inscription du nom, RaphaĂ«l, Sidonie, Olivier, Paul, Morgan et Anthony ont Ă©tĂ© appelĂ©s au baptĂȘme. Tous deux Ă©voquent en quelques minutes leurs dĂ©marches, l'accueil fraternel qu'ils ont reçu de la communautĂ© ecclĂ©siale, leur chemin de foi comme catĂ©chumĂšne, leurs attentes, leur dĂ©sir d'engagement ... Tout est liĂ© » 12Ăšme numĂ©ro du webzine sur l’écologie intĂ©grale selon Laudato Si’ Pour le cinquiĂšme anniversaire de Laudato Si', la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France a lancĂ© une sĂ©rie de magazines en ligne intitulĂ©s Tout est liĂ© » autour de l'encyclique du pape François. Ce webzine consacrĂ© Ă  l’écologie intĂ©grale propose des questionnements, dĂ©bats, initiatives, actions engagĂ©es durablement, expĂ©rimentations. Le neuviĂšme numĂ©ro s'intĂ©resse Ă  L'Ă©ducation Ă  l'Ă©cologie intĂ©grale ». Je serai lĂ , L’homme Ă©toilĂ© Un infirmier peut-il exercer dans n’importe quel domaine ou doit-il trouver sa place, son lieu », l’endroit oĂč il sera lĂ  ? On peut se demander pourquoi un jour, un soignant choisi d’exercer en soins palliatifs, accompagner des gens en fin de vie, cĂŽtoyer la mort de maniĂšre certaine 
 Prier pour les catĂ©chumĂšnes pendant le carĂȘme Durant le CarĂȘme, derniĂšre ligne droite pour les catĂ©chumĂšnes et temps du combat spirituel, le diocĂšse de Nantes propose Ă  tous les chrĂ©tiens du diocĂšse de les porter par la priĂšre. Pour sensibiliser les communautĂ©s, le service du catĂ©chumĂ©nat s’est inspirĂ© du diocĂšse de Luçon en mettant Ă  disposition dans les Ă©glises un flyer sur lequel tous les prĂ©noms des catĂ©chumĂšnes sont inscrits. La joie de la vie thĂ©ologale
 foi, espĂ©rance, charitĂ© Il est habituel de prĂ©senter une vie droite Ă  la suite de JĂ©sus comme une vie vertueuse ». DĂšs la premiĂšre Alliance, nous voyons qu’il est fait l’éloge de certaines dispositions que nous sommes encouragĂ©s Ă  dĂ©velopper et Ă  entretenir afin que notre discernement, nos pensĂ©es et notre conduite soient toujours plus ajustĂ©s Ă  la volontĂ© de Dieu. La campagne KilomĂštre de Soleil FraternitĂ©, ouvre ton cƓur au monde » Le diocĂšse d'Alsace lance, comme chaque annĂ©e, sa campagne KilomĂštres Soleil pour les 7-12 ans Ă  l'occasion du CarĂȘme. Cette initiative 2022 est placĂ©e sous le signe de la fraternitĂ© avec comme intitulĂ© "FraternitĂ©, ouvre ton cƓur au monde." Des hommes et des animaux » – Documents Episcopat n°3 de 2021 Le Documents Épiscopat, n°3-2021, Des hommes et des animaux. Regards et mots choisis. », Sous la responsabilitĂ© de Mgr Jean-Pierre Vuillemin, administrateur apostolique du diocĂšse de Metz Charles de Foucauld – Un chemin pour la mission » – Documents Episcopat n°2 de 2021 Le Documents Épiscopat, n° 2-2021, Charles de Foucauld. Un chemin pour la mission », Sous la responsabilitĂ© de Mgr Jean-Marc Aveline, archevĂȘque de Marseille Amissio, la lettre des enfants et des jeunes missionnaires Pour que l'Église vive partout dans le monde grĂące aux plus petits, voici un site et un courrier destinĂ©s aux enfants qui se sentent une Ăąme de disciple-missionnaire » ! Amissio est Ă©ditĂ©e par l'Enfance Missionnaire pour les 7-12 ans. La campagne 2021/2022 des KilomĂštres solidaires », campagne d’éducation Ă  la paix et Ă  la solidaritĂ© Comme pour les KilomĂštres de soleil » d’autrefois, les enfants collectent des fonds dans le cadre des KilomĂštres solidaires ». La campagne 2021-2022 du diocĂšse d’Arras s’arrĂȘte sur les inĂ©galitĂ©s face Ă  la santĂ©. Je suis Église!» une vidĂ©o chaque semaine pour valoriser les chrĂ©tiens handicapĂ©s À l'occasion de la journĂ©e internationale des personnes handicapĂ©es, le DicastĂšre pour les LaĂŻcs, la Famille et la Vie lance une campagne IAmChurch JeSuisEglise qui dĂ©butera le 6 dĂ©cembre 2021, et pendant cinq semaines, avec des vidĂ©os qui seront mises en ligne sur la chaĂźne Youtube de Vatican News. La semaine de priĂšre pour l’unitĂ© des chrĂ©tiens – Documents Episcopat n°1 de 2021 "LA SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS", Documents Episcopat n°1/2021, publication du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France. Dis-moi » Ă  l’occasion de la journĂ©e internationale du handicap Dis-moi ? 
 d’oĂč te vient cette joie ? » C’est ainsi que dĂ©bute le chant Ă©crit spĂ©cialement pour la journĂ©e internationale du handicap le 3 dĂ©cembre dernier. Ecrire des cartes de NoĂ«l aux dĂ©tenus A l'approche de NoĂ«l, le diocĂšse de Laval invite les adultes Ă  Ă©crire des cartes de NoĂ«l destinĂ©es aux dĂ©tenus de la maison d'arrĂȘt de Laval. Ces cartes seront remises aux aumĂŽniers du diocĂšse Ă  la maison d'arrĂȘt qui les offriront le jour de NoĂ«l. À NoĂ«l, bouge ton cƓur ! », initiative portĂ©e par le Service diocĂ©sain de la solidaritĂ© et diaconie Comme chaque fĂȘte qui rassemble les familles, NoĂ«l est un moment particuliĂšrement Ă©prouvant pour les personnes ĂągĂ©es isolĂ©es dans les EHPAD... Le Service diocĂ©sain de la solidaritĂ© et diaconie de Meurthe-et-Moselle propose d'illuminer les fĂȘtes de fin d'annĂ©e des personnes ĂągĂ©es en relayant et/ou participant Ă  l'opĂ©ration "À NoĂ«l, bouge ton cƓur !" Colis de NoĂ«l pour les dĂ©tenus Ă  Tarbes et Ă  Lannemezan Comme chaque annĂ©e Ă  l'approche de NoĂ«l, l’AumĂŽnerie des prisons de Tarbes et Lannemezan lance le projet "des colis de NoĂ«l". Ce projet consiste Ă  confectionner 260 colis qui seront envoyĂ© Ă  chacun des dĂ©tenus de ces prisons. La boĂźte de NoĂ«l fraternelle Pour NoĂ«l, le Secours Catholique et le service de la solidaritĂ© du diocĂšse de Belfort - MontbĂ©liard ont mis en place une action de solidaritĂ© pour n'oublier personne en cette pĂ©riode. Le but est de vivre la joie du partage en prenant une boĂźte Ă  chaussures et en y mettant de quoi faire plaisir Ă  une personne que l'on ne connaĂźt pas. La graine de moutarde Cheminer avec des jeunes catĂ©chumĂšnes c’est annoncer Ă  temps et Ă  contretemps le cƓur de l’Évangile, le kĂ©rygme JĂ©sus, fils de Dieu, sauveur est mort, et ressuscitĂ© pour nous. Le pape François nous rappelle dans Evangelii Gaudium que ce contenu est inĂ©vitablement social [
] et a une rĂ©percussion morale immĂ©diate dont le centre est la charitĂ©. » n°177 L’effet papillon – Initiales n°264 Chacune de nos actions, aussi petite soit-elle, provoque quelque chose et nous n’en sommes pas toujours conscients. Et pourtant une parole, un geste, un sourire peut changer le monde. Le pape François nous rĂ©pĂšte que “tout est liĂ©â€ et invite les jeunes Ă  agir. Comment en tant que chrĂ©tien puis-je changer le monde Ă  mon Ă©chelle ? La liturgie nous le rappelle chaque dimanche, nous sommes envoyĂ©s pour faire de ce monde un monde de justice et de paix. Il est temps de se lever et d’agir, au nom de JĂ©sus Christ et poussĂ©s par son Esprit. JournĂ©e des droits de l’enfant le 20 novembre la protection de l’enfance, une vigilance de chaque jour Depuis l'adoption par l'ONU d'un traitĂ© international en 1989, le 20 novembre a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© JournĂ©e internationale des droits de l'enfant. Cette journĂ©e permet de rappeler chaque annĂ©e que l'information participe Ă  la prĂ©vention des maltraitances envers les enfants. Il est important de mettre Ă  disposition des enfants, des jeunes et des Ă©ducateurs, l'information dont ils doivent disposer. Un livret pastoral pour la JournĂ©e Mondiale des Pauvres, le 33Ăšme dimanche du temps ordinaire En 2021, l'Eglise cĂ©lĂšbrera la 5Ăšme JournĂ©e Mondiale des Pauvres sur tous les continents le dimanche 14 novembre. Le thĂšme choisi cette annĂ©e est tirĂ© de l'Ă©vangile de Marc Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » Mc 14,7. Les deux pieds en Afrique un carnet de voyage qui croque la vie quotidienne d’une annĂ©e de volontariat Sur le ton de l'humour, Manior raconte une expĂ©rience de vie comme on n'en invente pas une annĂ©e de volontariat en couple au Cameroun en 2014/2015. Pour servir Dieu ailleurs, avec Maya, ils ont vĂ©cu de riches aventures, Ă  la dĂ©couverte d'un pays, de sa culture, de ses habitants. Les soignants la vie de trois mĂ©decins du XXĂšme siĂšcle en bandes dessinĂ©es Un nouvelle BD thĂ©matique autour de mĂ©decins engagĂ©s au service des personnes fragilisĂ©es par la maladie. Albert Schweitzer, Françoise Dolto et FrĂšre Luc de Tibhirine trois figures de soignants, trois bons samaritains qui ont marquĂ© leurs contemporains au XXĂšme siĂšcle et peuvent nous inspirer dans le soin Ă  apporter Ă  son prochain. Donne-nous la force
 quel que soit le chemin Ă  parcourir » L'accompagnement d'une personne ĂągĂ©e met parfois Ă  rude Ă©preuve nos projets de vie, nos rĂȘves d'avenir et nos volontĂ©s de toute puissance sur le cours des choses. Avec les mots de la priĂšre de MichĂšle, Ă©coutante » de personnes du grand Ăąge en Ehpad, demandons Ă  Dieu de nous aider Ă  lĂącher prise, Ă  garder confiance pour trouver l'apaisement. Pacte Ă©ducatif global l’appel du pape François aux Ă©ducateurs et responsables du monde entier En octobre 2020, le Saint PĂšre a abordĂ© le thĂšme de l'Ă©ducation, qui est au cƓur de son enseignement et de son dialogue avec le monde, dans un message vidĂ©o diffusĂ© aux participants de la rencontre de prĂ©paration, de participation et de conception d'un Pacte mondial sur l'Ă©ducation. Il formule 7 propositions d'engagements personnels et collectifs et invite les Ă©ducateurs, et responsables du secteur Ă©ducatif Ă  cultiver une grande espĂ©rance. Le ciel attendra, un film pour parler de la radicalisation des jeunes Sonia et MĂ©lanie pourraient ĂȘtre n'importe laquelle des jeunes filles que nous cĂŽtoyons et, comme elles, croiser un jour la route de la radicalisation islamiste
 À travers l'histoire de ces deux filles ordinaires, le film plonge au cƓur du processus d'embrigadement des filiĂšres terroristes. Choisis la vie ! – Initiales n°263 La vie est faite de choix conscients ou inconscients, petits et grands et Ă  l'Ăąge de l'adolescence ces choix se posent avec encore plus de force car la question de l'avenir paraĂźt souvent mise en jeu. Qui peut m'aider, comment choisir et accepter au lieu de renoncer ? Le livre du DeutĂ©ronome nous invite Ă  choisir la vie, Ă  quoi cela nous engage-t-il dans le monde d'aujourd'hui ? Le cas Richard Jewell, un film pour faire Ă©clater la vĂ©ritĂ© Les infos arrivent dans les mĂ©dias Ă  un rythme effrĂ©nĂ©, vraies, fausses, on a du mal Ă  faire la part des choses. Un mot, une image choc et on transfĂšre, l’info fait ainsi le tour du monde, les rumeurs se propagent. Quelle est la place de chacun au cƓur de ce systĂšme ? Cette proposition d'animation pour une rencontre avec des adolescents bĂątie Ă  partir du film Le cas Richard Jewell», permet aux jeunes de rĂ©flĂ©chir sur la façon dont eux-mĂȘmes donnent ou non du crĂ©dit aux informations qu'ils reçoivent. A la recherche de la vĂ©ritĂ© – Initiales n°262 Les "fake news" se multiplient, chacun de nous pense souvent dĂ©tenir la vĂ©ritĂ©, les avis circulent sur les rĂ©seaux sociaux et les jeunes comme les adultes en sont la plupart du temps friands ! Dire la vĂ©ritĂ©, chercher la vĂ©ritĂ©, ĂȘtre en vĂ©ritĂ©, vĂ©ritĂ© scientifique, vĂ©ritĂ© de foi
 elle "doit" nous rendre libre. Pour nous chrĂ©tiens, la vĂ©ritĂ© est une personne, c'est le Christ. Mon handicap 
 et si on en parlait ? » Astrapi donne la parole Ă  des enfants porteurs d’un handicap Le numĂ©ro 970 d'Astrapi du 15 mai 2021 porte le titre Mon handicap 
 et si on en parlait ? ». En page de couverture du magazine dĂ©diĂ© aux 7-11 ans, on dĂ©couvre les trois visages souriants de Hannah, Nathan et Thomas qui occupent le dossier central du numĂ©ro. Les belle personnes une BD qui fait du bien Faire des portraits d'anonymes ». Cette idĂ©e, impulsĂ©e par le festival Lyon BD 2018, a interpellĂ© ChloĂ© Cruchaudet. Comment recueillir des Ă©loges de belles personnes » et inciter les gens Ă  ne pas se fier aux apparences ? Ces "belles personnes" agissent-elles au nom de leur foi ?... L'histoire ne le dit pas. Mais on pourrait y voir une illustration de ces "saints de la porte d'Ă  cĂŽtĂ©" si chers au pape François, ou de ceux que Karl Rahner appelait les "chrĂ©tiens anonymes". Dimanche, j’ai reçu le sacrement du baptĂȘme » tĂ©moignages de nĂ©ophytes, les nouveaux baptisĂ©s de PĂąques Louise, baptisĂ©e Ă  PĂąques en 2021, partage la joie reçue avec la grĂące du baptĂȘme. Jean-Baptiste, nĂ©ophyte du diocĂšse de Metz, baptisĂ© l'annĂ©e derniĂšre, livre son tĂ©moignage sur la cĂ©lĂ©bration de l'appel dĂ©cisif vĂ©cue en diocĂšse le premier dimanche de CarĂȘme et invite les fidĂšles Ă  y participer, pour soutenir les catĂ©chumĂšnes et raviver leur propre foi. Il nous a appelĂ©s et bientĂŽt nous serons enfants de Dieu » tĂ©moignages de catĂ©chumĂšnes appelĂ©s au baptĂȘme Au dĂ©but du CarĂȘme, au cours de la cĂ©lĂ©bration de l'appel dĂ©cisif et de l'inscription du nom, SĂ©bastien Ă  Reims, Louise Ă  Amiens, ont Ă©tĂ© appelĂ©s au baptĂȘme. Tous deux Ă©voquent en quelques minutes leurs dĂ©marches, l'accueil fraternel qu'ils ont reçu de la communautĂ© ecclĂ©siale, leur chemin de foi comme catĂ©chumĂšne, leurs attentes, leur dĂ©sir d'engagement ... Pendant le CarĂȘme, parrainer par la priĂšre un catĂ©chumĂšne de son diocĂšse Parrainez un catĂ©chumĂšne ! c'est la belle invitation de soutien et d'accompagnement des catĂ©chumĂšnes qui est proposĂ©e chaque annĂ©e aux diocĂ©sains de Lyon. Avec cette proposition, le service de catĂ©chumĂ©nat du diocĂšse invite les fidĂšles, les paroisses, les communautĂ©s 
 Ă  prier pour les futurs baptisĂ©s de PĂąques pendant tout le temps du CarĂȘme. Les outils KM Soleil, ressources pour l’éducation Ă  la solidaritĂ© et les actions de CarĂȘme Toujours disponibles sur internet, les outils des KM Soleil demeurent une ressource pour l’éducation des enfants Ă  la solidaritĂ© et les actions de CarĂȘme. Rendez-vous sur le site La vie scolaire, un film pour rĂ©flĂ©chir Ă  nos prĂ©jugĂ©s Nous sommes tous trĂšs rapides pour juger quelqu'un... et le mot jugement a toujours une connotation nĂ©gative. Pourtant, la loi française prĂ©sume toute personne innocente. Cette proposition d'animation pour une rencontre avec des adolescents bĂątie Ă  partir du film La vie scolaire », permet aux jeunes de rĂ©flĂ©chir sur les jugements qu'eux-mĂȘmes portent sur les autres. Quand la justice fait naĂźtre Ă  la vie le jugement de Salomon Deux femmes demandent justice au roi Salomon. Elles partagent tout mĂȘme mĂ©tier de prostituĂ©es, enceintes en mĂȘme temps, elles ont enfantĂ© Ă  trois jours d’intervalle, seules dans la mĂȘme et unique maison. Pas de tĂ©moin donc, ni de pĂšres ni d’enfants non plus dans son rĂ©cit. Une histoire de femmes qui sont comme indiffĂ©renciĂ©es. AccusĂ©, levez-vous ! – Initiales n°261 Qui n'a jamais jugĂ© quelqu'un ? Sur le physique, les vĂȘtements, les maniĂšres d'ĂȘtre, de parler, l'Ăąge, les croyances, la couleur de peau 
 La Bible elle-mĂȘme parle du jugement dernier, nous serons jugĂ©s Ă  la fin des temps. En CarĂȘme, 40 jours pour vivre une conversion Ă©cologique inspirĂ©e par Laudato Si’ Vivre une conversion Ă©cologique, c'est l'invitation lancĂ©e par plusieurs diocĂšses Ă  l'aube du CarĂȘme 2021, qui dĂ©butera le 17 fĂ©vrier, par le Mercredi des Cendres. Ces propositions s'inscrivent dans le cadre d'une annĂ©e Laudato Si' voulue pour l'Eglise par le pape François. TĂ©lé’CatĂ©, une sĂ©rie d’épisodes Ă  suivre pour la catĂ©chĂšse Ă  la maison TĂ©lĂ©'CatĂ©, c'est "le catĂ© qui rebondit jusque chez toi" ! Un rendez-vous catĂ©chĂ©tique en vidĂ©o Ă  dĂ©couvrir sur YouTube chaque semaine. Les thĂšmes sont choisis en Ă©cho Ă  l'annĂ©e liturgique afin que les enfants puissent cheminer tour Ă  tour avec Joseph, Jean-Baptiste, les mages ... Les enfants du catĂ© Ă©crivent des cartes de NoĂ«l aux dĂ©tenus A l'approche de NoĂ«l, l’AumĂŽnerie des prisons de Villeneuve les Maguelone et de BĂ©ziers et le Service DiocĂ©sain de l'Initiation ChrĂ©tienne avaient lancĂ© conjointement, dĂ©but dĂ©cembre 2020, l’opĂ©ration Une carte de NoĂ«l pour un dĂ©tenu » en invitant les enfants catĂ©chisĂ©s Ă  rĂ©aliser des cartes pour les dĂ©tenus des prisons de Villeneuve les Maguelonne et de BĂ©ziers, cartes destinĂ©es Ă  ĂȘtre remises le jour de NoĂ«l. Marie, disciple-missionnaire qui nous conduit au Christ La joie de Marie est de nous conduire au Christ. Elle est Disciple-missionnaire » les deux termes, disciple » et missionnaire », n’ont rien d’original. La nouveautĂ©, c’est le trait d’union. Le trait d’union est plus fort que la conjonction et ». Marie, je sais que tu es prĂ©sente pour moi » une priĂšre pour vivre Ă  son exemple Qu'on lui dise vous » ou qu'on lui dise tu », nous avons tous une relation singuliĂšre avec la Vierge Marie. Cette priĂšre, personnelle, nous est partagĂ©e par JoĂ«lle. S’il te plaĂźt, Marie
 » le 8 dĂ©cembre, tous illuminĂ©s pour fĂȘter l’ImmaculĂ©e Conception CatĂ©chistes, accompagnateurs du catĂ©chumĂ©nat, catĂ©chumĂšnes, jeunes et moins jeunes, depuis nos lieux de confinement ... illuminons la fĂȘte de l'ImmaculĂ©e Conception Ă  l'unisson et confions nos intentions Ă  la Vierge Marie le 8 dĂ©cembre ! A Miami ? » un jeu de piste sur le sens du mot ami » A Miami ! ... avec le jeu, reconstituer le texte du Nouveau Testament en Jean 15, 13-15 qui montre que le mot Ami » n’a peut-ĂȘtre pas tout Ă  fait le mĂȘme sens dans la bouche de JĂ©sus que dans la nĂŽtre. Je vous appelle mes amis – Initiales n°260 L'amitiĂ© est quelque chose qui compte beaucoup pour les jeunes aujourd'hui. Suffit-il de compter les amis sur les rĂ©seaux sociaux, oĂč sont-ils une denrĂ©e rare et prĂ©cieuse ? Copains, potes, connaissances 
les adolescents pour la plupart savent faire la diffĂ©rence entre ces diffĂ©rents types de relations et cherchent toujours une relation durable, forte et vraie. Mais qu'est-ce qu'un ami ? Amis dans le Seigneur » 
 que nous dit saint Jean ? Combien d’amis avez-vous sur Facebook ? de Followers sur Twitter, d’abonnĂ©s sur Instagram ? et les jeunes sur Snapchat ou Tik tok ? Et si, au-delĂ  de la toile, la Parole de Dieu nous aidait Ă  tisser aujourd’hui des amitiĂ©s durables et sĂ»res ? Objectif sourires » dessiner un sourire pour les personnes ĂągĂ©es, seules ou malades Pour combattre la solitude et l’isolement en cette pĂ©riode de pandĂ©mie, et plus particuliĂšrement en ce temps oĂč nous sommes confinĂ©s, le service diocĂ©sain de la catĂ©chĂšse de Lille lance une opĂ©ration dessin » et invite les enfants Ă  Ă©crire Ă  leurs aĂźnĂ©s, aux personnes seules ou malades. Une initiative de charitĂ© fraternelle qui pourra s'Ă©tendre bien au-delĂ  des frontiĂšres du diocĂšse ! Cette opĂ©ration dessin s'inscrit dans une proposition catĂ©chĂ©tique destinĂ©e aux parents et leurs enfants. Dieu s’invite chez moi propositions de rencontres d’aumĂŽnerie en visioconfĂ©rence pour l’Avent En ce temps de confinement, Initiales propose un itinĂ©raire original, conçu pour ĂȘtre vĂ©cu en visioconfĂ©rence avec les jeunes des groupes d'aumĂŽnerie durant le temps de l'Avent. Une proposition connectĂ©e qui reprend le thĂšme dĂ©veloppĂ© dans la revue n°247 Dieu se fait homme ». Faute de pouvoir se retrouver dans nos lieux habituels, laissons Dieu s'inviter chez nous ! Forts dans la tribulation » La communion de l’Eglise, soutien durant l’épreuve En cette pĂ©riode de pandĂ©mie, la situation reste incertaine et la pĂ©riode de crise que nous traversons continue de nous Ă©prouver. Pour que notre espĂ©rance et notre foi restent vivantes, nous pouvons continuer Ă  nous appuyer sur la foi de l’Eglise. Le DicastĂšre pour la Communication du Saint-SiĂšge met Ă  notre disposition un recueil de textes pour partager, mĂ©diter et prier ensemble Forts dans la tribulation ». Adolescents et jeunes des propositions pour un quotidien connectĂ© Ă  l’essentiel Avec la crise sanitaire qui sĂ©vit en France et ailleurs, les adolescents et jeunes se voient privĂ©s de nombreux rendez-vous paroissiaux, diocĂ©sains, ou d'aumĂŽnerie qui avaient Ă©tĂ© pensĂ©s pour eux. Cette Ă©pidĂ©mie qui restreint de nouveau leurs mouvements, ne le empĂȘchera pourtant pas de vivre ce temps comme une occasion de conversion de nombreuses initiatives ont vu le jour, sur Internet et sur les rĂ©seaux sociaux pour Ă©tancher ou devancer ! la soif spirituelle des jeunes. Ô Seigneur, avec Ton aide, je veux m’exercer Ă  la douceur » une priĂšre de saint François de Sales Saint François de Sales 1567-1622, noble savoyard devenu prĂȘtre puis Ă©vĂȘque de GenĂšve dans une rĂ©gion marquĂ©e par les conflits entre catholiques et protestants, a rĂ©ussi maintes fois Ă  convaincre ses compatriotes, les princes et les rois par son calme, sa douceur et son Ă©loquente force de persuasion. Heureux les doux » une bĂ©atitude tout en contraste La douceur de JĂ©sus permet aux disciples de comprendre les exigences de l’amour. On ne perd jamais son temps Ă  lire et relire les bĂ©atitudes. CĂ©lĂ©brons nos talents ! – Initiales n°259 Je suis nul ! Beaucoup d'adolescents le pensent car beaucoup d'adultes leur renvoient cette image de ne jamais ĂȘtre assez bien, assez bon, au collĂšge, en sport, dans une activitĂ© artistique. À cet Ăąge, oĂč l'on doute facilement de soi, savoir reconnaĂźtre ses talents, ses dons et pouvoir les dĂ©velopper en toute confiance est essentiel afin de pouvoir trouver son chemin de vie. Relire ce temps la priĂšre d’action de grĂące et d’intercession des Ă©vĂȘques de France L'AssemblĂ©e plĂ©niĂšre de printemps des Ă©vĂȘques, dĂ©calĂ©e au mois de juin en raison du contexte sanitaire, a Ă©tĂ© marquĂ©e par un beau temps de priĂšre lundi soir au SacrĂ©-CƓur de Montmartre avec les Ă©vĂȘques. Ce lundi 8 juin 2020, les membres du Conseil Permanent de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France, en communion avec tous leurs frĂšres Ă©vĂȘques, se sont rendus Ă  la Basilique du SacrĂ©-CƓur de Montmartre – qui fĂȘte le centenaire de sa consĂ©cration –, pour un temps d'adoration eucharistique, d'action de grĂące et d'intercession. Le cheminement catĂ©chumĂ©nal Ă  l’image d’un pĂšlerinage Les jeunes catĂ©chumĂšnes arrivent, la plupart du temps pressĂ©s, et demandent Ă  recevoir le baptĂȘme. Nous, nous voulons prendre du temps, et notre rĂ©ponse n’est souvent pas en adĂ©quation avec leur demande. Mais l’urgence est-elle de recevoir les sacrements de l’initiation chrĂ©tienne ou plutĂŽt de leur faire entendre la Bonne Nouvelle du Christ ressuscitĂ© avec qui ils vont tout de suite commencer Ă  cheminer ? et vocationsJeunes et vocations

Achetercet article ref. R320174863 - 1 en stock - Dans la collection livres catégorie "Catéchisme" - Etat d'usage - Parution 1908 - Edition Maison de la bonne presse - 49,50? - Expédition 24h - Satisfait ou remboursé - Des millions de livres en stock. Anciens, rares et occasion.
Texte intĂ©gral 2 Trad. dans Daniele Menozzi, Les Images. L’Église et les arts visuels, Cerf, 1991, p. 75-77. 3 Voir Isabelle Saint-Martin, Voir, Savoir, Croire. CatĂ©chismes et pĂ©dagogie par l’image au xixe siĂš ... 4 Voir la critique de JĂ©rĂŽme Baschet L’iconographie mĂ©diĂ©vale. L’Ɠuvre fondamentale d Émile MĂąle e ... 5 Jean Wirth, L’Image mĂ©diĂ©vale. Naissance et dĂ©veloppements vie-xvesiĂšcle, MĂ©ridiens-Klincksieck, ... 6 Sur ces aspects du parangon des arts et sur les theories de l’image, qui ont suscite de nombreux e ... 1À l’aube du xxe siĂšcle, ces propos de l’abbĂ© Aillaud 1899 sur les mĂ©rites comparĂ©s du texte et de l’image dans l’apostolat ordinaire font Ă©cho Ă  la cĂ©lĂšbre rĂ©ponse du pape GrĂ©goire le Grand, rappelant Ă  un Ă©vĂȘque iconoclaste vers 599 la nĂ©cessaire distinction entre le culte des images et leur usage didactique car, ce que l’écrit procure aux gens qui lisent, la peinture le fournit aux analphabĂštes qui la regardent [
] les peintures sont la lecture de ceux qui ne savent pas leurs lettres2 ». Encore abondamment reprise au xixe siĂšcle, depuis les propos des abbĂ©s pĂ©dagogues cherchant Ă  justifier le recours aux images3 jusqu’aux interprĂ©tations d’Émile MĂąle4, cette vision de la Bible des pauvres » doit cependant ĂȘtre largement nuancĂ©e5. Si l’art occidental a donnĂ© une grande place aux reprĂ©sentations chrĂ©tiennes, la complexitĂ© iconographique des peintures et vitraux loin d’ĂȘtre une pure traduction » d’un rĂ©cit, entrecroise les sources et les diffĂ©rents niveaux d’interprĂ©tation symbolique des textes dans une Ă©rudition destinĂ©e plus souvent aux clercs et aux princes qu’aux simples gens. Les penseurs chrĂ©tiens, Ă  la suite des philosophes de l’antiquitĂ©, ont bien plutĂŽt mis en valeur des qualitĂ©s propres aux arts visuels qui reconnaissent leur spĂ©cificitĂ© les images ne sont pas seulement plus aisĂ©ment accessibles Ă  ceux qui ne savent pas lire, elles sont surtout censĂ©es avoir plus d’effet sur la mĂ©moire et les affects, l’immĂ©diatetĂ© de la perception entraĂźnant chez ces arts de l’espace des enjeux Ă©motionnels distincts de ceux que procurent les arts du temps6. 7 Cette prĂ©sentation dĂ©veloppe dans la perspective de la pĂ©dagogie par l’image l’enquĂȘte entamĂ©e dan ... 2S’inscrivant donc dans une longue tradition de l’Église, appuyĂ©e par les propos de Thomas d’Aquin ou de saint Bonaventure, les prĂ©dicateurs du xixe siĂšcle espĂšrent Ă  leur tour, grĂące aux vues lumineuses, frapper l’imagination et le cƓur. Ils reprennent en cela un usage apparu dĂšs les origines du genre, puisque le procĂ©dĂ© fut diffusĂ© notamment par les jĂ©suites. S’interroger sur les conditions dans lesquelles se dĂ©roule cette Ă©niĂšme variation des liens entre christianisme et arts visuels permet de prĂ©ciser les spĂ©cificitĂ©s de la mise en image sur un nouveau support, ses contraintes particuliĂšres et l’articulation du rapport au texte qui en dĂ©coule. Avant d’en Ă©tudier les modalitĂ©s, il faut en rappeler briĂšvement le contexte, non pour faire l’historique des projections, les grandes lignes en sont connues, mais pour situer le cadre dans lequel prend place cette utilisation particuliĂšre de la lanterne Ă  des fins religieuses7. De la lanterne magique aux projections lumineuses 8 Voir notamment Jacques Perriault, MĂ©moires de l’ombre et du son. Une archĂ©ologie de l’audiovisuel, ... 9 Ars magna lucis et umbrae in decem libros digesta, Amsterdam, Jansson, premiĂšre Ă©dition en 1646. D ... 10 Antoine FuretiĂšre, Dictionnaire universel, La Haye – Rotterdam, 1690. 3Les techniques et les usages de la lanterne magique ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s8 depuis quelques annĂ©es dans la perspective d’une archĂ©ologie de l’audiovisuel. L’invention en fut longtemps attribuĂ©e au jĂ©suite Athanasius Kircher 1602-1680 qui ne fait qu’en vulgariser le procĂ©dĂ© dans son ouvrage sur l’art de la lumiĂšre et de l’ombre9, tandis que le dictionnaire de FuretiĂšre, en 1690, enregistre le terme et en explique le mystĂšre une petite machine d’optique qui fait voir dans l’obscuritĂ© sur une muraille blanche plusieurs spectres et monstres si affreux que celuy qui n’en scait pas le secret croit que cela se fait par magie10 ». 11 Voir Alain Croix, Fanch Roudaut, Fanch Broudic, Les Chemins du paradis, Taolennou ar Barradoz, Édi ... 12 Voir Hara Kiyoshi, The Image Narrative by the Father de Rotz 1840-1914 An Encounter Moment o ... 4Les missionnaires des xviie et xviiie siĂšcles ont su jouer de cette illusion pour faire surgir de terrifiantes visions, inspirĂ©es des memento mori souviens-toi que tu es mortel de l’art mĂ©diĂ©val afin d’inciter les fidĂšles Ă  se prĂ©parer au Jugement dernier. Ainsi, opposant la mort du juste, conduit au ciel par les anges, et celle du pĂ©cheur que les dĂ©mons tirent dĂ©jĂ  par les pieds vers la damnation Ă©ternelle, ils prĂȘchent le salut et le renoncement au pĂ©chĂ© en une rhĂ©torique dualiste qui se retrouve dans les tableaux de mission utilisĂ©s Ă©galement par les jĂ©suites en Bretagne11 et perdurent encore dans certaines vues sur verre Ă  usage catĂ©chĂ©tique au dĂ©but du xxe siĂšcle. Produites alors en sĂ©rie, celles-ci furent notamment diffusĂ©es jusqu’au Japon oĂč elles rencontrent les conceptions des peines et chĂątiments du bouddhisme et sa prĂ©dication imagĂ©e de l’enfer. Certains de ces tableaux peints utilisĂ©s par les catĂ©chistes ont alors Ă©tĂ© modifiĂ©s pour faire place Ă  une forme de syncrĂ©tisme associant les diffĂ©rentes traditions funĂ©raires12, et il est fort probable que les plaques de verre qui s’en inspiraient directement aient subi les mĂȘmes repeints et ajouts. 5Outre ces effets volontairement saisissants, les images mystĂ©rieuses inspirent les illusionnistes de toutes sortes. Les colporteurs de foire reprennent le rĂ©pertoire traditionnel des contes pour effrayer et rĂ©crĂ©er tout Ă  la fois, et tout naturellement les rĂ©cits de l’Ancien et du Nouveau Testament, tels qu’ils Ă©taient popularisĂ©s notamment par les bibles de la BibliothĂšque bleue, figurent dans ce rĂ©pertoire avec une prĂ©dilection pour les histoires frappantes plus aisĂ©es Ă  mettre en images, telles la chute et l’expulsion du Paradis, le pĂ©riple de Joseph vendu par ses frĂšres ou les aventures de Samson
Toutefois parallĂšlement, la lanterne demeure un instrument d’optique, auxiliaire de la science Ă  la fin du xviiie siĂšcle, et intĂ©resse Ă  divers titres les prĂ©cepteurs des princes tels Madame de Genlis, le comte de Paroy ou encore l’abbĂ© Nollet 1700-1790, prĂ©cepteur de physique du duc de Savoie, soucieux de mettre en pratique la pĂ©dagogie par l’image. Ces usages didactiques et rĂ©crĂ©atifs destinĂ©s Ă  l’enfance ouvrent la voie aux lanternes jouets qui se multiplient dans les annĂ©es 1840. 13 Voir par exemple ce qu’en dit A. Molteni en 1878 dans ses Instructions pratiques pour l’emploi des ... 6Au cours du xixe siĂšcle, les perfectionnements techniques de la lanterne lui conquiĂšrent de nouveaux publics. Instrument de savoir, elle invite au spectacle du monde Ă  travers des sĂ©ries de vues Ă  caractĂšre scientifique trop Ă©loignĂ©es des visions fantasmagoriques du siĂšcle prĂ©cĂ©dent pour que le terme de lanterne magique » ne paraisse dĂ©sormais impropre et que les Ă©diteurs et savants ne lui prĂ©fĂšrent celui de projection lumineuse » plus adaptĂ© aux nouvelles formes de dĂ©monstration par l’aspect13 ». 14 Voir Michel Lagree, L’abbĂ© Moigno, un vulgarisateur scientifique au xixe siecle », Christianisme ... 15 Ce qu’il expose dans l introduction de L’Art des projections, ActualitĂ©s scientifiques, nouvelle s ... 7L’un des premiers Ă  rĂ©flĂ©chir, dĂšs les annĂ©es 1850, Ă  une vaste entreprise de vulgarisation du savoir par la lanterne est un religieux, l’abbĂ© Moigno 1804-188414 qui, en butte Ă  la mĂ©fiance de l’instruction Publique15, ne peut inaugurer sa Salle du ProgrĂšs » qu’en 1872. Il expose dans L’Art des projections une mĂ©thode qui fait de l’image projetĂ©e la base de tout enseignement, le commentaire ne devant jamais ĂȘtre coupĂ© de la chose vue. L’essentiel de son propos porte sur les sciences, l’histoire ou la gĂ©ographie et non sur les sujets religieux. DĂ©chiffrer le livre de l’univers, de l’infiniment petit Ă  l’infiniment grand, de la vue du microscope Ă  la lunette de l’astronome, conduit, dans une approche qui ne scinde pas science du monde et science de Dieu, Ă  l’amour du CrĂ©ateur. 16 Voir Christian Amalvi, De l’art et la maniĂšre d’accommoder les hĂ©ros de l’histoire de France. Essa ... 17 Voir Charles Monsch, La Bonne Presse et l’audiovisuel », L’Imagerie religieuse, musĂ©e NicĂ©phore ... 8Dans les derniĂšres dĂ©cennies du xixe siĂšcle, les vues sur verre, outil privilĂ©giĂ© de vulgarisation scientifique, deviennent, dans le contexte polĂ©mique de la IIIe RĂ©publique, un lieu d’affrontement idĂ©ologique alors que l’histoire de France est l’enjeu d’une réécriture symbolique visant Ă  former l’unitĂ© culturelle d’une nation16. La trĂšs laĂŻque Ligue de l’enseignement fondĂ©e par Jean MacĂ© en 1866 inaugure en 1881 des confĂ©rences populaires accompagnĂ©es de projections et ne se cache pas de lutter contre ce qu’elle dĂ©finit comme l’obscurantisme de l’Église. Celle-ci rĂ©agit Ă  travers des Ă©diteurs militants qui, telle la Maison de la Bonne Presse17, vont, Ă  partir des annĂ©es 1895, diffuser des milliers de vues et former dans chaque diocĂšse des rĂ©seaux de confĂ©renciers mobilisĂ©s par une revue au titre Ă©vocateur, le Fascinateur, qui publie Ă  partir de 1903 conseils techniques et encouragements Ă  ces nouveaux apĂŽtres. Les effets de la parole illustrĂ©e 18 Le PĂšlerin, 29 mars 1903, p. 247. Il s’agit de projections de 5 et 8 m de diamĂštre. 19 Le Fascinateur, 1906 p. 324. 9Si le principe des projections Ă  sujets scientifiques ou culturels est aisĂ©ment acceptĂ© et paraĂźt offrir aux prĂȘtres l’opportunitĂ© de toucher un nouveau public par des thĂšmes variĂ©s, l’introduction des projections dans le sanctuaire va susciter plus de rĂ©serves. Or, le vaste mouvement de confĂ©rences avec projections qui parcourt la France va gagner jusqu’aux sermons prononcĂ©s dans les Ă©glises. AprĂšs plusieurs exemples apparus dĂšs les annĂ©es 1880, quelques Ă©glises parisiennes proposent en 190318 des prĂ©dications de CarĂȘme accompagnĂ©es de vues sur verre projetĂ©es sur une toile dĂ©roulĂ©e devant la balustrade de communion fig. 60. Cette irruption de l’image lors du prĂȘche, lieu emblĂ©matique de l’éloquence sacrĂ©e qui fit la gloire des orateurs de l’ñge classique, est d’une grande importance symbolique. On ne vient plus Ă©couter nos sermons qui, trop souvent, sont dĂ©clamĂ©s dans une langue que le peuple ne comprend plus du tout19 », affirment les uns, tandis que d’autres dĂ©plorent que la parole du magistĂšre capitule pour s’aider d’une lanterne de bonimenteur indigne de servir la cause de la foi. 20 CongrĂšs catĂ©chistique de 1909, rapport de l’abbĂ© Joseph Charleux les projections lumineuses et ... Aux grands talents qui dĂ©daignent les vains artifices, la projection n’apparaĂźt que comme une forme infĂ©rieure de la parole publique oĂč il entre Ă  la fois de l’enfantillage et du cabotinisme [sic], quelque chose, on l’a Ă©crit, comme les images d’Épinal de l’art oratoire20. » 10À l’argument didactique du postulat grĂ©gorien qui veut que l’image soit la Bible des pauvres, les partisans des projections joignent ici le pouvoir de la lumiĂšre 21 Rapport de M. l’abbĂ© Braun sur les projections », CongrĂšs de l’ƒuvre des catĂ©chismes, Bonne Presse ... La projection lumineuse a mĂȘme un avantage sur les tableaux muraux. Cette lumiĂšre qui jaillit ainsi dans l’obscuritĂ©, cette image si Ă©clairĂ©e et si brillante ont quelque chose Ă  la fois de mystĂ©rieux et d’éclatant qui attire l’esprit, le captive et le fascine et par suite y grave plus profondĂ©ment l’enseignement qu’on veut lui inculquer21. » 22 Enseignement de tous. L’Art et la pratique des projections », prĂ©face au Catalogue des tableaux ... 23 Le Fascinateur, 1er octobre 1906. 11L’image dĂ©matĂ©rialisĂ©e, projetĂ©e par le rayon lumineux qui traverse les tĂ©nĂšbres pour venir prendre forme sur la toile en une fugace incarnation, devient une mĂ©taphore de la lumiĂšre qui pĂ©nĂštre le verre comme Dieu pĂ©nĂštre les substances et les corps. Ce rĂ©seau mĂ©taphorique culmine dans la figure du Verbe de Dieu, Christ lumiĂšre du monde, selon le prologue de l’Évangile de Jean, que tentent d’illustrer Ă  leur maniĂšre certaines vues du dĂ©but du xxe siĂšcle fig. 61. l’abbĂ© Moigno, souhaitant inonder les intelligences d’une lumiĂšre divine, qui se changera pour les cƓurs en chaleur vive et vivifiante, avec retour Ă  la foi22 », exalte Ă  sa maniĂšre cette lumiĂšre qui conduit Ă  la vie » Jn 8,12. À ceux qui retrouveraient les accents des iconoclastes contre ces images indues dans les Ă©glises, on oppose l’exemple, non suspect d’iconolĂątrie, du protestantisme23. Les prĂ©dicateurs catholiques, toujours soucieux de dĂ©couvrir les points forts de l’adversaire, font ici allusion Ă  une rĂ©alitĂ© pĂ©dagogique largement attestĂ©e dans le monde anglo-saxon. Les SociĂ©tĂ©s Ă©vangĂ©liques, dont le renouveau est sensible depuis le milieu du xixe siĂšcle, ont fourni aux protestants français des CĂ©vennes et du Vivarais des lanternes et des plaques de verre Ă  sujets bibliques ou Ă©difiants. 24 Voir par exemple Le Fascinateur, 1903, p. 99. 25 L’image n’est pas signĂ©e mais Le PĂšlerin Ă©voque le frontispice du nouveau journal, petit chef-d’ ... 26 Mc 10,13-16 ; Mt 19,13-15 ; Luc 18,15-17. 27 Le Fascinateur, juin 1904, L’ƒuvre des projections au Vatican », Georges-Michel Coissac, directe ... 12Le sermon lumineux sĂ©duit, il est vrai, un public de tout Ăąge et rĂ©ussit mĂȘme le miracle de faire revenir Ă  l’église les hommes24, fascinĂ©s tels de grands enfants par la magie des tableaux projetĂ©s. La couverture du Fascinateur semble tĂ©moigner de cette Ă©volution. Celle de 1903 fig. 62 prĂ©sente au centre de la page le faisceau de lumiĂšre de la lanterne qui met en valeur, par un effet de redondance du signifiĂ© et du signifiant, le titre Fascinateur », au graphisme gothique tourmentĂ©, Ă©vocateur de fantasmagories, devenu lui-mĂȘme objet de fascination et vers lequel convergent tous les regards. Au bas de la page des enfants et une jeune femme, vus de dos, lĂšvent les yeux vers ce rayon lumineux dans lequel dansent des angelots porteurs de ces instruments de la modernitĂ© que sont le projecteur et le phonographe. Inscrit dans un cadre de style art nouveau », ce dessin de Lemot25 ancien dessinateur du Chat noir, devenu collaborateur rĂ©gulier des publications de la Bonne Presse, place la lanterne dans un univers onirique et magique encore proche de l’enfance. En juin 1904, la couverture change fig. 63. Le projecteur, dĂ©sormais tenu par un ange de facture rigide, n’est plus qu’un instrument qui n’est pas lui-mĂȘme centre des regards mais dirige sa lumiĂšre vers le monument de la vraie foi – Saint-Pierre de Rome – qu’il Ă©claire. Parmi les spectateurs – prĂ©sentĂ©s de dos ou de profil, invitant le lecteur Ă  suivre leurs regards – un enfant se dĂ©gage, premier Ă  ĂȘtre fascinĂ© par la puissance de l’image, suivi de sa mĂšre puis d’un groupe d’hommes d’abord simplement vĂȘtus blouse d’ouvrier puis plus bourgeois chapeau. Faut-il y lire l’illustration d’une stratĂ©gie les rĂ©crĂ©ations visuelles attirent d’abord les enfants puis gagnent le reste de la famille selon l’idĂ©e que l’image sĂ©duirait tout particuliĂšrement les simples, les enfants, le peuple
 ; ou la mise en scĂšne d’une parabole ? Les petits et les humbles seront les premiers au Royaume de Dieu », les esprits forts qui se flattent de prĂ©fĂ©rer les explications rationnelles et ne se laissent pas prendre par le sensible suivent en dernier ; pour aller vers le PĂšre, il faut savoir retrouver une Ăąme d’enfant26 ! La modification intervient dans le numĂ©ro qui rend compte de la visite de Georges Coissac27, directeur de la publication, Ă  Rome, oĂč Pie X s’est laissĂ© montrer la lanterne magique ». Le sous-titre de la revue, au graphisme assagi, demeure toujours organe des rĂ©crĂ©ations instructives de la Bonne Presse » – double objectif qui rappelle la tradition de la presse enfantine et du Magasin d’éducation et de rĂ©crĂ©ation comme l’usage distractif de la lanterne – mais la dimension apostolique est dĂ©sormais plus clairement affichĂ©e. 28 Chanoine Chamayou, Projection et prĂ©dication », Les ConfĂ©rences, 1908, I, p. 32. 29 Ibid. 30 Guide des catĂ©chismes, op. cit., p. 189. 31 Ibid., p. 191. 13Toutefois, pour convaincre, il ne suffit pas d’insĂ©rer quelques tableaux au hasard du discours, il faut composer un sermon en images selon une rhĂ©torique nouvelle. Le secret, affirme l’un des orateurs, est d’utiliser les vues non pour une confĂ©rence mais pour bĂątir une vĂ©ritable prĂ©dication ma pratique est de faire travailler mon auditoire Ă  peu prĂšs autant que moi-mĂȘme Ă  l’association d’idĂ©es qui compose mon sermon28 ». L’écran devient alors le tableau du maĂźtre29 » et permet de projeter, outre les vues de tableaux, le plan du sermon et les textes des cantiques. Un sermon ordinaire peut comporter soixante tableaux, mais une grande confĂ©rence de CarĂȘme ira jusqu’à cent cinquante vues. Pour le catĂ©chisme, l’avantage paraĂźt manifeste alors que les Ă©ditions de tableaux catĂ©chĂ©tiques les plus courantes, celle de Tolra ou de la Bonne Presse, atteignent 35 cm sur 48 ou 66 sur 40, la projection donne ces mĂȘmes images avec le mĂȘme fini, le mĂȘme coloris, mais avec 2 Ă  3 mĂštres de format ». Or il y a souvent quelques 20, 30 ou 50 enfants, les trois annĂ©es de prĂ©paration Ă  la communion solennelle ne formant qu’un groupe30 ». La mĂ©thode permet d’associer aux vues bibliques ou catĂ©chĂ©tiques des Ă©lĂ©ments sur la liturgie les cĂ©rĂ©monies de la messe, l’administration des sacrements31 », ainsi que 32 Ibid. Des vues qui ont un intĂ©rĂȘt d’actualitĂ©. [
] AprĂšs avoir projetĂ© le tableau [du] sacrement de l’Ordre, j’amĂšnerai successivement sur l’écran, le portrait de LĂ©on XIII, celui de Pie X, du Cardinal Perraud, de notre Monseigneur notre Ă©vĂȘque ; je montrerai le petit et le grand sĂ©minaire du diocĂšse, les ordinations successives, avec la prostration, les diverses fonctions. Mes chers petits comprendront mieux ce que sont ces fonctions ecclĂ©siastiques32. » 33 Gabriel Le Bail sj., Peut-on employer les projections lumineuses dans les retraites ? », Bibliot ... 14Ici l’image apporte un effet documentaire qui permet de prĂ©ciser les points abordĂ©s ou les objets liturgiques Ă©voquĂ©s, de faire appel Ă  l’actualitĂ© avec le portrait des personnages et s’inspire du principe des leçons de choses ». Il s’agit d’aller du concret Ă  l’abstrait, en commençant la sĂ©ance par les vues, alors que pour les confĂ©rences illustrĂ©es, les usages varient et font rĂ©fĂ©rence aux pratiques de l’édition du livre Ă  gravures ; les conseils comparent volontiers l’organisation d’une projection Ă  la disposition des planches qui peuvent apparaĂźtre dans le texte » ou ĂȘtre rejetĂ©es hors texte33 ». 34 Nicolas Sanderus, De typica et honoara sacrorum imaginum adoratione, Lovanii, 1569, citĂ© par Gabri ... 15Mais la pratique de l’enseignement par l’aspect ne se limite pas aux objets ou aux personnages dont il est aisĂ© de montrer une vue, qu’elle soit photographique ou non, elle retrouve aussi les anciens usages de la pĂ©dagogie de l’image, que les confĂ©renciers se plaisent Ă  citer Ă  l’appui de leur moderne procĂ©dĂ©. Ainsi, rappelle le jĂ©suite Le Bail se rĂ©fĂ©rant Ă  Nicolas Sanderus Il n’y a pas de mĂ©thode plus facile d’enseigner l’histoire sainte que de placer devant les yeux, en des tableaux peints, les principales actions des hĂ©ros34. » Car la vue aidera l’oreille, on apprend plus facilement ce qui entre par ces deux sens », prĂ©cise-t-il en reprenant l’adage scolastique, inspirĂ© d’Aristote, selon lequel rien ne se forme dans l’entendement sans ĂȘtre passĂ© par les sens. Bible en images de l’estampe Ă  l’écran 16La multiplication des confĂ©rences entraĂźne la production d’innombrables sĂ©ries de vues qui bien souvent mettent sur verre d’anciennes images. Le procĂ©dĂ© Ă©tait dĂ©jĂ  couramment employĂ© pour l’imagerie traditionnelle et les images d’Épinal, dĂšs les dĂ©buts de la lanterne, avaient fait le bonheur des spectacles forains. Les sujets bibliques n’y manquaient pas, les grands Ă©pisodes de l’Ancien et du Nouveau Testament intĂ©grĂ©s au rĂ©pertoire des contes Ă  portĂ©e morale y sont façonnĂ©s par le dĂ©coupage de la lanterne en une succession de scĂšnes synthĂ©tisant un Ă©pisode frappant, mimant par cette illustration naĂŻve la mise en page des Ă©ditions des Figures de la Bible des xvie et xviie siĂšcles. La projection de ces vues accompagnĂ©es du rĂ©cit appropriĂ© renvoie Ă  une forme de lecture collective oralisĂ©e. L’image projetĂ©e captivant les regards, permet Ă  l’attention de se concentrer sur la scĂšne qui condense de maniĂšre paroxystique, pour les diffĂ©rents Ă©pisodes, nƓud de l’action et destinĂ©e des protagonistes, et rythme la narration en autant d’ arrĂȘts sur images ». 35 Pour la seule annĂ©e 1909, la sĂ©rie des Sujets religieux d’aprĂšs les maĂźtres comprenant les Ɠuvre ... 17Mais les ambitions des Ă©diteurs ne se limitent pas Ă  la reproduction des ouvrages classiques. Ils aspirent Ă  un vĂ©ritable apostolat par le beau en Ă©difiant une sorte d’anthologie idĂ©ale des sujets religieux traitĂ©s par les maĂźtres dans tous les grands musĂ©es europĂ©ens35. Vulgarisation artistique et Ă©ducation religieuse se mĂȘlent pour placer l’art au service de la foi, un art mis Ă  la portĂ©e de tous par l’effet dĂ©mocratique de la lanterne 36 La Croix de Provence, 19 juin 1898. L’éducation du goĂ»t par ces tableaux empruntĂ©s aux grands maĂźtres de l’art, l’apparition des scĂšnes les plus touchantes de l’histoire religieuse et nationale, l’éveil des plus hautes Ă©motions dont l’ñme humaine soit capable, tout est rĂ©uni pour faire de ces reprĂ©sentations une vraie fĂȘte artistique et chrĂ©tienne Ă  la portĂ©e de tous36. » 37 À la diffĂ©rence des plaques en longueur du dĂ©but du siĂšcle, sur lesquelles figurent souvent des lĂ© ... 18La reproduction photographique reportĂ©e sur verre permet la constitution de ce musĂ©e de poche auquel les confĂ©renciers peuvent puiser au grĂ© de leur inspiration. Ils sont alors libres de recomposer en images les grands rĂ©cits bibliques sans suivre l’ordre contraint d’une Ă©dition au nombre limitĂ© de gravures. Les exemples retrouvĂ©s tĂ©moignent d’une pratique nouvelle de l’illustration de ces textes cĂ©lĂšbres, bien diffĂ©rente du choix de la scĂšne emblĂ©matique condensant le rĂ©cit. Ainsi en est-il de l’épisode d’Agar, servante et concubine d’Abraham, renvoyĂ©e et abandonnĂ©e dans le dĂ©sert avec son fils ; dans cette situation dĂ©sespĂ©rĂ©e, l’ange messager du Seigneur lui apparaĂźt, lui porte secours et lui annonce que d’elle viendra un grand peuple par son fils IsmaĂ«l. Le sujet est volontiers traitĂ© par les peintres pour ses aspects dramatiques et touchants mais ceux-ci retiennent alors un moment particulier de la tension du rĂ©cit. Tandis qu’ici la Bonne Presse compose une suite de vues empruntĂ©es Ă  des artistes de diffĂ©rentes Ă©coles pour monter un rĂ©cit visuel qui suit au plus prĂšs la narration biblique et fait se succĂ©der Abraham renvoie Agar de Van der Werff 1659-1722, Agar dans le dĂ©sert d’aprĂšs Le Sueur 1616-1655 puis la Conversation avec l’ange par Lanfranc 1582-1647, en un rythme qui, tout Ă  la fois, unifie et dĂ©coupe l’histoire en une suite de sĂ©quences rapprochĂ©es annonçant les premiers films fixes. En effet, lĂ  oĂč l’illustration venait en appoint du texte distraire la lecture, les vues sur verre, centre de la sĂ©ance, imposent leur cadence Ă  la narration, la rapprochant d’un rĂ©cit en images ». Le texte lu joue alors le rĂŽle des intertitres du cinĂ©ma muet pour prĂ©ciser le dĂ©roulement de l’action37. Ainsi, le support visuel qui vient en aide Ă  la confĂ©rence et permet de fixer l’attention, modifie-t-il Ă©galement la forme du discours. 38 Pour d’autres aspects de cette sĂ©rie, voir Isabelle Saint-Martin, Du vitrail Ă  la lanterne magiq ... 39 1794-1872, protestant, il fait partie du groupe des peintres nazarĂ©ens soucieux de rĂ©tablir l’idĂ©a ... 40 Voir par exemple Catalogue des tableaux sur verre, A. Molteni, 1880, pour la Bible de G. DorĂ© ... 41 Julius Schnorr, Biblia sacra, Paris, Schulgen, 1860, prĂ©face. 42 Voir Annie Renonciat, La Vie et l’Ɠuvre de Gustave DorĂ©, ACR Ă©ditions, 1983. 19L’abondance des images pour illustrer presque chaque verset d’un Ă©pisode semble privilĂ©giĂ©e au dĂ©triment de la mise en page synthĂ©tique et induit alors de nouveaux rapports Ă  l’image didactique. L’exemple d’une sĂ©rie catĂ©chĂ©tique produite par la Bonne Presse dans les annĂ©es 1880, puis adaptĂ©e en vues sur verres est ici significatif38. Le tableau de la CrĂ©ation y recomposait de façon originale et synoptique les premiĂšres pages d’une des plus cĂ©lĂšbres bibles illustrĂ©es du siĂšcle, celle du peintre nazarĂ©en Julius Schnorr von Carolsfeld39. Parue en plusieurs Ă©ditions savantes et populaires entre 1850 et 1860, elle a pour principale concurrente celle de Gustave DorĂ©, Ă©ditĂ©e en 1866 par Mame. Cent soixante vues pour Schnorr et deux cent trente-et-une pour DorĂ© montrent que, le plus souvent, l’ensemble des gravures a Ă©tĂ© repris sur verre. VĂ©ritables best-sellers », ces deux sĂ©ries de vues bibliques se retrouvent Ă  la Bonne Presse comme chez Mazo ou encore dans les catalogues des Ă©diteurs laĂŻques » tels Molteni et ses successeurs Radiguet et Massiot40. Toutefois celle de Schnorr, qui affirmait n’avoir pas voulu faire des images destinĂ©es Ă  ĂȘtre placĂ©es dans une Bible mais une Bible en images41 » a tout particuliĂšrement la faveur des projections religieuses. Directement inspirĂ©e de RaphaĂ«l, elle est considĂ©rĂ©e comme moins originale que la Bible de DorĂ©42, mais moins dramatique et théùtrale, elle paraĂźt plus respectueuse de la place de l’homme dans une relation confiante Ă  Dieu, et plus proche d’une visĂ©e thĂ©ologique. 20Le tableau de catĂ©chisme de la Bonne Presse fig. 64 qui s’en inspire organise le rĂ©cit en une sĂ©rie de cercles concentriques symbolisant la perfection de la crĂ©ation divine au centre de laquelle se trouve le couple originel, Adam et Ève, invitĂ©s Ă  nommer, c’est-Ă -dire dominer, les crĂ©atures du monde animal. La succession des gestes divins rĂ©sume l’action Ă  la maniĂšre des livres animĂ©s prĂ©figurant le cinĂ©ma, trĂšs en vogue Ă  l’époque, tandis que de part et d’autre du Dieu crĂ©ateur, reprĂ©sentĂ© bras croisĂ©s dans le repos du septiĂšme jour, le soleil et la lune ne sont, rappelle le texte de la GenĂšse, que de simples luminaires. L’image fixe peut alors servir soit de point de dĂ©part Ă  la leçon sur le mode de interrogation que voit-on ici ? », suivie d’une explication soit de rĂ©sumĂ© final offrant un Ă©quivalent mnĂ©motechnique de signes visuels. Le tableau, Ă©ditĂ© en chromolithographie, connaĂźt un immense succĂšs et une importante diffusion. Cependant la surcharge didactique de cet abrĂ©gĂ© thĂ©ologique qui cherche Ă  tout condenser en une seule image s’avĂšre moins bien adaptĂ©e Ă  la projection, qui ne peut s’arrĂȘter longuement sur la mĂȘme vue et s’accommode mal de cette multitude de dĂ©tails. Les confĂ©renciers prĂ©fĂ©reront revenir aux gravures de Schnorr qui dĂ©composent les sujets en Ă©pisodes narratifs plus simples et plus lisibles fig. 65. 43 Georges Coissac, Manuel pratique du ConfĂ©rencier-projectionniste, Bonne Presse, 1908, p. 382. 21De la mĂȘme maniĂšre, les bordures d’inspiration mĂ©diĂ©vale qui, dans cette sĂ©rie, encadraient le panneau tendent Ă  disparaĂźtre au profit du cache, cadre noir qui donne plus de valeur et de relief Ă  l’image projetĂ©e43 » – et les compositions sont le plus souvent recentrĂ©es sur le sujet principal. La disparition des registres multiples sur les plaques de verre prive l’image d’une partie de sa signification et appelle le commentaire oral d’une leçon, qu’elle illustre sans en reprendre tous les aspects. CentrĂ©e sur le sujet principal, elle est plus claire, plus lisible, Ă©vite sans doute les surcharges d’une synthĂšse dogmatique mais perd peut-ĂȘtre en richesse d’interprĂ©tation ce qu’elle gagne en intelligibilitĂ©. 44 Le Fascinateur, octobre 1906, p. 312. 45 AbbĂ© Aillaud, op. cit., p. 43. 46 Le Fascinateur, 1906, p. 260. 22Cette capacitĂ© Ă  mettre en valeur un sujet, Ă  dĂ©composer le multiple est prĂ©cisĂ©ment considĂ©rĂ©e tant comme un atout des projections les images sont vues agrandies et nettes sans se confondre en un artistique fouillis comme dans un vitrail44 » que comme un impĂ©ratif de forme Ă  respecter. Les conseils aux projectionnistes insistent sur le fait que les images doivent ĂȘtre grandes et qu’il faut Ă©viter les tableaux Ă  Ă©cussons45 ». En outre, la grande image formĂ©e sur l’écran par la lanterne doit possĂ©der toute les qualitĂ©s d’un tableau et en particulier l’unitĂ© de composition [
]. Il faut corriger l’épreuve elle-mĂȘme en supprimant tous ceux des dĂ©tails qui nuisent Ă  l’effet gĂ©nĂ©ral et dĂ©tournent l’attention du sujet principal46 ». 23Cette approche semble progressivement dominer au cours du siĂšcle dans une disposition qui nĂ©glige l’importance des parcours visuels pour un effet d’équivalence en image, rĂ©duit Ă  une scĂšne frappante. DĂ©placement du regard et modification d’usage vont de pair de la composition polyptyque, qui plaçait les scĂšnes dans un rayonnement de sens et proposait une synthĂšse propre Ă  rappeler l’ensemble des Ă©lĂ©ments d’un enseignement, on passe, dans les vues sur verre, Ă  une suite d’images ordonnĂ©es en une sĂ©quence narrative qui s’articule avec un commentaire oral. Voir au-delĂ  du visible abolir les distances matĂ©rielles et temporelles 24L’importance des rĂ©emplois ne doit pas faire oublier la part de la crĂ©ation de nouvelles images conçues spĂ©cifiquement pour ces nouveaux mĂ©dias que sont le projecteur et bientĂŽt le cinĂ©matographe. La vue lumineuse qui dissipe les tĂ©nĂšbres est insĂ©parable, comme l’indique son appellation premiĂšre, d’un effet de magie. Loin de disparaĂźtre totalement dans les progrĂšs de la science, cette aura » lui confĂšre un pouvoir d’évocation inconnu de l’image papier. Les sĂ©ries de vues Ă  sujets religieux produites pour les projections semblent toujours chercher Ă  abolir les contraintes du rĂ©el pour conduire le spectateur dans une autre relation Ă  l’espace et au temps et le faire entrer dans une expĂ©rience du visible qui excĂšde les limites des sens matĂ©riels. 47 Voir par exemple les sĂ©ries sur la tempĂ©rance de la Mission Populaire ÉvangĂ©lique Mac Hall, citĂ©es ... 25Les sĂ©ries protestantes, plus rares en France mais diffusĂ©es par les SociĂ©tĂ©s Ă©vangĂ©liques anglo-saxonnes, jouent souvent sur l’effet de contraste entre un quotidien trĂšs ordinaire, qui prĂ©sente Ă  la maniĂšre d’un roman photo47 un petit rĂ©cit moralisant – dont le sujet peut ĂȘtre, par exemple, la lutte contre l’ivresse et la dĂ©bauche – et la soudaine apparition de la figure du Seigneur, berger fidĂšle, qui vient rappeler les exigences spirituelles dans la trivialitĂ© des jours. Dans les sĂ©ries catholiques, l’effet de mise en prĂ©sence opĂšre sur plusieurs registres, distinguant diffĂ©rentes formes du rĂ©pertoire des vues. 26Le plus simple semble ĂȘtre le rĂ©alisme photographique des reportages sur les pays de mission, qui sont trĂšs abondants et constituent une grande partie du fonds des vues pour projection. Pourtant le but recherchĂ© n’est pas seulement de faire dĂ©couvrir de nouveaux paysages mais bien de transporter en pensĂ©e le fidĂšle dans la rĂ©alitĂ© des missions lointaines et de susciter dons et priĂšres qui en favorisent les actions. Ils permettent aussi d’affirmer une diffusion universelle du christianisme par l’effet de contraste que peut susciter par exemple dans une sĂ©rie de vues sur Le Triomphe de l’eucharistie », la messe en pays esquimau fig. 66. 27À l’abolition des distances matĂ©rielles qui fait surgir l’Afrique dans la salle paroissiale d’un village français, correspond une abolition des donnĂ©es temporelles qui permet une mise en prĂ©sence sur le mode onirique, avec les grands Ă©pisodes de la vie du Sauveur. 48 Premier film produit par la Bonne Presse, voir les diffĂ©rents prix dans Le Fascinateur, 1910, p. 6 ... 28Plusieurs choix sont alors possibles, l’un des aspects les plus neufs rĂ©side dans les tentatives de reconstitution d’un Orient pittoresque dans l’esprit de ce que les pĂšlerins, de plus en plus nombreux en Terre Sainte depuis la fin du xixe siĂšcle, pouvaient voir. Outre l’influence lointaine des peintres orientalistes, s’y retrouvent Ă  la fois un goĂ»t pour l’illusion du rĂ©el, proche des premiĂšres scĂšnes de cinĂ©ma muet, et le souci de recherche archĂ©ologique et ethnologique liĂ©e Ă  la quĂȘte d’authenticitĂ© d’un James Tissot dont la Bible illustrĂ©e paraĂźt en 1896. Ainsi les tableaux vivants », pour lesquels les personnages posent habillĂ©s Ă  la maniĂšre des bĂ©douins dans un dĂ©cor appropriĂ©, ont un grand succĂšs. InaugurĂ© en 1908 avec La Pastorale de NoĂ«l, ce genre se poursuit Ă  la Bonne Presse souvent sur des scĂ©narios d’HonorĂ© Le Sablais pseudonyme d’un pĂšre assomptionniste, des dĂ©cors d’AmĂ©dĂ©e Vignola, ancien illustrateur du cabaret du Chat noir. La Passion de Notre Seigneur existe ainsi en 1909 en vues sur verre ou en films que l’on peut acheter au mĂštre selon les scĂšnes dĂ©sirĂ©es48. L’apparition de l’Ange Ă  Zacharie associe un effort de reconstitution prĂ©cis pour le costume hĂ©breu et un jeu illusionniste de l’ange en lĂ©vitation dans un halo de lumiĂšre fig. 67. 49 Les plaques sont en gĂ©nĂ©ral peintes Ă  la main dans les ateliers de la Bonne Presse mĂȘme si depuis ... 29La tradition des piĂšces d’ombre » dans laquelle Lemot s’est illustrĂ©, ne disparaĂźt pas et elle influence la mise en scĂšne de certains tableaux vivants ». L’image est alors dĂ©matĂ©rialisĂ©e par des effets de silhouette et de contre-jour avec des contrastes de clair-obscur trĂšs travaillĂ©s qui sacralisent la scĂšne. La sobriĂ©tĂ© en noir et blanc des dĂ©buts du cinĂ©ma religieux cherche Ă  en conserver le lyrisme tandis que les vues colorĂ©es, grĂące Ă  la riche palette de la peinture sur verre49, annoncent presque les premiĂšres reconstitutions hollywoodiennes fig. 68. 30Quel que soit le parti retenu, il devient essentiel de composer une sĂ©rie unifiĂ©e. Au fil des annĂ©es le goĂ»t Ă©volue, et la juxtaposition de tableaux de maĂźtres paraĂźt trop complexe et susceptible de nuire Ă  l’illusion de prĂ©sence qu’une action reprĂ©sentĂ©e de façon continue peut entretenir. Un critique prĂ©cise dans Le Fascinateur les nouveaux impĂ©ratifs d’un bon choix de sujets. Tout en considĂ©rant que les vues de Schnorr sont parmi les meilleures, il ajoute qu’aucune ne remplit les conditions dĂ©sirĂ©es de vĂ©ritĂ© historique, de fidĂ©litĂ© Ă  l’Écriture et d’unitĂ© de composition. 50 Les sujets religieux dans les projections », Les ConfĂ©rences, 1905, p. 183. Comment voulez-vous que des esprits d’ouvriers, d’enfants, de femmes, se reconnaissent au milieu de cette multiplicitĂ© d’interprĂ©tations artistiques et archĂ©ologiques ; leur cerveau n’est pas comme le cristallin de l’Ɠil qui s’adapte immĂ©diatement Ă  la vue de objets rapprochĂ©s ou lointains [
]. Il faudrait, conçue par un unique artiste, une continuitĂ© bien suivie de paysages et de types pour que les scĂšnes se gravent fortement dans les yeux [
]. Et ainsi vos spectateurs vivraient, c’est le mot moderne, les tableaux reprĂ©sentĂ©s, ils penseraient y ĂȘtre50. » 31 Vivre l’action » est l’ambition recherchĂ©e ; il ne suffit pas seulement d’abolir temps et espace pour placer la scĂšne sous les yeux du spectateur, il faut encore le transporter lui-mĂȘme au sein du drame, lui en faire ressentir au-delĂ  des mots et du rĂ©cit, les affects vĂ©cus par les diffĂ©rents personnages. Cette ambition n’est pas neuve, mais elle trouve par la projection une gĂ©nĂ©ralisation nouvelle qui tend Ă  proposer au fidĂšle un niveau d’exigence proche de l’expĂ©rience mystique ou tout au moins de la pratique, plus modeste, des exercices spirituels jĂ©suites qui entraĂźnent Ă  la composition de lieu au moyen d’images mentales. 51 Guide des catĂ©chismes, op. cit., p. 190. 52 Les Projections Ă  l’église », Revue du clergĂ© français,15 juillet 1908, p. 232-234. 32En effet, plus que le dessin ou la chromolithographie, l’image projetĂ©e donne l’illusion de la rĂ©alitĂ©51 » et, lors des prĂȘches et des sermons lumineux, elle semble avoir une capacitĂ© supĂ©rieure Ă  susciter l’émotion. Devant les vues de la Passion, l’auditoire tremble au moment de l’arrestation du Christ et parfois des larmes perlent aux coins des yeux52 ». Elle suscite ainsi la dĂ©votion par le recours au sensible et favorise la facultĂ© de se reprĂ©senter en compensant la tiĂ©deur des Ă©motions. Elle peut alors ĂȘtre utilisĂ©e dans les exercices de mĂ©ditation et les retraites. Certes, la BibliothĂšque des exercices spirituels de saint Ignace, Ă©voquant cette question, prĂ©cise bien que, pour les auditoires trĂšs habituĂ©s Ă  la mĂ©ditation, les projections n’auront que peu d’utilitĂ©, mais pour les auditoires plus simples, elles permettront Ă  l’imagination de s’élever et d’atteindre les sphĂšres oĂč elle peut ĂȘtre relayĂ©e par la volontĂ© et l’intelligence. Aussi ne faut-il pas mĂ©priser leur intĂ©rĂȘt 53 Gabriel Le Bail, op. cit., p. 25. Les choses spirituelles et invisibles ne pouvant s’exprimer devant l’entendement que par comparaison avec des objets connus, voilĂ  pourquoi personne n’est autorisĂ© Ă  dĂ©daigner ce qui s’offre sous une image corporelle mais chacun doit mettre son Ă©tude Ă  mĂ©riter de tirer des images corporelles la suave intelligence et le goĂ»t des dĂ©lices de l’esprit53. » 54 Ibid. 55 Ibid., p. 29. 33Les anciennes gravures des Adnotationes et Meditationes in Evangelia
, recueil de planches imaginĂ©es par JĂ©rĂŽme Nadal et publiĂ©es pour la premiĂšre fois Ă  Anvers en 1594, recevront une version sur verre Ă  cet effet54. Les livrets de retraitants exposent les mĂ©rites des projections elles permettent d’exercer sur les yeux une impression concordant avec celle qu’au mĂȘme moment vous exercez sur l’oreille », et s’appliquent tout particuliĂšrement Ă  ce que recommande saint Ignace dans la Seconde maniĂšre de prier », les yeux fermĂ©s et fixĂ©s en un mĂȘme endroit sans les laisser errer de cĂŽtĂ© et d’autre55 ». 56 Rapport sur les confĂ©rences avec projection de M. l’abbĂ© Thellier de Poncheville », CongrĂšs dioc ... 34Par le visible atteindre Ă  l’invisible. Si cet appel Ă  la mĂ©ditation relĂšve d’un emploi spĂ©cifique, le recours aux vues sur verre dans la pĂ©dagogie religieuse tente bien de dĂ©passer la simple acquisition de connaissance, aidĂ©e d’images comme support narratif ou documentaire, pour graver les tableaux de la foi plus profondĂ©ment dans l’imagination. Ainsi espĂšre l’un des rapporteurs du CongrĂšs diocĂ©sain de 1907 Quand les dĂ©finitions abstraites du catĂ©chisme pĂ©niblement plaquĂ©es sur leur cerveau s’y seront dessĂ©chĂ©es et dĂ©collĂ©es [
], il leur demeurera au fond de l’ñme quelques bienfaisantes visions que nous aurons mises en rĂ©serve56. » 57 Voir l’Encyclique Rerum Novarum, 1893. 58 PubliĂ© dans les Acta Apostolicae SƓdis, Commentarium Officiale, IV, Rome,1912, p. 724. Voir Le Fas ... 59 Le Fascinateur, avril 1913, p. 102. 60 Le Fascinateur, janvier 1903, p. 5. On trouverait des arguments similaires chez les pĂ©dagogues laĂŻ ... 35Jouant sur les diffĂ©rents aspects didactiques, mnĂ©moniques et Ă©motionnels que la tradition catholique prĂȘtait Ă  la pĂ©dagogie par l’image, les projections lumineuses ont pu s’imposer comme un moyen d’apostolat populaire particuliĂšrement adaptĂ© Ă  l’appel du pape LĂ©on XIII invitant Ă  retrouver le peuple57 ». L’interdiction des projections dans les Ă©glises en 1912, par crainte d’abus et de confusion avec une salle de spectacle58 a portĂ© un coup d’arrĂȘt aux sermons lumineux », mais pas au vaste mouvement des confĂ©rences illustrĂ©es qui ont ouvert la voie au cinĂ©ma dans les salles paroissiales. Toutefois celui-ci ne dĂ©trĂŽne pas la lanterne dans le cƓur des pĂ©dagogues l’impression visuelle [y] est trop fugitive [
] la projection [laisse] une impression claire prĂ©cise durable et nous aura rendu le mĂȘme service que la gravure, l’illustration rendent au livre59 ». Aussi les rĂ©dacteurs du Fascinateur se plaisent-ils Ă  imaginer que si Saint Paul revenait, il se ferait projectionniste60 ! » Notes 2 Trad. dans Daniele Menozzi, Les Images. L’Église et les arts visuels, Cerf, 1991, p. 75-77. 3 Voir Isabelle Saint-Martin, Voir, Savoir, Croire. CatĂ©chismes et pĂ©dagogie par l’image au xixe siĂšcle, Champion, 2003, chap. IV. 4 Voir la critique de JĂ©rĂŽme Baschet L’iconographie mĂ©diĂ©vale. L’Ɠuvre fondamentale d Émile MĂąle et le moment actuel », dans Émile MĂąle 1862-1954, La Construction de l’Ɠuvre Rome et l’Italie, Rome, École française de Rome, 2005, p. 273-288. 5 Jean Wirth, L’Image mĂ©diĂ©vale. Naissance et dĂ©veloppements vie-xve siĂšcle, MĂ©ridiens-Klincksieck, 1989. 6 Sur ces aspects du parangon des arts et sur les theories de l’image, qui ont suscite de nombreux ecrits que l’on ne peut rappeler ici, voir Rensselaer W. Lee, Ut Pictura Poesis, Humanisme et thĂ©orie de la peinture xve-xviiie siĂšcles, Macula, 1991 1re Ă©d. 1967. 7 Cette prĂ©sentation dĂ©veloppe dans la perspective de la pĂ©dagogie par l’image l’enquĂȘte entamĂ©e dans Isabelle Saint-Martin Usages religieux de la lanterne magique », dans Jean-Jacques Tatin-Gourier dir., La Lanterne magique, pratiques et mise en Ă©criture, Cahiers d’histoire culturelle, n° 2, 1997, Presses de l’universitĂ© de Tours, p. 73-87. Pour le contexte historique et les enjeux voir Isabelle Saint-Martin, Sermons lumineux et projections dans les Ă©glises, 1884-1912 », Revue des Sciences religieuses, juillet 2004, p. 381-400. 8 Voir notamment Jacques Perriault, MĂ©moires de l’ombre et du son. Une archĂ©ologie de l’audiovisuel, Flammarion, 1981 ; Laurent Mannoni, Le Grand Art de la lumiĂšre et de l’ombre. ArchĂ©ologie du cinĂ©ma, Nathan, 1994. Pour l’étude du rĂ©pertoire des plaques, voir Françoise Levie et Elise Picard, Lanterne magique et fantasmagorie, Inventaire des collections du musĂ©e national des techniques, Conservatoire national des Arts et MĂ©tiers, 1990 ; SĂ©golĂšne Le Men dir., Lanternes magiques, tableaux transparents, dossier du musĂ©e d’Orsay n° 57, RMN, 1995 ; Annie Renonciat, Images lumineuses – Inventaire des collections du MusĂ©e national de l’Éducation, INRP, MusĂ©e national de l’Éducation, 1995. 9 Ars magna lucis et umbrae in decem libros digesta, Amsterdam, Jansson, premiĂšre Ă©dition en 1646. Dans la deuxiĂšme Ă©dition en 1671 une planche illustre le procĂ©dĂ© de la lanterne magique. 10 Antoine FuretiĂšre, Dictionnaire universel, La Haye – Rotterdam, 1690. 11 Voir Alain Croix, Fanch Roudaut, Fanch Broudic, Les Chemins du paradis, Taolennou ar Barradoz, Éditions de l’Estran, 1988. 12 Voir Hara Kiyoshi, The Image Narrative by the Father de Rotz 1840-1914 An Encounter Moment of the Cultural Traditions of Brittany and Japan », Celtic Forum, n° 1,juillet 1996, p. 2-12. Cet usage de la prĂ©dication par l’image n’est pas propre au christianisme, on trouverait des similitudes avec la prĂ©dication par l’image etoki dans le bouddhisme japonais. Voir dans cette perspective Hara Kiyoshi, KirisutokyĂŽ etoki-sekkyĂŽ no keifu wo megutte », Etoki-kenkyu Recherches sur l’etoki, n° 13,1997, p. 27-43. 13 Voir par exemple ce qu’en dit A. Molteni en 1878 dans ses Instructions pratiques pour l’emploi des appareils de projection citĂ© par Annie Renonciat, op. cit., p. 156. 14 Voir Michel Lagree, L’abbĂ© Moigno, un vulgarisateur scientifique au xixe siecle », Christianisme et Science, Vrin, 1989, p. 167-182. 15 Ce qu’il expose dans l introduction de L’Art des projections, ActualitĂ©s scientifiques, nouvelle sĂ©rie. Cours de science illustrĂ©e, n° 1, au bureau du journal Les Mondes, 1872. 16 Voir Christian Amalvi, De l’art et la maniĂšre d’accommoder les hĂ©ros de l’histoire de France. Essai de mythologie nationale, Albin Michel, 1988. 17 Voir Charles Monsch, La Bonne Presse et l’audiovisuel », L’Imagerie religieuse, musĂ©e NicĂ©phore Niepce, 1986 ; Jacques et Marie AndrĂ©, Le rĂŽle des projections lumineuses dans la pastorale catholique française 1895-1914 », Une invention du Diable ? CinĂ©ma des premiers temps et religion, Presses de l’universitĂ© de Laval – Payot, Lausanne, 1992, p. 44-59. 18 Le PĂšlerin, 29 mars 1903, p. 247. Il s’agit de projections de 5 et 8 m de diamĂštre. 19 Le Fascinateur, 1906 p. 324. 20 CongrĂšs catĂ©chistique de 1909, rapport de l’abbĂ© Joseph Charleux les projections lumineuses et le catĂ©chisme », dans LĂ©on Mury, Guide des catĂ©chismes, Reims, Action populaire, 1911, p. 188. 21 Rapport de M. l’abbĂ© Braun sur les projections », CongrĂšs de l’ƒuvre des catĂ©chismes, Bonne Presse, 1908, p. 320. 22 Enseignement de tous. L’Art et la pratique des projections », prĂ©face au Catalogue des tableaux photographiques, collections de l’abbĂ© Moigno, Cosmos-Les Mondes, 31e annĂ©e, 3e sĂ©rie, t. II, n° 1,mai-aoĂ»t 1882, p. 43. 23 Le Fascinateur, 1er octobre 1906. 24 Voir par exemple Le Fascinateur, 1903, p. 99. 25 L’image n’est pas signĂ©e mais Le PĂšlerin Ă©voque le frontispice du nouveau journal, petit chef-d’Ɠuvre de Lemot », n° 1363,15 fĂ©vrier 1903, p 120-121. 26 Mc 10,13-16 ; Mt 19,13-15 ; Luc 18,15-17. 27 Le Fascinateur, juin 1904, L’ƒuvre des projections au Vatican », Georges-Michel Coissac, directeur du service des projections jusqu’en 1919, publie La ThĂ©orie et la pratique des projections, Maison de la Bonne Presse, sd.[1906] ainsi qu’un Manuel pratique du Conjerencier-projectionniste [1908] et en 1925 l’une des premiĂšres histoires du cinĂ©ma. 28 Chanoine Chamayou, Projection et prĂ©dication », Les ConfĂ©rences, 1908, I, p. 32. 29 Ibid. 30 Guide des catĂ©chismes, op. cit., p. 189. 31 Ibid., p. 191. 32 Ibid. 33 Gabriel Le Bail sj., Peut-on employer les projections lumineuses dans les retraites ? », BibliothĂšque des Exercices de saint Ignace, Enghien, 1907, n° 8, p. 29. 34 Nicolas Sanderus, De typica et honoara sacrorum imaginum adoratione, Lovanii, 1569, citĂ© par Gabriel Le Bail, ibid., p. 7. 35 Pour la seule annĂ©e 1909, la sĂ©rie des Sujets religieux d’aprĂšs les maĂźtres comprenant les Ɠuvres les plus remarquables des musĂ©es français, belges et italiens etc. » a Ă©tĂ© augmentĂ©e de 600 unitĂ©s, Le Fascinateur, 1909, p. 392. 36 La Croix de Provence, 19 juin 1898. 37 À la diffĂ©rence des plaques en longueur du dĂ©but du siĂšcle, sur lesquelles figurent souvent des lĂ©gendes, les vues carrĂ©es, qui ne sont pourtant pas toutes photographiques, ne laissent guĂšre place au texte. On trouve mention, dans les rĂ©cits de confĂ©rence, de vues de texte, pour le plan des sermons, Le Fascinateur explique comment les prĂ©parer, mais cela ne semble pas ĂȘtre la pratique dominante, et la plupart des tĂ©moignages insistent sur le commentaire du confĂ©rencier. 38 Pour d’autres aspects de cette sĂ©rie, voir Isabelle Saint-Martin, Du vitrail Ă  la lanterne magique, le catĂ©chisme en images », dans SĂ©golĂšne Le Men dir., Lanternes magiques, tableaux transparents, op. cit., p. 105-120. 39 1794-1872, protestant, il fait partie du groupe des peintres nazarĂ©ens soucieux de rĂ©tablir l’idĂ©al de l’art chrĂ©tien. 40 Voir par exemple Catalogue des tableaux sur verre, A. Molteni, 1880, pour la Bible de G. DorĂ© en une version abrĂ©gĂ©e qui ne comprend qu’une centaine de vues, et pour Radiguet et Massiot qui succĂšdent Ă  Molteni en 1903, voir par exemple les vues bibliques citĂ©es dans la 9e Ă©dition du Catalogue des vues sur verre, p. 16. 41 Julius Schnorr, Biblia sacra, Paris, Schulgen, 1860, prĂ©face. 42 Voir Annie Renonciat, La Vie et l’Ɠuvre de Gustave DorĂ©, ACR Ă©ditions, 1983. 43 Georges Coissac, Manuel pratique du ConfĂ©rencier-projectionniste, Bonne Presse, 1908, p. 382. 44 Le Fascinateur, octobre 1906, p. 312. 45 AbbĂ© Aillaud, op. cit., p. 43. 46 Le Fascinateur, 1906, p. 260. 47 Voir par exemple les sĂ©ries sur la tempĂ©rance de la Mission Populaire ÉvangĂ©lique Mac Hall, citĂ©es dans Religion et traditions populaires, catalogue de l’exposition du musĂ©e national des Arts et traditions populaires, 4 dĂ©cembre 1979-3 mars 1980, rĂ©digĂ© par Françoise Lautman, RĂ©union des musĂ©es nationaux, 1979, p. 238. 48 Premier film produit par la Bonne Presse, voir les diffĂ©rents prix dans Le Fascinateur, 1910, p. 60. 49 Les plaques sont en gĂ©nĂ©ral peintes Ă  la main dans les ateliers de la Bonne Presse mĂȘme si depuis les annĂ©es 1870, un procĂ©dĂ© de report chromolitographique dĂ©calcomanie a permis de multiplier les vues en couleurs. 50 Les sujets religieux dans les projections », Les ConfĂ©rences, 1905, p. 183. 51 Guide des catĂ©chismes, op. cit., p. 190. 52 Les Projections Ă  l’église », Revue du clergĂ© français,15 juillet 1908, p. 232-234. 53 Gabriel Le Bail, op. cit., p. 25. 54 Ibid. 55 Ibid., p. 29. 56 Rapport sur les confĂ©rences avec projection de M. l’abbĂ© Thellier de Poncheville », CongrĂšs diocĂ©sain de Paris, 1907, op. cit., p. 398. 57 Voir l’Encyclique Rerum Novarum, 1893. 58 PubliĂ© dans les Acta Apostolicae SƓdis, Commentarium Officiale, IV, Rome,1912, p. 724. Voir Le Fascinateur, fĂ©vrier 1913. Dans le cas de la France, juste aprĂšs la Loi de SĂ©paration des Églises et de l’État, il s’agissait aussi, de ne pas faire servir les Ă©glises Ă  des usages Ă©trangers au culte pour ne pas donner argument aux sectes maçonniques et radicales qui en rĂ©clament le mĂȘme usage ». 59 Le Fascinateur, avril 1913, p. 102. 60 Le Fascinateur, janvier 1903, p. 5. On trouverait des arguments similaires chez les pĂ©dagogues laĂŻques, voir Annie Renonciat, Vue fixe et/ou cinĂ©ma dans l’enseignement naissance d’une polĂ©mique 1916-1922 », dans BĂ©atrice de Pastre-Robert, Monique Dubost, Françoise Massit-FollĂ©a dir., CinĂ©ma pĂ©dagogique et scientifique. À la redĂ©couverte des archives, Lyon, ENS Éditions, 2004, p. 61-71. QNvQzp.
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