Quelledifférence entre un championnat du monde et les JO ? Aux JO, toutes les disciplines sportives se rencontrent avec une dimension festive surmultipliée. C’est ce qu’a expliqué aux©EditorialDans trois semaines, les JO débuteront... Les différents Etats pourront alors gonfler leurs muscles à chaque médaille d'or d'un de leurs RenaudinAlain Renaudin dirige le cabinet "NewCorp Conseil" qu'il a créé, sur la base d'une double expérience en tant que dirigeant d’institut de sondage, l’Ifop, et d’agence de communication au sein de DDB alainrenaudin Voir la bio »Jeux Olympiques de Londres, ce championnat du monde du chauvinismeavec Alain RenaudinDans quelques jours démarreront les Jeux Olympiques de Londres. Ils intéressent peu les Français qui ont visiblement acheté moins de places que prévu à des prix exorbitants, il faut le reconnaître. Enfin, on n'en parle peu ici, mais beaucoup à Londres, tout en étant persuadé que le monde entier en parle, les regarde, les attend, est au courant des moindres détails des préparatifs et impressionné par tant de prouesses et de sens de l'organisation. C'est fou cette tendance que nous avons à toujours être persuadé que le monde entier regarde ce que nous faisons par dessus notre épaule et s'en quelques jours donc nous découvrirons nos premiers médaillés, enfin il faut l'espérer. Nous aurons droit à notre annonce quotidienne du très surveillé compteur de médailles du jour. "Deux médailles d'argent aujourd'hui, toujours pas d'or"; "et non, pas de podium aujourd'hui, mais une formidable quatrième place pour ...".Cette litanie des médailles nous tiendra en haleine bien sur, et nous remplira de fierté collective, nécessaire par ailleurs, alors tant mieux. La fierté de montrer au monde celui qui nous regarde par dessus l'épaule notre talent, nos héros, nos destins exceptionnels. Et pendant que nous exhiberons nos champions en vitrine au monde, convaincus de l'admiration planétaire qu'ils susciteront ... chaque autre pays tiendra son propre compteur, parlera de ses champions, s'enthousiasmera pour sa médaille de bronze sans citer le champion olympique, convaincu que nous serons béats d'admiration pour leurs athlètes comme nous sommes persuadés que ces autres pays le seront pour les nôtres. Mais chacun ne regarde que son cette galerie commerciale de chauvinisme et de vantardise, chaque nation ne regarde que sa vitrine. Et cette vitrine changera tous les jours, comme une mise à jour de nos champions tant exceptionnels que médiatiquement éphémères, traités dans l'écume de l'information, comme le reste, tout champions qu'ils sont. On nous rappellera notre meilleure performance olympique, comme un seuil à battre, un record à faire tomber. Nous courrons après comme on court après le compteur téléthon, à la différence près que si tout le monde ne peut pas être champion olympique tout le monde peut faire un n'est plus de participer bien sur, mais bien de gagner, de dominer, de prouver sa suprématie. Les compétitions sportives, de tous temps, sont aussi des compétitions politiques, économiques, diplomatiques. On se souvient bien sûr de la grande époque de la guerre froide olympique entre les Etats-Unis et l'URSS. Et, plus légèrement, on s'amusait à pronostiquer il y a quelques jours que la Grèce l'emporterait sur l'Allemagne en quart de finale de l'euro, juste pour le plaisir du bon titre du lendemain "la Grèce sort l'Allemagne de l'euro".La quête du Graal olympique est une compétition sportive certes, c'est aussi une exposition universelle, une formidable course à l'audience mondiale, pour les athlètes, les sponsors bien sur, le pays organisateur, et chacune des nations derrière l'étendard de leurs cherche la lumière, le monde est nombriliste, tant au niveau des nations que des individus. Et sans doute plus nombriliste qu'individualiste, on confond souvent les deux. Nous avons sans doute davantage tendance à nous prendre pour le centre du monde, à vouloir intéresser le monde plutôt que de nous intéresser au monde. Jamais comme aujourd'hui, nous n'avons eu autant de moyens de l'écouter ce monde, mais aussi de nous exprimer, pardon de nous exposer. Nous sommes hyper-connectés et nous croyons être interconnectés. Interconnecté pour s'exposer davantage que pour écouter et regarder. Alors l'autre nous intéresse bien sûr... comme une audience, comme un "friend", comme un "follower", comme un commentaire, comme une source de voit midi à sa porte, il doit y avoir beaucoup de portes, parce que le soleil, le monde, il n'y en a qu'un, mais il est à géométrie variable, et le reflet de ce que l'on veut bien, comme les ombres de Platon. Une discussion récente avec un ami nous faisait disserter sur l'importance de notre région à l'époque romaine. Nous en sommes arrivés au poids de la France, évaluée démographiquement pour autant que possible à environ 10 millions d'âmes à l'époque du Christ, du début de l'empire romain. La population mondiale de l'époque était elle évaluée, environ et pour disposer d'un moyen mnémotechnique, à la population française actuelle, 65 millions. Un habitant de la planète sur sept était donc "français" à l'époque romaine, 1 sur 100 aujourd'hui. La population mondiale a été multipliée par 100, celle de la France par sept. Nous avons raison de nous enorgueillir de notre vitalité démographique, mais comme le disait sûrement Einstein, "tout est relatif". C'est fou ce que l'on peut avoir tendance à se prendre pour le centre du monde ... surtout lorsque l'on ramène le mode à soi ! Nombriliste, Lire AussiLaure Manaudou qualifiée pour les Jeux olympiques de LondresVladimir Poutine en route vers les Jeux olympiquesMots-ClésThématiques Cemercredi, la 15e édition des Jeux paralympiques sera lancée à Rio. Pour l’occasion, coup d’œil sur les principales différences entre les Jeux olympiques. La semaine prochaine le Portugal sera le théâtre des dernières compétitions internationales de voile avant les Jeux Olympiques de Tokyo. En 470 dériveur double les équipages sélectionnés pour les Jeux, Camille Lecointre / Aloise Retornaz et Kevin Peponnet / Jeremie Mion, disputeront leur championnat d’Europe à Vilamoura du 2 au 7 mai. En Finn dériveur grand gabarit, Jonathan Lobert et Antoine Devineau tenteront quant à eux de décrocher le dernier quota européen pour Tokyo lors de la Gold Cup qui se déroulera du 8 au 12 mai à Porto. 470 les français ont soif de victoire Quelques semaines après un championnat du monde en demi-teinte, les équipages français se retrouvent à nouveau à Vilamoura au Portugal pour prendre leur revanche lors du championnat d’Europe 2021. Mi-mars, les françaises, championnes d’Europe en titre 2019, Camille Lecointre et Aloïse Retornaz manquaient en effet de peu le podium mondial, assurant la 4e place. Déception également chez les garçons, Kevin Peponnet et Jérémie Mion qui se plaçaient 9ème. Depuis les tricolores n’ont cessé de s’entrainer et se présentent aujourd’hui à Vilamoura ultras motivés et prêts à en découdre pour monter sur le podium. Aloïse Retornaz Depuis le Mondial on travaille à fond ! Les dernières régates d’entrainement se sont bien passées. Notre objectif principal sur ce championnat d’Europe est de garder de la lucidité pour éviter les erreurs du mondial. On veut prendre notre revanche. On a aussi notre titre de championnes d’Europe à défendre, même si notre objectif est avant tout d’aller chercher l’or à Tokyo. Ce championnat d’Europe est notre dernière grande échéance avant notre départ pour le Japon début juillet ». Jérémie Mion Ces dernières semaines nous avons enchainé deux belles régates d’entrainement avec tous les étrangers. C’était de belles répétitions avant le championnat d’Europe et nous avons été bons. On bosse bien. On est dans le bon tempo. Lors du Mondial nous avons a eu de belles vitesses mais il fallait nous remettre dans le rythme des régates. Aujourd’hui, avec nos entrainements et le travail de cet hiver on reprend la main. La situation de cette année particulière nous a soudé avec Kevin, et c’est aussi très précieux. Notre objectif cette semaine sera de continuer à progresser avant les Jeux. Chaque régate compte. On a à cœur de bien naviguer, de nous positionner aux avant-postes et de faire un bon résultat. Mais nous devons aussi rester humbles car le plan d’eau à Vilamoura est vraiment complexe". Finn dernière chance de décrocher un ticket pour Tokyo Semaine décisive pour les français qui viennent disputer la Gold Cup 2021 à Porto dans l’espoir de qualifier la série pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Jonathan Lobert, médaillé de bronze aux Jeux Olympique de Londres, deux fois vice-champion du Monde et champion d’Europe, n’a pas d’autre choix que d’aller chercher le dernier quotas européen pour les Jeux Olympiques cet été. Jonathan s’alignera aux côtés d’un autre français Antoine Devineau, capable lui aussi de marquer les esprits. Les finnistes vivront cette semaine leur dernier championnat du Monde en tant que support olympique. La série historique sera en effet remplacée après les Jeux Olympiques de Tokyo cet été par une série mixte en vue de Paris 2024. Jonathan Lobert Je suis en pleine forme ! Le dernier championnat d’Europe a montré beaucoup de choses positives malgré le résultat décevant 20ème. J’avais besoin de me remettre dans le match, mais la vitesse est là . C’était bien de revivre ça avant de venir à Porto. Le niveau mondial est aujourd’hui extrêmement dense. On est tous très rapides et tout le monde est évidemment à 100%. Pour qualifier la série je dois être le premier européen non qualifié, c’est-à -dire viser au moins le top 5. Il va donc falloir faire très attention au Suisse, aux redoutables espagnols mais aussi aux croates. Je n’ai pas le droit à l’erreur. Ce qui fera la différence c’est l’envie ! Ce challenge est très excitant. Ça va être évidemment difficile mais c’est ça le haut niveau se battre contre les meilleurs. Je suis déjà extrêmement fier de mon parcours mais j’ai très envie d’ajouter encore ma pierre à l’édifice. Je veux revenir de Porto avec la certitude de m’être battu jusqu’au bout pour ne rien avoir à regretter. Je suis prêt à lâcher les chevaux. Je veux retourner une 3e fois aux Jeux et me dire que je suis capable d’aller y chercher une nouvelle médaille.» *** Equipe de France présente au Portugal FINN dériveur grand gabarit Jonathan LOBERT S R Rochelaises Nouvelle Aquitaine Antoine DEVINEAU SNO Nantes Pays De La Loire 470 Femmes dériveur double CAMILLE LECOINTRE Brest Bretagne Nautique Bretagne ALOISE RETORNAZ S N Sablais Pays De La Loire 470 Hommes dériveur double KEVIN PEPONNET R Rochelaises Nouvelle Aquitaine JEREMIE MION S R Havre Normandie Téléchargez l’ensemble des délégations françaises 470 FINN *** Le programme du championnat d’Europe 470 Du lundi 3 au jeudi 6 mai courses de qualifications Vendredi 7 mai medal races Informations et résultats championnat du monde de 470 Le programme du championnat du monde de FINN Du samedi 8 au mercredi 12 mai 2 courses quotidiennes Informations et résultats championnat du monde de Finn *** Le programme de l’équipe de France à date - Championnat d’Europe 470 à Vilamoura Portugal du 30 avril au 7 mai 2021 - Gold Cup de Finn à Porto Portugal du 8 au 12 mai 2021 - World Cup à Enoshima Japon pour toutes les séries olympiques début juillet 2021 - Jeux Olympiques à Enoshima Japon du 25 juillet au 4 aout 2021
Duhaut de son expérience, le Français peut juger les différences avec autres courses. "La plus grosse différence, c’est la vitesse. Il y a une dent de plus", explique Rossetto dans lele 06 novembre 2020Les premiers vélos sont construits dans les années 1850, notamment en France, dans une forme assez éloignée de ce que nous connaissons aujourd’hui. Il faut attendre les années 1870 pour qu’en Angleterre les compétitions de cyclisme sur piste en bois prennent leur essor, avec par exemple la première course de six jours qui eut lieu en 1878, à Londres. La piste gagne rapidement en popularité, et se structure avec la création de l’International Cycling Association. Cette organisation permet le déroulement de la première compétition considérée comme un championnat du monde à Chicago, en brefLe cyclisme sur piste se court ainsi dans un vélodrome, dans différents formats d’épreuves de vitesse individuelles et par équipes. Un vélodrome dispose d’une piste de 250m aux virages relevés, sur laquelle les cyclistes évoluent avec une aisance impressionnante. Les vélos diffèrent principalement de ceux utilisés sur route par leur pignon fixe, et leur absence de types de courses se déroulent sur piste, chacune détient ses spécificités, certaines reposent plus sur la tactique ou la puissance que d’autre ; il y a donc une certaine différence entre un effort de quelques tours en sprint individuel, et la course de 25km en groupe qui clôture l’ olympiqueDiscipline olympique historique et présente depuis les premiers Jeux de l’ère moderne, le cyclisme sur piste ne disparaît du programme olympique qu’à une brève reprise, aux Jeux Olympiques de Stockholm, en 1912. Les femmes ont dû cependant attendre les Jeux de Séoul 1988 pour entrer au programme cours de ces plus de 120 ans d’histoire, les pays européens se sont taillé la part du lion, avec notamment la Grande-Bretagne, la France et les Pays-Bas ou encore l’Italie. Mais les autres pays ne sont pas en reste et progressent à chaque édition, à l’image de l’Australie qui remportait dix médailles dont six en or lors des championnats du monde en 2024Les épreuves de cyclisme sur piste seront organisées du 5 au 11 individuelle femmes/hommes Vitesse par équipe femmes/hommes Keirin femmes/hommes Poursuite par équipe femmes/hommes Omnium femmes/hommes Madison femmes/hommes Site sportif en 2024Les épreuves de cyclisme sur piste de Paris 2024 se dérouleront dans le tout récent fleuron de la Fédération Française de Cyclisme inauguré en 2014, le Vélodrome national de internationale Union Cycliste Internationale UCI © Phil Walter/Getty Images ISPOGood News : champion du monde de judo allemand, transgenre aux Jeux olympiques, le basketteur Zipser survit à une hémorragie cérébrale, la durabilité dans l'industrie de l'outdoor, le sport comme antidépresseur.
Mia Europo est le seul magazine qui fait découvrir l’Europe aux enfants à partir de 8 ans. En proposant un contenu unique sur ce sujet, à la fois ludique et pédagogique, rédigé spécialement pour eux, Mia Europo aide ses lecteurs à “s’approprier” l’Europe. Retrouvez les chroniques de Mia Europo tous les mercredis sur les ondes d’euradio. Comme toutes les semaines, nous retrouvons la chronique Mia Europo et pour ce numéro de juin nous recevons Léo Frey, rédacteur pour Mia Europo. Non de Zeus, il y en a plein. Alors essayons d’examiner ça. Les Jeux Olympiques d’aujourd’hui sont appelés les Jeux Olympiques modernes. C’est un évènement international regroupant plusieurs épreuves sportives, 10 000 athlètes venant du monde entier y participent pendant 15 jours ! Il existe des Jeux d’été et des Jeux d’hiver. Les derniers Jeux Olympiques ont eu lieu à Pékin cette année et les prochains JO d’été auront lieu à Paris en 2024. Les premiers Jeux modernes ont eu lieu en 1896, à Athènes évidemment. C’est le français Pierre de Coubertin qui a décidé de relancer la tradition des Jeux. Les Jeux Olympiques antiques, créés en l’honneur du dieu Zeus il y a très longtemps, avaient lieu eux aussi tous les quatre ans. Il y avait beaucoup moins d’épreuves, et seuls les hommes grecs, citoyens et amateurs pouvaient concourir. Pas de professionnels donc et pas d’étrangers. Et surtout, ils ne duraient que cinq jours ! Voici le déroulé des Jeux Olympiques antiques le premier jour, les athlètes jurent de respecter les règles des Jeux en prêtant serment. Des sacrifices sont organisés en l’honneur de Zeus – souvent des sangliers – et la célèbre flamme olympique est allumée. Le second jour ont lieu les courses de chevaux et de chars sur l’hippodrome. Les courses à pied et le pentathlon se déroulent le troisième jour. L’épreuve du pentathlon, c’est comme son nom l’indique 5 épreuves le lancer de disques et de javelots, le saut en longueur, la course à pied et la lutte. Le quatrième jour, c’est la journée des sports de combat et de la course en armes. Enfin, le cinquième et dernier jour, c’est la proclamation des résultats et la remise des récompenses aux vainqueurs. Une fois les épreuves sportives terminées, les vainqueurs recevaient un rameau d’olivier sacré. Ensuite, un grand banquet leur était offert, une statue était érigée et des poèmes étaient écrits en leur honneur. Les gagnants repartaient avec de nombreux avantages ! Parfois, ils étaient nourris jusqu’à la fin de leurs jours ou ne payaient plus d’impôts ! Ce sont les seules différences ? Non, il y en a une autre, de taille !Les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les hommes à cette époque. Et elles n’avaient pas le droit non plus d’assister ou de participer aux Jeux olympiques, sous peine d’être jetées du haut d’un rocher ! Une seule femme a été découverte, déguisée en homme. Elle s’appelait Kallipateira. Elle était allée soutenir son fils qui participait aux j-Jeux. Mais heureusement pour elle, il a été décidé de ne pas la tuer ! Pour les femmes, les jeux Héréens étaient organisés, en l’honneur de la déesse Héra. Ces Jeux avaient aussi lieu tous les quatre ans, après les Jeux Olympiques. Il n’y avait qu’une seule épreuve une course de 160 mètres. Heureusement, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui femmes et hommes, tous les grands sportifs peuvent participer aux Jeux Olympiques modernes ! Autre différence, les Jeux antiques avaient toujours lieu à Olympie, contrairement aux Jeux modernes, qui changent de ville à chaque fois. Et puis désormais, il y a les Jeux paralympiques pour les athlètes handicapés, tout de suite après les JO. Et enfin, une autre différence bien triste. Sous l’Antiquité existait la trêve olympique. Il était interdit de faire la guerre pendant les Jeux. Elle existe toujours, mais n’a pas été respectée par exemple la Russie a envahie l’Ukraine en pleins Jeux paralympiques.
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