Promenons nous dans les bois... Hier soir, je propose Ă mon fils pour notre journĂ©e en amoureux, que l'on parte se promener en forĂȘt... Je lui dis qu'on prendra son vĂ©lo, il est super passe une belle nuit, rĂ©veil Ă 8h40, le chocolat du matin et on se prĂ©pare et d'ailleurs pour la 1Ăšre fois il veut se prĂ©parer le 1er...Ăa fait un moment que j'attends qu'il fasse beau, je voulais une sortie pour mon fils sans qu'on se dise il fait quel temps demain? Il pleut? Il y a du vent? Bref je regarde le temps Ă la fenĂȘtre de ma cuisine dĂšs mon rĂ©veil et voyant ce soleil je me dis qu'il est temps d'y aller et voyant le temps de cette aprĂšs-midi j'ai bien fait...Sam prend son vĂ©lo, il me dit "tiens maman" afin que je puisse installer le vĂ©lo dans la arrive sur place, je descend son vĂ©lo, sors mon appareil photo et s'est parti... Mon ange, ce sourire sur ton doux visage ce matin m'a remplit de joie... Sur le trajet tu n'arrĂȘtais pas de me dire "attends-maman"...Il est tombĂ© 2 fois mais on a bien rigolĂ© et le petit truc rigolo c'est qu'il a demandĂ© Ă mettre son pull avec le Loup...ForcĂ©ment on sortait dans les bois;Alors promenons nous dans les bois... Ce que vous avez prĂ©fĂ©rĂ© lire
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Birdy HarpMembreOiseau sanguinaireAvatar Marie AvgeropoulosMessages 85Date d'inscription 11/11/2021Depuis que j'Ă©tais sortie de Malivore, il y a de cela environs 1 an, j'avais appris pas mal de choses sur ce nouveau monde. A commencer par le langage local, essentiel pour comprendre ce qui se disait. Mais dans l'ensemble, je n'avais pas fait Ă©normĂ©ment de rencontres qui ne s'Ă©taient pas terminĂ©es en bain de sang. Il faut dire aussi que j'Ă©prouvais une lourde haine envers les humains, et que si je pouvais retrouver les descendants de ceux qui avaient massacrĂ© mon peuple, je ne m'en priverais pas. Cela me donnait Ă©galement mauvais caractĂšre, mais, aprĂšs mille ans passĂ©e dans le noir, seule, qui pouvait me blĂąmer ? J'avais trouvĂ© une maison en bordure de forĂȘt. Je ne comprenais pas tout Ă la nouvelle technologie qui l'habitait, mais au moins, je savais faire fonctionner une douche. C'Ă©tait tellement plus simple de se laver aujourd'hui, Et tellement plus relaxant... A chaque fois que j'y allais, j'y passais un certain temps. Comment se dĂ©tendre parfaitement... Mais il fallait bien, au bout d'un moment, en sortir, d'autant que j'avais aussi dĂ©couvert que tout nĂ©cessitait de l'argent. Et je ne pouvais dĂ©cemment pas menacer tout le monde pour qu'on m'offre l'eau chaude ou l'Ă©lectricitĂ©. J'Ă©tais bien forcĂ©e de trouver de l'argent, et surtout un compte en banque parce que maintenant, tout Ă©tait quasiment automatisĂ©. Ca aussi, je l'avais appris. En bref, je savais tout ce qu'il y avait Ă savoir pour mener une vie un minimum dĂ©cente. Si ce n'est comment gagner de l'argent. Celui que je possĂ©dais Ă©tait tirĂ© de mes victimes, et ce n'Ă©tait pas Ă©norme puisque je ne pouvais pas accĂ©der Ă leur compte en banque, seulement Ă l'argent qu'ils possĂ©daient sur eux. C'Ă©tait un bien maigre revenu... Mais voilĂ ! A peine sortie de la douche, je sortis de chez moi, direction la forĂȘt. Sans intention de tuer quiconque pour une fois, j'Ă©tais dĂ©jĂ bien nourrie. Mains dans les poches, j'avançais, dĂ©terminĂ©e. C'est alors qu'une silhouette se dessina au loin. Je plissai alors le regard pour essayer de dĂ©tailler cette silhouette, tout en m'approchant. Plus prĂšs, je pus voir qu'il s'agissait d'une jeune fille, seule. Peut-ĂȘtre avait-elle, comme moi, choisi la voie de la promenade. Je dĂ©cidai de m'asseoir sur une souche sur le cĂŽtĂ© du chemin, attendant que la jeune fille passe Ă mon Je ne m'attendais pas Ă croiser quelqu'un ici... Ca peut ĂȘtre ton n'Ă©tait nullement celui d'une menace, pour une fois. J'Ă©tais curieuse de savoir ce que cette fille faisait ici, enfin si ce n'Ă©tait qu'elle se promenait. Et gĂ©nĂ©ralement, je croisais plutĂŽt des couples ou des hommes en chasse par ici, rarement de jeunes femmes seules. Mia De CastroMembreFanatique dâhĂ©moglobineAvatar Kristine FrosethMessages 65Date d'inscription 07/03/2022 Recherche ardente dâinspiration que je ne parviens pas Ă trouver dans lâenceinte de lâĂ©tablissement ni dans ces alentours, je me suis donc dĂ©cidĂ© Ă me promener dans la forĂȘt. La nature a toujours eu d'Ă©normes bienfaits sur mon ĂȘtre, on se laisse facilement emporter par les multiples inspirations que celle-ci peut murmurer. Le pas lĂ©ger, je me laisse guider sans savoir oĂč sera ma destination. Une artiste se laisse attirer et ne rĂ©flĂ©chit jamais Ă son point d'atterrissage. Câest un art que jâai pu partager avec Klaus fut un temps, la seule chose qui avait su nous rapprocher malgrĂ© sa mĂ©fiance constante. Sâil y a bien une chose que jâai su peaufiner avec le temps, câest bien ça. La mĂ©fiance qui rend la prudence encore plus importante pour ne pas se laisser emporter par une confiance trop excessive qui, dans mon humanitĂ©, m'a portĂ© souvent soleil traverse les branches des arbres, mais je nâarrive toujours pas Ă me dĂ©cider de lâendroit oĂč je pourrais me poser pour dessiner un peu. En fait, câest la nostalgie qui se dessine dans mon esprit alors, que lâun aprĂšs lâautre, mes pas se font mâĂ©loignant un peu plus du passĂ© qui est le mien. Bien que mon esprit puisse se souvenir comme si câĂ©tait hier du visage des miens. Heureusement, la folie ne mâa pas pris comme celui qui mâa créé et parfois, je sens bien que par moment, je me laisse un peu trop emporter par lâamour de la beautĂ©, fiĂšre comme un paon de mes crĂ©ations sommeillant dans les musĂ©es et qui nâont aucun Je ne m'attendais pas Ă croiser quelqu'un ici... Ca peut ĂȘtre mâarrĂȘte me rendant compte que mon esprit, trop occupĂ©, ne mâa pas permis de remarquer la prĂ©sence de cette jeune femme. Sa phrase fait naĂźtre immĂ©diatement un instinct de mĂ©fiance. Câest Ă©trange de dire une telle chose mĂȘme si aucune menace ne ressortait de sa voix. > Fis-je tout simplement alors que je la regarde simplement > AprĂšs tout, pourquoi devrais-je ĂȘtre la seule dans le pĂ©trin ? In search of oneselfANAPHORE Birdy HarpMembreOiseau sanguinaireAvatar Marie AvgeropoulosMessages 85Date d'inscription 11/11/2021A mon Ă©poque, les femmes et les enfants Ă©taient rudement encadrĂ©s, ne serait-ce qu'Ă cause de la menace que reprĂ©sentaient les miens. Du coup, j'avais un peu de mal Ă assimiler que les mĆurs avaient changĂ©. Pourtant, aprĂšs un millĂ©naire, cela Ă©tait logique, les humains s'adaptaient vite, il fallait que j'en fasse autant. Surtout qu'une femme paumĂ©e comme j'avais pu l'ĂȘtre Ă ma sortie de Malivore, ça ne passait pas inaperçue. Cette fille se promenait comme s'il n'y avait pas de danger. Pourtant, j'en Ă©tais un moi-mĂȘme, une chance pour elle que je n'Ă©tais pas en chasse. Surtout qu'elle sembla ne me repĂ©rer que lorsque j'entamais la conversation. J'aurais pu la tuer dix fois durant cette fenĂȘtre. Sa rĂ©action me fit sourire. Un chemin de santĂ©, hein ? Mais elle n'avait pas tort, ça pouvait Ă©galement paraĂźtre dangereux pour moi, il n'Ă©tait pas Ă©crit "harpie" sur mon front, et heureusement. De ce que j'avais appris, des gens traquaient les crĂ©atures comme moi. Ca n'avait jamais plu aux humains de ne pas ĂȘtre au sommet de la chaĂźne alimentaire, alors ils s'en prenaient Ă ceux qui menaçaient leur hĂ©gĂ©monie. - C'est vrai, mais mĂȘme sur ce genre de chemin je croise rarement de jeunes filles seules. Il faut croire que quelque chose les tient ne pas rĂ©vĂ©ler ma vraie nature, mais je voulais savoir ce qui la diffĂ©renciait des autres filles, pour qu'elle ose s'aventurer sur ce tracĂ©. Je me levais de ma souche, pour venir Ă son contact. Autant se parler dans les yeux, non ? Je voulais Ă©galement savoir si cette fille savait quelque chose Ă propos des autres espĂšces, c'Ă©tait ainsi que je restais dĂ©libĂ©rĂ©ment vague, afin de voir si elle saurait de quoi je parle, sans que je ne me rĂ©vĂšle pour autant. Mia De CastroMembreFanatique dâhĂ©moglobineAvatar Kristine FrosethMessages 65Date d'inscription 07/03/2022 Pourquoi nâarrivais-je pas Ă mettre un mot sur le sentiment qui mâassaille en cet instant ? Sans doute parce que je vis dĂ©jĂ dans une mĂ©fiance constante et que je voulais faire comme les jeunes femmes de cette Ă©poque. Ne pas me laisser berner par la crainte qui peut naĂźtre en chacun de nous. Jâavais dĂ©passĂ© ce stade depuis si longtemps aprĂšs avoir connu lâinfamie avec le vampire qui a fait de moi ce que je suis aujourdâhui. Un ĂȘtre qui ne connaĂźt aucunement la date de sa propre fin. On arpente le monde Ă la recherche de savoir, de vĂ©ritĂ©, de sensation pour agrĂ©menter notre immortalitĂ© ou bien toujours plus de pouvoir, voilĂ bien une maladie en toutes races que jâai pu croiser. Les Mikaelson nâen Ă©taient pas exempts, bien au contraire. Cependant, jâai pu trouver en Elijah un berceau dâapaisement et de douceur, mais si ce nâĂ©tait quâĂ©phĂ©mĂšre au vu de notre existence Ă lui comme Ă me promenant ici, je nâai pas pu mâempĂȘcher Ă ces moments oĂč lui et moi, nous nous baladions en discutant de tout et de rien. Je me souviens mĂȘme de ces mises en garde face Ă ma mĂšre. Jâaurais dĂ» lâĂ©couter, mĂȘme Klaus. Mais jâavais tellement ce besoin de dĂ©couvrir mon identitĂ©, de connaĂźtre la vĂ©ritĂ© quâils nâont pas pu me dĂ©tourner de mon but initial. Me voilĂ Ă prĂ©sent bien déçu, mais le regret ne sera pas prĂ©sent. Ce qui est dĂ©jĂ un plus non-nĂ©gligeable. La seule chose que je devrais gĂ©rer Ă prĂ©sent, câest ma dĂ©ception qui est aussi vive quâun feu quâon ne cesse de oui, sans doute, suis-je en faute en me baladant lâesprit ailleurs en ne faisant guĂšre attention au danger. Jâai lâimpression dâĂȘtre prise en faute et pourtant, cette Ă©poque ne pousse plus Ă ĂȘtre constamment en garde, surtout en journĂ©e. Contrairement Ă mon Ă©poque oĂč nous devions faire constamment attention. Moi-mĂȘme, jâavais toujours un ou deux gardes pour mâaccompagner dans mes C'est vrai, mais mĂȘme sur ce genre de chemin je croise rarement de jeunes filles seules. Il faut croire que quelque chose les tient un sourcil en lâobservant. Câest presque une mise en garde ou bien une menace dĂ©guisĂ©e de la part de cette jeune femme. Mon instinct me dit quâelle nâest pas mortelle. Pourquoi ? Simplement parce quâune humaine nâaurait pas ce genre de propos en parlant Ă une personne quâelle aborde. Jâai vĂ©cu suffisamment de temps auprĂšs de la population mortelle pour me faire une idĂ©e sur lâĂ©volution de leur comportement et leur façon de parler. > Des allĂ©es et retours constants de ces hommes et ces femmes pour vĂ©rifier quâil nây a pas de problĂšme. Ce chemin de santĂ© est souvent empruntĂ© donc surveillĂ©. > Autant jouer les ingĂ©nues, je veux savoir ce quâil en est. Je finis par aller mâinstaller sur un banc posĂ© lĂ et jây dĂ©pose mes affaires. Carnet ouvert, je sors mon fusain. Jâai envie dâexploiter cet outil aujourdâhui et puis, câest tellement plus simple Ă transporter que le chevalet et les peintures. Ma mĂ©moire eidĂ©tique me permettra de dessiner cet endroit si lâenvie dâutiliser de la peinture se fait sentir. > Une maniĂšre comme une autre de commencer une conversation. JâespĂšre quâĂ travers les non-dits, je pourrais en savoir plus. In search of oneselfANAPHORE Birdy HarpMembreOiseau sanguinaireAvatar Marie AvgeropoulosMessages 85Date d'inscription 11/11/2021J'avais abordĂ© cette jeune fille, je me demandais encore pourquoi. AprĂšs tout, je pouvais paraĂźtre suspecte Ă plus d'un titre, et ces mille ans passĂ©s au sein de Malivore n'avait pas aidĂ© Ă me sociabiliser. J'avais mĂȘme plutĂŽt tendance Ă penser le contraire, mille ans seule, dans le noir, il y avait de quoi devenir folle. J'aimais Ă croire que j'Ă©tais relativement seine d'esprit, que mon dĂ©sir de vengeance m'avait gardĂ©e Ă l'abri des dĂ©rives de la solitude et du manque de lumiĂšre. Mais la vĂ©ritĂ© Ă©tait que j'Ă©tais perdue, mĂȘme un an aprĂšs. Qu'est-ce donc qu'un an de libertĂ© par rapport Ă un millĂ©naire ? Je ne pouvais pas me refaire une vie comme ça, en claquant des doigts. Notre discussion me sortit de mes pensĂ©es. Il fallait dire que j'avais eu le temps pour le faire, penser... Aujourd'hui, maintenant que j'avais une vraie interlocutrice en face de moi, qui ne semblait pas dĂ©sireuse de se battre, qu'allais-je faire ? Allais-je la pousser au combat ? Ou continuer cette discussion dont j'ignorais la destination ? Allais-je avoir envie de la tuer, ou pas ? Tant de question qui se posaient Ă chaque fois que je rencontrais quelqu'un. Au fond, je n'Ă©tais peut-ĂȘtre pas si seine d'esprit. - Mais certaines arrivent quand mĂȘme Ă passer, sinon nous ne serions pas regardais autour de nous. Je ne voyais nulle trace de sĂ©curitĂ© dans le coin. Alors soit les gardiens de ces lieux faisaient vraiment trĂšs bien leur travail, soit ils le faisaient trĂšs mal. Je penchais pour la deuxiĂšme solution, sinon ils auraient devinĂ© que mes intentions ne sont pas toujours trĂšs neutres. Dans mon esprit, il y aurait dĂ» y avoir des sortes de contrĂŽles aux entrĂ©es et sorties, mais aprĂšs j'Ă©tais passĂ©e par un chemin quelques peu... Enfin, certains auraient tendance Ă appeler ça du "hors-piste". J'Ă©vitais ainsi les patrouilles de chasseurs qui pourraient me mettre en danger. Je la vis poser ses affaires sur un banc avant de sortir de quoi dessiner. VoilĂ qui m'intriguait, les mĂ©thodes avaient changĂ©, mais certains Ă©taient visiblement de la vieille Ă©cole. Pourquoi dessiner quand il y a dĂ©sormais les photographies ? La technologie Ă©tait certes utiles, mais je devais avouer qu'il y avait toujours ce petit quelque chose dans le dessin que n'avaient pas les photos. - J'avais besoin d'air frais. J'ai toujours aimĂ© les bois pour ce qu'ils offrent. Aujourd'hui les villes sont... Trop grandes, trop polluĂ©es. Je prĂ©fĂšre la ne pas me rĂ©vĂ©ler, j'avais Ă©tĂ© oubliĂ©e de tous, en soi ça m'arrangeait, personne n'Ă©tait lĂ Ă me traquer. Mais je ne mentais pas, au diable toutes ces voitures qui dĂ©naturaient le paysage, tout comme ces grandes bĂątisses. Je vivais dans les bois comme Ă l'Ă©poque, mĂȘme si Ă mon Ă©poque, les villes n'Ă©taient pas aussi insupportables et suffocantes. L'ĂȘtre humain s'Ă©tait trĂšs Ă©tendu. Trop Ă©tendu. J'observais la jeune femme dessiner. Je ne venais pas derriĂšre elle cependant, je ne voulais pas paraĂźtre trop invasive, bien que j'Ă©tais curieuse de savoir ce qu'elle dessinait. Mia De CastroMembreFanatique dâhĂ©moglobineAvatar Kristine FrosethMessages 65Date d'inscription 07/03/2022 La nature a quelque chose de rĂ©confortant et de maternelle. Celle-ci me donne la possibilitĂ© de revenir Ă un temps oĂč tout me paraissait simple. Bien avant que lâenvie de connaĂźtre mes vĂ©ritables origines ne tiraille mon ĂȘtre. LĂ oĂč lâinnocence et la naĂŻvetĂ© mâĂ©taient encore permis. Aujourdâhui, je vois les choses dâun autre Ćil. Un Ćil plus profond et oĂč il me semblait que je pouvais deviner le moi rĂ©el de ces gens que je rencontrais Ă mesure que leurs paroles glissaient sur leur lĂšvre. Observatrice depuis toujours, jâai toujours pensĂ© que ce bouclier me permettait de me protĂ©ger contre les ĂȘtres aux intentions malsaines. Jâai Ă©tĂ© surprise dans mon existence, prise de court au mal intense qui pouvait couler dans les veines de certains. Et je me laisse encore surprendre aujourdâhui, parce que ce monde porte des nouveautĂ©s depuis que le Malivor sâest montrĂ©. Quâen dirait Klaus et Elijah sâils Ă©taient encore de ce monde ? Sans doute quâils auraient tout fait pour anĂ©antir cette Mais certaines arrivent quand mĂȘme Ă passer, sinon nous ne serions pas lĂ .> Les autres, il y aurait des pancartes. Simplement, que certains lieux sont plus Ă mĂȘme de plaire Ă des personnes habituĂ©es Ă des randonnĂ©es oĂč lâon doit un peu plus donner de soi-mĂȘme. Plus long et lĂ©gĂšrement plus ardu, mais pas mon banc, jâobserve les verdures devant moi et je me plais Ă dessiner ce grand chĂȘne dans les moindres dĂ©tails. Je peux presque entendre lâhistoire que cet arbre me raconte et qui doit, cependant, ĂȘtre plus jeune que moi. Sans doute, suis-je dĂ©jĂ passĂ© ici fut un temps, mais je ne mâen souviens J'avais besoin d'air frais. J'ai toujours aimĂ© les bois pour ce qu'ils offrent. Aujourd'hui, les villes sont... Trop grandes, trop polluĂ©es. Je prĂ©fĂšre la nature.> Jâai moi-mĂȘme grandi dans un petit village sans grande prĂ©tention. Calme et paisible oĂč je pouvais voir la mer par la fenĂȘtre de ma chambre. Quand je me suis mariĂ©e, jâai suivi mon Ă©poux, mais soucieux de mon bien ĂȘtre, il a fait en sorte que le balcon de notre chambre donne sur le jardin. Jardin qui donnait vers lâhorizon oĂč je pouvais voir la mer et deviner le port de la ville. >In search of oneselfANAPHORE Birdy HarpMembreOiseau sanguinaireAvatar Marie AvgeropoulosMessages 85Date d'inscription 11/11/2021Je passais beaucoup de temps dans les bois depuis que j'Ă©tais sortie de Malivore. Me nourrissant grĂące Ă ceux qui s'isolaient dans les bois, mais gĂ©nĂ©ralement c'Ă©tait plus des hommes que des femmes. Du moins, en solitaire. Ces sentiers Ă©taient dangereux, certes, l'on pouvait croiser des prĂ©dateurs Ă plus d'un titre. Et, de ce que je savais, les humains pouvaient ĂȘtre de vrais prĂ©dateurs. C'Ă©tait dĂ©jĂ le cas Ă mon Ă©poque, oĂč mon peuple avait Ă©tĂ© le chasseur tout autant que le chassĂ©, et que finalement, je fus la derniĂšre de mon espĂšce. Alors Ă chaque fois que je tuais, cela me faisait un bien fou, et ce mĂȘme si je savais que ma vengeance ne serait jamais accomplie, la seule chose que je pouvais faire Ă©tait, en gros, de m'en prendre aux descendants de ces ordures. Mais au fil des siĂšcles, certaines lignĂ©es s'Ă©taient Ă©teintes, d'autre avaient Ă©migrĂ© ailleurs, il faudrait un de ces quatre que je retourne lĂ oĂč Ă©taient mes racines, en GrĂšce, mais toujours les descendances Ă trouver, c'Ă©tait long. Et Oui, bien sĂ»r. C'est une question de bon sens. Mais, aprĂšs tout, la vie est dangereuse, il s'agit de flirter ou non avec ce avec le danger... Elle ne sentait visiblement pas Ă quel point elle en Ă©tait proche, mais la rĂ©ciproque Ă©tait aussi vraie, j'ignorais qu'elle avait elle aussi une nature dangereuse. Je savais cependant que je n'Ă©tais pas la seule dans le coin Ă traquer les humains assez fous pour s'isoler en ces lieux. Aussi, il y avait peut-ĂȘtre une raison pour laquelle je ne l'avais pas simplement Ă©tripĂ©e. IntĂ©rieurement, peut-ĂȘtre sentais-je qu'elle n'Ă©tait pas une proie facile. Le fait aussi que je n'Ă©tais pas venue pour tuer, ce qui permettait cette conversation et qui empĂȘchait un bain de sang. - L'humanitĂ© a toujours Ă©tĂ© envahissante. Et visiblement ces derniers temps c'est pire. DĂ©truire de merveilleux paysages pour y bĂątir des routes, des bĂątiments... Je ne parlais pas de mon Ă©poque, je comprenais que rĂ©vĂ©ler ma nature, en quelque dĂ©tails que ce soit, Ă©tait risquĂ©. Je dĂ©testais me faire passer pour une fille normale parce que tout ce que les gens d'aujourd'hui faisaient ne m'intĂ©ressait pas, mais il le fallait, si je ne voulais pas attirer l'attention. La discrĂ©tion Ă©tait aujourd'hui de mise, d'autant que la technologie permettait de vite faire tourner une nouvelle. Soudain, mon interlocutrice me demanda si je pouvais me mettre devant le chĂȘne devant elle, complimentant mes traits, pour pouvoir me dessiner. J'acquiesçais, avant de me positionner devant l'arbre en question. Ses compliments alimentaient mon Ă©go, bien que je le cachais Comme ça ? Je n'ai pas l'habitude de servir de ne m'avait jamais dessinĂ©e, j'Ă©tais curieuse. vendait-elle ses dessins ? Je savais que certains vivaient de ce genre de choses aujourd'hui, peut-ĂȘtre Ă©tait-ce son cas. Loin de moi l'idĂ©e de la juger, au moins ce serait quelque chose de stable, contrairement Ă ce que je pouvais bien faire. Je devrais peut-ĂȘtre m'y mettre, mais il faudrait bien sĂ»r que je m'entraĂźne avant. Mia De CastroMembreFanatique dâhĂ©moglobineAvatar Kristine FrosethMessages 65Date d'inscription 07/03/2022 - Oui, bien sĂ»r. C'est une question de bon sens. Mais, aprĂšs tout, la vie est dangereuse, il s'agit de flirter ou non avec ce ce que jâai pu observer Ă travers mon existence, câest que lâenvie de flirter avec le danger reste quelque chose dâattirant pour les ĂȘtres. Quâimporte sa nature, lâinconnu attire plus que le quotidien qui peut ĂȘtre parfois bien monotone pour un ĂȘtre qui se lasse et a besoin de renouveau Ă chaque fois quâil se lĂšve. Cependant, la monotonie peut aussi manquer quand lâinconnu devient par trop dangereux. Jâobserve cette jeune femme et lentement, jâai cette impression qui sâinsinue en moi. En tant quâartiste, jâobserve le monde, comme mes pairs. Et Ă force dâobserver, nous obtenons une sorte de troisiĂšme Ćil pour nous faire contempler lâinvisible. Disons que câest une prĂ©disposition que nous obtenons au fur et Ă mesure du temps qui passe. Câest une chose qui mâa rapprochĂ© de mon Ă©poux, mais aussi dâElijah. Un sourire se dessine en me souvenant de ces deux visages qui ont eu un impact consĂ©quent dans ma vie. Si jâai vraiment aimĂ©, ce sont ces deux fois-lĂ .>Jâignore ce que cette jeune femme cache, mais jâai lâimpression que celle-ci nâest pas ce quâelle semble ĂȘtre. Je sens que le danger est une extension de sa personne tout comme moi je peux lâĂȘtre quand le sang coule. Les ĆillĂšres mâaveuglent alors et je ne rĂ©ponds plus de rien. Tout ce que jâai pu haĂŻr chez mon crĂ©ateur ressort Ă la premiĂšre L'humanitĂ© a toujours Ă©tĂ© envahissante. Et visiblement ces derniers temps c'est pire. DĂ©truire de merveilleux paysages pour y bĂątir des routes, des bĂątimentsâŠ> La faune que jâai pu connaĂźtre autrefois, disparaĂźt. Une partie de la ville a tellement grandi que je peine Ă retrouver les rues que jâai pu emprunter. LâĂ©volution peut ĂȘtre magnifique, mais pas quand la destruction est constante au point de perdre ce qui fait la beautĂ© dâun lieu. BeautĂ© que jâaime reproduire sous les derniers souvenirs quâil me regarde mon interlocutrice qui prend place devant le chĂȘne. Souriant doucement, je vais pouvoir dessiner ce que je vois dâelle, mĂȘme si cela ne sera peut-ĂȘtre pas tout Ă fait juste. Ce sera une reprĂ©sentation de son moi intĂ©rieur. Jâaime montrer dans mon art ce qui est cachĂ©. En tout cas, cela a assez touchĂ© pour que mes Ćuvres soient, au fil des siĂšcles, dans les Comme ça ? Je n'ai pas l'habitude de servir de modĂšle.> Le bloc de dessin sur moi, je regarde mon matĂ©riel hĂ©sitant entre un crayon et le fusain. Câest le second qui a ma prĂ©fĂ©rence. Doucement, je commence donc le dessin de la jeune femme. > Je souris. > Je ris ancrant mon regard dans le sien par moment. > Un village qui nâest plus quâun souvenir dans ma mĂ©moire et qui a bien grandi aujourdâhui. Tout du moins, quand je lâai quittĂ© ce nâĂ©tait quâun port bien modeste oĂč la nature nous entourait. Aujourdâhui, cet endroit a pris des allures bien plus importantes Ă©crasant la campagne, mais toujours aussi search of oneselfANAPHORE Birdy HarpMembreOiseau sanguinaireAvatar Marie AvgeropoulosMessages 85Date d'inscription 11/11/2021Bien sĂ»r que flirter avec le danger Ă©tait attirant. Cela ajoutait ce petit quelque chose qui donnait un sens Ă toute vie. Bien sĂ»r, la frontiĂšre Ă©tait toujours mince entre courage et stupiditĂ©, il fallait savoir se replier lorsque les choses se gĂątent, et ceux qui voulaient se donner une raison d'exister finissaient la plupart du temps soit Ă l'hĂŽpital, soit morts. Bien sĂ»r, je m'en fichais un peu, et quand ce danger venait de moi, rares Ă©taient ceux qui avaient la possibilitĂ© d'en parler ensuite, car je n'Ă©pargnais que rarement une victime. Bien sĂ»r, il m'Ă©tait arrivĂ© de tomber sur des ĂȘtres plus forts, dont je ne connaissais pas vraiment le genre de personnes qu'ils Ă©taient. Il y avait manifestement eu des nouveautĂ©s niveau espĂšces durant mon passage Ă l'intĂ©rieur de Malivore. - Mais il faut bien Ă©videmment savoir se retirer Ă un moment donnĂ©. Du moins, si on n'a pas de dĂ©sir de mort. La jeune femme Ă©tait sympathique. C'Ă©tait donc ça, de choisir la discussion au combat ? Je n'avais guĂšre eu le temps de discuter beaucoup, hormis pour apprendre ce nouveau langage, et pour me mettre Ă la page des mille derniĂšres annĂ©es, du moins pour les plus importantes. Il n'y avait bien sĂ»r que peu de dĂ©tails sur les plus anciennes, la connaissance s'Ă©rodait avec le temps mais moi, j'avais l'impression que c'Ă©tait hier. J'Ă©tais du genre solitaire, seule pendant mille ans, j'avais plus ou moins perdu la fibre sociale, bien que cette conversation semblait aller dans le bon sens. Quelque chose me disait que cette fille pourrait m'en faire voir de toutes les couleurs, je sentais qu'il y avait quelque chose en elle, ce qui indiquait probablement que la prĂ©datrice en moi Ă©tait en train de se rĂ©veiller, puisque mon instinct semblait me dire de ne pas l'attaquer elle. - C'est malheureux tout de mĂȘme. Mais bon, je n'attends plus rien des ĂȘtres tout, je ne pouvais cacher mon ressentiment envers les humains. Eux qui avaient complotĂ© pour se dĂ©barrasser des miens, et moi possĂ©dant cette frustration de ne pas pouvoir me venger, Ă part sur leurs descendants, qui Ă©taient clairement dispersĂ©s, et que je ne pouvais pas retrouver. Alors chaque humain que je tuais faisait temporairement redescendre cette pression, mais ce n'Ă©tait jamais assez. Je pris place devant le chĂȘne, comme la jeune femme me l'avait demandĂ©. Elle voulait me dessiner, pourquoi pas. Elle me demanda ensuite de rester naturelle, ça je savais faire, c'Ă©tait facile en mĂȘme temps, mais pas trop naturelle non plus, sinon cela signifierait lui rĂ©vĂ©ler ma vraie nature, nous n'en Ă©tions pas encore lĂ . Je ne bougeais plus vraiment, Ă part ma respiration et le clignement de mes yeux bien sĂ»r. La jeune femme s'intĂ©ressa alors Ă mon habitat de vie. Elle dĂ©duisit de mes dires que j'habitais en campagne, me dĂ©crivant l'endroit d'oĂč elle C'est presque ça. Ici je vis dans une petite maison Ă l'orĂ©e de la forĂȘt. Mais sinon je viens de GrĂšce, bien que cela fasse... Bien trop longtemps que je n'y suis pas me disais que mes recherches auraient pu commencer par la GrĂšce, mais j'ignorais pourquoi je dĂ©sirais rester dans les parages de Mystic Falls. Le nom n'Ă©tait sans doute pas usurpĂ©, il y avait quelque chose de mystique qui, peut-ĂȘtre me poussait Ă rester. Je restais immobile, me prĂȘtant au jeu du dessin, mais je ne pouvais m'empĂȘcher de me demander ce qui l'inspirait chez moi. Autant lui Pourquoi je vous inspire ? Mia De CastroMembreFanatique dâhĂ©moglobineAvatar Kristine FrosethMessages 65Date d'inscription 07/03/2022 Si lâon tend bien lâoreille, on finit toujours par traduire les paroles cachĂ©es. Et au cours de ma vie, jâai eu largement de lâentraĂźnement pour pouvoir deviner ce que lâon ne dit pas. Si je ne parviens pas Ă quelque chose de prĂ©cis, je peux au moins le ressentir. Câest pour cela quâElijah avait toujours eu du mal Ă me cacher quelque chose ainsi que pour Klaus. JâĂ©tais loin dâĂȘtre bĂȘte et si je nâavais pas lâesprit que jâavais, jamais je nâaurais attirĂ© lâattention de mon Ă©poux. Quand jâobserve cette jeune femme, une chose me vient en tĂȘte. Câest quâelle nâest pas ce quâelle paraĂźt ĂȘtre. Je ne peux pas focaliser mon esprit sur une rĂ©ponse prĂ©cise, mais je le sens au fond de Mais il faut bien Ă©videmment savoir se retirer Ă un moment donnĂ©. Du moins, si on n'a pas de dĂ©sir de un point pour moi. Quel humain parlerait de la sorte ? Pas un jeune en tout cas. Une vieille personne lassĂ©e de la vie certainement, une crĂ©ature ou un vampire oui. Sans doute les loups-garous. Mais rares sont les humains Ă sâexprimer de la sorte, Ă moins dâavoir vĂ©cu le C'est malheureux tout de mĂȘme. Mais bon, je n'attends plus rien des ĂȘtres une preuve que mon intuition nâa pas perdu de sa superbe. Jâesquisse un sourire en prĂ©parant mon matĂ©riel, mais je me dis aussi que je dois faire acte de prudence. > Ne pouvais-je mâempĂȘcher de dire. > Se prĂ©occuper que de soi nâest pas un mal, ni une critique de ma part, au contraire câest essentiel. Cependant, il faut savoir doser parce que le monde mĂ©rite quâon fasse attention Ă prĂ©sent devant lâarbre, je commence Ă dessiner tout doucement levant par moment le regard vers elle pour ancrer lâimage que je vois et que je veux reproduire tel quâil me vient Ă lâ C'est presque ça. Ici je vis dans une petite maison Ă l'orĂ©e de la forĂȘt. Mais sinon je viens de GrĂšce, bien que cela fasse... Bien trop longtemps que je n'y suis pas GrĂšce ? VoilĂ qui est intĂ©ressant, je peux utiliser cette information pour donner un effet plus juste Ă mon dessein qui me menait Ă©trangement dĂ©jĂ vers cette idĂ©e. > Fis-je en le regardant souriant doucement. > Y retourner, câest encore plus me dire que les miens ne sont plus de ce monde. MĂȘme si cela fait fort longtemps, la douleur en est parfois toujours aussi Pourquoi je vous inspire ?>In search of oneselfANAPHORE Birdy HarpMembreOiseau sanguinaireAvatar Marie AvgeropoulosMessages 85Date d'inscription 11/11/2021Je semblais attirer la curiositĂ© de mon interlocutrice. Pour chacune de mes paroles, ça avait l'air de faire tilt dans sa tĂȘte. Elle le portait sur le visage, cet air qui voulait tout dire. Ce n'Ă©tait pas un air suffisant, non... Je ne pouvais pas non plus dire en quoi elle le portait sur le visage, mais c'Ă©tait un discret minois peut-ĂȘtre satisfait, je ne pouvais trop le dire, mais j'avais l'impression de lui donner des rĂ©ponses rien qu'en parlant. Se posait-elle autant de questions sur moi que moi sur elle ? AprĂšs, je n'avais jamais vraiment expĂ©rimentĂ© le fait de cacher ce que j'Ă©tais. AprĂšs tout, il y a un millĂ©naire c'Ă©tait bien diffĂ©rent, et j'avais passĂ© tant de siĂšcles seule dans le noir et le vide de Malivore, que me cacher n'Ă©tait guĂšre l'un de mes points forts. Alors oui, j'avais sans doute des mimiques, des expressions qui pouvaient permettre de laisser entrevoir que je n'Ă©tais pas une simple humaine. La jeune fille hypothĂ©tisa que je semblais avoir vĂ©cu le pire de la part du genre humain. Ces paroles m'arrachĂšrent un petit sourire qui ne contenait aucune satisfaction, un sourire de façade en Vous n'avez pas alors la suite de son petit Je n'ai pas vraiment eu le temps de choisir une cause. Et puis, Ă quoi bon ? De toute façon, il y aura toujours quelqu'un pour tout gĂącher. Si ce n'est pas nous, c'est notre voisin. Si ce n'est pas notre voisin, c'est sa femme... Et cetera. Finalement, justement se prĂ©occuper de sa propre personne est peut-ĂȘtre la meilleure des n'avais pas honte de paraĂźtre Ă©goĂŻste, et pas seulement de paraĂźtre d'ailleurs. Je l'Ă©tais bel et bien, je l'assumais, aprĂšs tout la vie m'avait appris qu'on ne pouvait compter que sur soi-mĂȘme. Elle commença alors, une fois que je fus positionnĂ©e correctement, Ă me dessiner. Je n'avais encore jamais croisĂ© quiconque qui eĂ»t l'envie et l'inspiration de me dessiner. La discussion ne s'interrompit pas pour autant, nous continuĂąmes et le sujet en vint Ă nos pays d'origine respectifs. La GrĂšce, pour ma part, l'Italie, pour la sienne. J'avais eu le temps de m'informer sur cette nouvelle Ă©poque, et sur les frontiĂšres d'aujourd'hui, bien que celles-ci semblaient en mouvement perpĂ©tuel, au fil des multiples guerres ayant marquĂ© l'Histoire. Histoire qui ne me permettait pas de reprendre foi en l'humanitĂ©. - Je devrais y retourner un jour, mĂȘme s'il n'y a personne qui m'attend. Ce n'est pas forcĂ©ment une mauvaise chose, ça m'Ă©vite de devoir choisir une date et de m'y tenir. Je peux y aller quand ça me chante, sans prĂ©venir pris une Je ne suis jamais allĂ©e en Italie. Mais de ce que j'en ai entendu, c'est un pays lui demandais alors pourquoi je l'inspirais, je n'avais pas cette notion d'inspiration. Elle m'expliqua alors, comparant ceci au fait de respirer. Cela semblait si naturel pour elle... J'en aurais presque des regrets, des regrets de ne pas avoir pris le temps de me poser pour rĂ©flĂ©chir, chercher cette fameuse inspiration dans un domaine ou dans l'autre. Elle m'indiqua Ă©galement qu'elle sentait plus ou moins ce que je ressentais. Dans mon regard, qui lui indiquait que j'Ă©tais perdue et en colĂšre. Elle Ă©tait perspicace, je ne pouvais pas lui enlever Bien vu. Effectivement je suis Ă la fois perdue et en colĂšre, vous l'aurez sans doute constatĂ© Ă©tant donnĂ© mon ressentiment envers l'humanitĂ©. Mais... j'aime Ă croire que ça s'apaisera un n'allais pas lui dire que je dĂ©vorais des humains Ă la fois pour me nourrir et pour me venger, l'on en Ă©tait pas encore lĂ , je savais que je ne pouvais pas tout dĂ©baller Ă n'importe qui. Alors je gardais ce mystĂšre pour moi, elle n'avait pas besoin de tout savoir. Je gardais ma pose pour qu'elle puisse me dessiner correctement. Mia De CastroMembreFanatique dâhĂ©moglobineAvatar Kristine FrosethMessages 65Date d'inscription 07/03/2022 - Vous n'avez pas regard se plonge dans celui de la jeune femme qui me fait face. En avais-je une idĂ©e ? Oh que oui, je sais Ă quel point le genre humain peut ĂȘtre mauvais avec ceux qui sont diffĂ©rents dâeux. Surtout Ă cause de la peur que cela engendre. Jâai passĂ© une partie de mon existence humaine Ă cacher le fait que jâĂ©tais une sorciĂšre. Si je fus acceptĂ© par mes parents et mes frĂšres adoptifs autant que mon Ă©poux. Les autres ignoraient ce dont jâĂ©tais capable. Et soyons sĂ©rieux, je nâĂ©tais pas capable de grand chose Ă lâĂ©poque. La thĂ©orie mâĂ©tait facile dâapprentissage, mais la pratique Ă©tait un domaine qui mâĂ©chappait totalement parce que je nâavais personne pour me guider. Jâavais Ă©tĂ© abandonnĂ© Ă mon sort dans tous les sens du si je sais que les humains sont odieux, les crĂ©atures quelles quâelles soient le sont tout autant. Jâai connu le machiavĂ©lisme dâun vampire, la hargne des loups, le besoin de pouvoir des sorciers, lâĂ©trangetĂ© malsaine de certaines crĂ©atures qui nâĂ©taient que des lĂ©gendes dans ma mĂ©moire depuis peu. Tout nâest quâune question dâacceptation et de comprĂ©hension sans pour autant bercer dans une parfaite Je n'ai pas vraiment eu le temps de choisir une cause. Et puis, Ă quoi bon ? De toute façon, il y aura toujours quelqu'un pour tout gĂącher. Si ce n'est pas nous, c'est notre voisin. Si ce n'est pas notre voisin, c'est sa femme... Et cetera. Finalement, justement se prĂ©occuper de sa propre personne est peut-ĂȘtre la meilleure des causes.> Ou de les empirer, mais nous nâavons pas rien sans rien, câest ainsi que lâhistoire se construit. > Quâimporte lâĂȘtre, nous sommes souvent prompts Ă aller dâun extrĂȘme Ă lâautre. Jâai pu le constater auprĂšs des Mikaelson. Les grands mĂ©chants de lâhistoire, mais jâai eu la chance Ă©galement de connaĂźtre leur bon Je devrais y retourner un jour, mĂȘme s'il n'y a personne qui m'attend. Ce n'est pas forcĂ©ment une mauvaise chose, ça m'Ă©vite de devoir choisir une date et de m'y tenir. Je peux y aller quand ça me chante, sans prĂ©venir si je comprends son point de vue, pour ma part, câest plus difficile. Je suis de ces personnes qui sâattristent quand personne ne vous attend quelque part. Sans doute parce que jâai perdu tellement de gens et que jâai manquĂ© tant de choses. LâimmortalitĂ© nâest parfois pas autant un cadeau quâon peut le croire. Je mâattriste de ne pas pouvoir partager un moment avec Elijah qui savait si bien me consoler de tout cela. Il me manque Bien des fois, je verse une larme en repensant Ă ces moments vĂ©cus avec lui, dans ces bras la plupart du Je ne suis jamais allĂ©e en Italie. Mais de ce que j'en ai entendu, c'est un pays lui souris alors que mon fusain fait son Ćuvre sur la feuille, ce qui me permet de mettre de lâordre dans mon esprit. > Le mot en est faible, mais on peut largement sentir lâĂ©motion dans ma Bien vu. Effectivement je suis Ă la fois perdue et en colĂšre, vous l'aurez sans doute constatĂ© Ă©tant donnĂ© mon ressentiment envers l'humanitĂ©. Mais... j'aime Ă croire que ça s'apaisera un jour.> Je souris en repensant Ă lâaĂźnĂ© des Mikaelson qui me disait cela pour calmer lâimpulsivitĂ© de la vampire que jâĂ©tais. ĂgĂ©e pour certains, mais encore si jeune pour lui. Je souris avec douceur alors que mon dessin prend forme. Cette nature dâici, mais avec mon modĂšle vĂȘtu comme une amazone. De lâidĂ©e que je mâen fais tout du moins. > In search of oneselfANAPHORE Promenons nous dans les bois... - Mia&BirdyPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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